Le diabète n'est pas un long fleuve tranquille. Le blog de A.B.D - Le groupe des Personnes Diabétiques de Bruxelles hébergé Eklablog
La rééducation occupe une place fondamentale dans le traitement des pathologies de l'épaule et la récupération de la fonction. Elle fait intervenir une méthode et des exercices spécifiques à cette articulation. Elle doit être particulièrement douce et non douloureuse.
Toutefois les suites de certaines interventions sont fréquemment assez longues.
Le but de la rééducation de l'épaule est de restaurer une fonction aussi correcte que possible, c'est-à-dire :
- une mobilité complète et indolore,
- une force satisfaisante dans tous les mouvements
- une bonne stabilité de l'articulation.
La récupération de la mobilité de l'épaule est souvent le premier temps d'une rééducation. Elle est initiée lorsque :
La période d'immobilisation consécutive à une fracture, un traumatisme, ou une intervention doit être la plus courte possible pour éviter l'enraidissement.
Dès qu'on le pourra, on s'appliquera à récupérer l'amplitude dans toutes les directions :
Ce premier temps de récupération de la mobilité se fait seul, ou sous la conduite d'un kinésithérapeute, allongé sur son lit à l'aide d'un bâton ou de l'autre bras, qui permettra à la main du côté sain d'entraîner le bras qui vient d'être immobilisé (rééducation passive). Cette rééducation se fera avec douceur, afin de récupérer progressivement toutes les amplitudes.
En aucun cas, on ne doit forcer ou provoquer des douleurs lors de ce premier temps de rééducation.
Le travail dans l'eau est idéal. Il est fortement conseillé de se rendre fréquemment à la piscine pour y exécuter les mouvements de la brasse.
Enfin, si la mobilité est réduite avant une éventuelle intervention, il est conseillé de récupérer ses amplitudes avant de se faire opérer.
Une fois les amplitudes articulaires récupérées, période qui pourra prendre de quelques semaines à quelques mois, il est alors indispensable de commencer un travail de renforcement musculaire afin de restaurer une force aussi proche de la normale que possible.
Les séances de travail seront régulières et supervisées par un kinésithérapeute.
Les exercices spécifiques exécutés, soit avec une haltère soit avec un élastique, permettent de renforcer les groupes musculaires déficients :
Lors de la lésion de certains nerfs comme le nerf circonflexe qui innerve le muscle deltoïde, on assiste à une fonte musculaire rapide, puisque le muscle n'est plus stimulé par le nerf.
Dans ces conditions, en attendant la récupération spontanée de l'activité nerf qui peut prendre quelques mois, il est fortement recommandé d'exciter de façon artificielle le muscle afin d'éviter qu'il ne fonde.
On utilise pour ce faire un appareil d'électro-stimulation spécifique de type « Compex » qui permet de préserver le volume musculaire en attendant la récupération.
Elle dépend essentiellement de l'intégrité de l'ensemble des ligaments de l'épaule. Mais elle est renforcée par les muscles rotateurs qui ont un effet de centrage dynamique de la tête de l'humérus dans la cavité articulaire de l'omoplate appelée glène. Le temps de renforcement musculaire des rotateurs est donc fondamental dans le cadre de la prise en charge d'une instabilité de l'épaule qu'elle ait été opérée ou simplement rééduquée dans le cas d'une hyperlaxité ligamentaire.
La rééducation de l'épaule peut de faire seul, ou surtout sous la conduite d'un
kinésithérapeute mais exceptionnellement dans un centre de rééducation qui solliciterait l'épaule de façon trop agressive. Elle se fera au mieux en piscine.
Une rééducation forcée ou douloureuse, risquerait d'entraîner une évolution vers une raideur de type capsulite rétractile.
http://www.epaule.com/page.php/fr/18_97.htm