• Des chercheurs américains ont mis au point un probiotique capable de faire baisser le taux de glucose dans le sang, en augmentant la sécrétion d'insuline. Une méthode simple, qui pourrait devenir un espoir dans la lutte contre les diabètes de type 1 et 2.


    Bientôt une bactérie pour traiter le diabète ?

     

    Ingérer des bactéries pourra-t-il un jour aider à traiter le diabète ? Une équipe de chercheurs de l'université américaine Cornell a modifié une bactérie lactobacille, naturellement présente dans la flore intestinale, pour lui faire sécréter du glucagon. Cette hormone, à l'action inverse de l'insuline, permet de réguler le taux de glucose dans le sang et de l'augmenter lorsqu'il est trop bas. Pendant 90 jours, des rats diabétiques ont ingéré quotidiennement ces bactéries modifiées. Résultat : leur glycémie a chuté de 30%.

    Les scientifiques ont observé, qu'au contact du probiotique, les cellules de l'intestin se sont mises à réagir comme les cellules du pancréas, et à produire spontanément de l'insuline ! "Le centre de contrôle de l'insuline s'est déplacé du pancréas à l'intestin supérieur", explique John March, l'un des auteurs de l'étude publiée le 27 janvier 2015, dans la revue Diabetes. Grâce à cette bactérie, les rats diabétiques ont acquis 25 à 33% de la capacité de production d'insuline d'un rat sain.

    Une future aide au traitement ?

    Chez les diabétiques, l'action ou la synthèse d'insuline est anormale. Sans cette hormone qui abaisse le taux de sucre dans le sang quand il est trop haut, les vaisseaux sanguins des diabétiques sont abîmés par le glucose présent en excès. Alors que la conversion de certaines cellules intestinales en productrices d'insuline avait déjà été observée par des chercheurs japonais en 2003, c'est la première fois qu'un tel probiotique a pu être élaboré et ingérable.

    Uniquement testées sur les rats, ces bactéries devraient prochainement être expérimentées chez l'homme. Cette technique a d'ores et déjà été brevetée ; elle est actuellement en cours de développement par une société pharmaceutique suédoise. Son but ? Elaborer une aide complémentaire aux traitements déjà prescrits pour le diabète. "Les diabétiques pourraient probablement prendre une de ces pilules tous les matins pour contrôler leur maladie" conclut John March, avec beaucoup d'espoir. 

    Source : Engineered Commensal Bacteria Reprogram Intestinal Cells Into Glucose-Responsive Insulin-Secreting Cells for the Treatment of Diabetes. F. Duan, J. Liu and J. March. Diabetes, 27 janvier 2015. doi: 10.2337/db14-0635

     VOIR AUSSI :

    http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-bientot-une-bacterie-pour-traiter-le-diabete--15499.asp?1=1#xtor=EPR-1000002224

     

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  • Vous avez attrapé la grippe? Voici cinq huiles essentielles qui vous permettront de la combattre et de retrouver rapidement la forme!

     
     

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  • Le guide des graines des salades

    Semences Caractéristiques Conseils +


    Graines bio de
    Laitue des 4 saisons

    • Laitue pommée aux feuilles très tendres, entières, fines, et formant une pomme compacte et ronde, verte et rougeâtre.
    • Maturation rapide.
    • Résistance aux maladies et aux viroses.
    Le cerfeuil, cultivé près des laitues, favorise leur croissance.

    Graines bio de
    Mâche Vit

    • Variété productive à croissance rapide, résistante au froid.
    • Tendre et goûteuse à feuille longue et épaisse.
    • Goût légèrement sucré
    Recette bio. Soupe de Mâche aux croûtons

    Graines bio de
    Roquette cultivée

    • Pousse très rapide.
    • Feuilles fines, lancéolées, déchiquetées et pourvues d’une nervure centrale marquée.
    • Goût poivré et boisé
    • Riche en antioxydants, vitamine B9, vitamine C et K.
    Pour une salade savoureuse, semez en
    mélange avec du cresson alénois, des aromates (persil, coriandre, cerfeuil…) ou des laitues.Recette bio : Tarte à la roquette

    Les graines d’aromates

    Semences Caractéristiques Propriétés bien-être Conseils +

    Graines bio de
    Basilic  Géant

    • Plante annuelle (Ht : 50 cm).
    • Grandes et larges feuilles vertes foncées, gaufrées, d’un vert brillant.
    • Très productif.
    Très parfumé, le basilic a la vertu d’ouvrir l’appétit. A cuisiner pour le pesto.Planté entre les pieds de tomate, il les protège contre certains parasites.

    Recette bio : Trio mousseux fraise-rhubarbe-basilic

    Graines bio de
    Ciboulette commune

    • Feuillage rigide et élancé.
    • Tige épaisse et dressée.
    • Ciboulette à grosse tige vert foncé. (700 graines/g).

    Propriétés stimulantes, antiseptiques, cicatrisantes et cardiotoniques.Se consomme en accompagnement des salades, omelettes, sauces et fromages blancs.Recette bio : Taboulé aux herbes

    Graines bio de
    Coriandre à petites
    graines

    • Feuillage abondant.
    • Variété utilisée pour les feuilles, 35 j après le semis (bouquets).

    Les graines facilitent la digestion et luttent contre les spasmes, et la fatigue nerveuse.
    propriétés carminatives, stomachiques et excitantes.Les feuilles, comme les graines, se consomment
    fraîches ou séchées. Les tiges se consomment hachées en accompagnement de sauces, viandes, légumes.Recette bio : Bouchées de tofu au sésame

    Graines bio de
    Persil commun

    • Grandes feuilles plates sur des tiges fortes.

    Riche en vitamine A, B et C ainsi qu’en éléments minéraux : calcium, fer et manganèse.En infusion :  propriétés diurétiques, dépuratives et soigne les voies respiratoires.
    Soulage les maux de reins, embellit le teint et prévient des varices.Ne récolter que les feuilles les plus grandes pour permettre la repousse des petites.

    Graines bio de
    Persil géant d’Italie

    • Excellent rendement
    • Variété de persil la plus parfumée, caractérisée par des énormes feuilles, riches en vitamine A, B et C et en éléments minéraux.

    Pour faciliter les semis, trempez les graines 24 h dans l’eau, égouttez et séchez sur du papier absorbant.

    Graines bio de
    Persil Frisé nain

    • Feuilles frisées et finement ciselées
    • Variété très parfumée.

     

    Les graines de fleurs comestibles

    Graines bio Caractéristiques Comestible Floraison Conseils +
    Graines bio de
    Bourrache
    • Petite fleur bleu comestible en forme d’étoile et d’un goût iodé.
    • Vertus adoucissantes, pectorales (bronchites et rhumes), sudorifiques et diurétiques.
    • Repousse les mollusques et étouffe les mauvaises herbes.
    Fleurs, feuilles Juin à Août S’utilise en salade, cuite comme l’épinard, en infusion, ou en décoration de plats de crudités.Les feuilles se consomment également, finement hachées (crues ou cuites) ayant le goût du concombre.

    Crème de groseille fleurie à la bourrache

    Graines bio de
    Capucine Grimpante

    • Boutons floraux riches en vitamines C  et en soufre. Hauteur 3 à 6 m.
    • Antibiotique naturel,  favorise l’assimilation du fer.
    • Goût un peu poivré, corsé, proche du cresson.

    Boutons, fleurs, graines, feuilles

    Mai à Octobre Ses feuilles se consomment mélangées aux salades, les fleurs comme ornements des plats et crudités.


    Graines bio
    d’Oeillet d’Inde

    • Plante annuelle très florifère produisant des fleurs  d’un orange pourpré. Hauteur : 20 à 30 cm.
    • Goût légèrement amer

    Fleurs, feuilles Mai à Septembre

    Son odeur est un répulsif efficace contre les pucerons, mouches blanches ou les aleurodes. En association avec des plants de tomates.
    Graines bio de
    Pensée sauvage

    • Plante annuelle à racine fusiforme, et fleurs jaunes tachées de violet.  Hauteur : 8 à 25 cm
    • Plante dépurative, laxative et diurétique
    • Riche en tanins (propriétés astringentes) et vitamine E : bénéfique dans le traitement de l’acné

    Fleurs Mai à Septembre

    A préparer en infusion pour des tisanes ou le nettoyage d’affections cutanées : 20 à 30 g de plante fraîche (plante entière fleurie ou fleurs seules) par litre d’eau bouillante.

    Graines bio de
    Souci (Calendula)

    • Plante annuelle avec de grosses fleurs jaunes et orangées. Hauteur : 30 cm
    • Action répulsive contre les mouches blanches et les pucerons.

    Fleurs, boutons floraux Juin à Octobre

    Les fleurs jeunes se consomment en salades, en confitures, les pétales sont utilisés comme colorant alimentaire pour le beurre, les sirops ou le riz.Rissotto et scones au Souci


    Graines bio de
    Tournesol

    • Plante annuelle aux fleurs jaunes
    • Saveur aigre-douce, proche des endives.

    Pétales, boutons floraux, graines grillées Juillet à Octobre

    A consommer en salade ou en soupe. Les boutons floraux peuvent être consommés en gratin ou à la vapeur.

     

    *

    Je réagisSur  les graines bio et le jardinage naturel  :

     http://www.consoglobe.com/les-semences-bio-le-guide-dachat-cg/4

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  • Les graines bio : le guide d'achat

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  • La récidive : une réalité…

    Plus de la moitié des victimes d'une dépression en vivront une seconde au cours de leur vie. Et 70 % de ceux qui en ont fait deux en vivront une troisième, etc. La récidive est une spirale infernale… Etat des lieux d'un problème de plus en plus préoccupant…

    De nombreuses personnes ont connu un épisode dépressif et s'en sont sorties. Le problème est alors d'éviter de replonger.

    Récidive, rechute ou chronicité ?

    D'abord, ne confondons pas récidive et rechute. Une dépression "classique" dure de 6 à 8 mois. Lors du traitement, on assiste à une rémission, c'est-à-dire à la disparition progressive des symptômes, jusqu'à la guérison (disparition complète des symptômes pendant plus de six mois). Si la maladie s'aggrave pendant la rémission, on parlera de rechute. Il faut savoir qu'après la guérison, la personne reste encore fragilisée. Si la dépression réapparaît alors, il s'agit cette fois d'une récidive. Enfin, si la personne ne parvient pas à se sortir totalement du symptôme dépressif pendant au moins deux ans, on considère qu'il s'agit d'une forme chronique.

    Les chiffres d'une réalité

    Dépression - RécidiveOn considère que plus d'une personne sur 10 sera victime d'un épisode dépressif au cours de sa vie. Et en moyenne, plus d'une personne sur deux sera confrontée à une seconde dépression. On peut voir le bon côté des choses : cela veut dire que la moitié de ceux qui ont vécu un épisode dépressif n'en connaîtront plus jamais d'autre. Mais à l'inverse, on peut s'inquiéter du fait que 50 % récidiveront. D'autant que certains spécialistes annoncent des chiffres plus proches de 60 %. Plus inquiétant, la récidive est une porte d'entrée dans une spirale infernale : 70 % de ceux qui ont connu deux épisodes dépressifs ont des risques d'en faire trois. 80 % de ceux qui en ont fait trois en feront quatre…

    Qui est concerné ?

    Il n'existe pas de profil type du récidiviste ! Tout le monde peut être concerné. Néanmoins, certains facteurs et traits de caractères semblent accompagner les récidives :

    • L'âge : Plus les personnes avancent en âge, plus les risques de récidive augmentent. Le risque de développer la forme chronique de dépression est d'ailleurs lui aussi augmenté ;
    • La précocité : A l'inverse, la date de la première dépression joue également un rôle. Plus cet épisode a lieu tôt, plus les risques de récidive sont importants ;
    • La sévérité : plus la première dépression a été forte et plus les risques d'en vivre une seconde sont importants ;
    • L'anxiété : environ la moitié des personnes déprimées éprouvent des troubles anxieux. Or ce problème fragilise la personne et entraîne une résistance aux traitements. Et augmente le risque de rechutes ;
    • Une dépendance à l'alcool et autres drogues : il semble clairement établi qu'une dépendance alcoolique aggrave non seulement les manifestations de la dépression, mais augmente fortement le risque de récidives. Les autres drogues semblent avoir les mêmes répercussions. C'est pourquoi les médecins cherchent souvent mettre en place un sevrage avant d'envisager de soigner la dépression.

    Pour éviter ces récidives, le traitement et le suivi sont bien sûr primordiaux. Mais il ne faut pas négliger le rôle de l'entourage. Pour en savoir plus, lisez notre article sur comment éviter les récidives.

    Alain Sousa
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  • Maladie de l’homme sans guide, maladie de l’individu contraint d’être responsable de lui-même et de sa vie. Un nouveau regard sur la dépression proposé par le sociologue Alain Ehrenberg dans son dernier ouvrage La fatigue d’être soi.

    Isabelle Taubes

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  • PÂTE À CRÊPES SANS LAIT

    + Informations recette :

    Une recette de pâte à crêpes sans produits laitiers pour les intolérants au lactose, les allergiques au lait, pour régime sans lait de vache ou pour ceux qui veulent se nourrir sainement. Généreusement garnies, les crêpes sans lait n’ont rien à envier aux crêpes classiques !

    + Ingrédients :

    250 g de farine
    3 cuillères à café de sucre en poudre
    2 cuillères à soupe de levure
    2 cuillères à soupe d’huile
    3 œufs
    400 ml d’eau
    1 pincée de sel

    Les crêpes avec de l’eau sont plus légères, plus et fines et surtout plus digestes (pour ceux qui auraient des problèmes avec le lait).

    Recette des pâtes à crêpe : Les pâtes à crêpe sans gluten, sans oeuf

     


    PATE A CREPE SANS GLUTEN

     


    PÂTE A CRÊPE SANS ŒUF 

    + Préparation :

    Préparation de la pâte à crêpe sans lait (sans lactose aussi)

    Préparez la farine dans un saladier. En son centre, mettez le sel, le sucre en poudre, la levure, les œufs préalablement battus et l’huile.
    Mélangez le tout en y incorporant petit à petit l’eau.
    La pâte doit être lisse et fluide.

    image d'une poêle à crêpe pour faire des crêpes sans lait

    Cuisson des crêpes sans lait
    Prenez une petite poêle antiadhésive et placez-la sur le feu. Lorsque votre poêle est bien chaude*, mettez un peu de pâte à l’aide d’une louche. Étalez bien la pâte sur toute la surface de la poêle et veillez à ce que les crêpes soient fines.

    Accompagnement des crêpes sans lait
    Si vous êtes habile, faites-les sauter bien haut pour les retourner et mangez-les accommodées à votre goût : au sucre, à la confiture, à la crème, au chocolat …
    Vous pouvez aussi accompagner vos crêpes sans lait avec une somptueuse mousse au chocolat sans sucre.

    * Si votre poêle accroche, frottez votre poêle avec un morceau d’essuie-tout enduit de matière grasse.

    + Conclusion de la pâte à crêpe sans lait


    La recette de pâte à crêpes est simple et rapide à réaliser. Cette pâte à crêpes ne contient donc pas de lait et est donc idéale pour les personnes allergiques aux protéines de lait de vache, notamment chez les jeunes enfants.
    Le lait est remplacé par l'eau. Au final, il n'y a pas de différence entre la pâte à crêpes classique et la pâte à crêpes sans lait.


    + Le petit plus :

    image d'une crêpe sans lait
    Pour donner un peu plus de goût à vos crêpes sans lait, vous pouvez ajouter de la crème fraîche, du jus de citron ou un peu de rhum. Ou alors remplacez une partie de sucre en poudre par du sucre vanillé ou du xylitol, et la levure par un peu de bière. Le xylitol a l'avantage d'avoir un pouvoir calorique beaucoup plus faible que le sucre traditionnel (saccharose).

    + Autre astuce pour obtenir des crêpes sans lait et sans eau


    Il suffit de substituer l'eau ou le lait de vache par un lait végétal (lait de soja, lait d'amande ...).

    + Conseil d'accompagnement du vin avec les crêpes sans lait


    Le cidre accompagne mieux les crêpes que le vin.
    Un cidre bio est meilleur pour la santé car il est exempt de pesticides.
     
     
    http://www.espritsante.com/4-fiche-860-Pate+a+crepes+sans+lait.html
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  • Dans une enquête publiée mercredi 28 janvier 2015, l'association UFC-Que Choisir s'est inquiétée des fortes quantités de médicaments prescrites aux personnes âgées et des effets "potentiellement dangereux" d'ordonnances "inappropriées". Elle invite la Haute Autorité de Santé (HAS) à se pencher sur le sujet.

     
     
    Voir vidéo sur http://www.allodocteurs.fr/
     


    Des médicaments inadaptés trop souvent prescrits aux personnes âgées

     

    L'association a analysé près de 350 ordonnances contenant au moins cinq lignes de prescription (médicaments et autres dispositifs, comme les appareils pour mesurer le diabète), à destination de patients d'au moins 75 ans.

    En moyenne, "les ordonnances collectées contenaient 8,6 médicaments, avec un maximum de 21 médicaments pour une seule personne", relève l'UFC-Que Choisir. 

    Parmi elles, "près de quatre sur dix sont potentiellement dangereuses pour les patients âgés", c'est-à-dire qu'elles contiennent au moins un médicament "potentiellement inapproprié" aux personnes âgées, s'alarme l'UFC.

    Ces résultats ont été obtenus au regard d'une liste de médicaments à écarter chez les seniors(1), publiée en 2009 dans La Revue de médecine interne par le Dr Marie-Laure Laroche, du Centre Régional de Pharmacovigilance de Limoges.

    En vieillissant, l'organisme, plus fragile, supporte moins certains médicaments, et met plus de temps à les éliminer, rappelle l'enquête. Et la prescription de ces produits, quand elle n'est pas simplement inutile, peut s'avérer plus néfaste que bénéfique pour les patients âgés. 

    Ainsi, les somnifères et tranquillisants retrouvés dans une ordonnance sur quatre, exposent à des "risques de somnolence, des troubles de la mémoire, […] et des chutes", souligne l'enquête. 

    De même, certains antidépresseurs ou antispasmodiques, prescrits dans une ordonnance sur dix, "peuvent nuire gravement au confort de vie, voire aggraver des problèmes existants" chez les seniors.

    Observés dans une ordonnance sur vingt, des médicaments autorisés pour les troubles cognitifs (hors démence et Alzheimer) comme le Tanakan®, par exemple, exposent à des risques alors qu'ils sont "vraisemblablement inefficaces", estime l'UFC.

    "Impossible" toutefois de juger de la pertinence de ces prescriptions "au cas par cas", précise l'association, qui n'a "pas voulu utiliser des critères fondés sur l'état de santé des patients". 

    Mais si certaines peuvent s'avérer justifiées, c'est leur caractère "systématique" qui interpelle les auteurs de l'enquête. 

    L'UFC demande ainsi que la "dé-prescription" soit "incluse dans les critères de rémunération à la performance des médecins, et que la Haute autorité de santé fasse de ce sujet une priorité de travail". 

    "Au delà des enjeux sanitaires, la sur-prescription a un coût pour notre système de sécurité sociale", fait-elle valoir, rappelant que les dépenses de médicaments ont atteint 33,5 milliards d'euros en 2013.

    VOIR AUSSI :

    http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-des-medicaments-inadaptes-trop-souvent-prescrits-aux-personnes-agees-15445.asp?1=1#xtor=EPR-1000002224

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  • Je ne le cache pas cette question m'obsède. Raison pour laquelle je la reprends régulièrement. Je m'étais déjà fendu d'une chronique sur le Fournil de Saint-Aulaye à Bruxelles, la meilleure adresse de la capitale... selon moi. Toujours est-il que j'ai récemment découvert un autre endroit, en Brabant Wallon cette fois.

    Où trouver du bon pain en Belgique ?

    © MV

    Bon.Comme Je ne le cache pas cette question m'obsède. Raison pour laquelle je la reprends régulièrement. Je m'étais déjà fendu d'une chronique sur le Fournil de Saint-Aulaye à Bruxelles, la meilleure adresse de la capitale... selon moi. Toujours est-il que j'ai récemment découvert un autre endroit, en Brabant Wallon cette fois. On la doit à Pascal Donnet, ancien importateur de café reconverti. Plutôt que d'avoir cédé aux farines facilitées - comprendre pleine d'additifs - comme tant d'autres, ce boulanger a déniché la sienne au Moulin de Hollange - une référence en la matière que l'on doit à Dominique Delacroix (aujourd'hui, c'est sa fille qui a repris le flambeau).

    La particularité des farines du Moulin d'Hollange est qu'elles ne contiennent aucun adjuvant. Il faut savoir que pour des raisons de rentabilité liée à un prix du pain imposé, la plupart des boulangers actuels sont obligés de réduire leurs coûts de main d'oeuvre en utilisant une farine améliorée plus simple à travailler. Pour cela, on y ajoute des agents antioxydants, des émulsifiants et des améliorants comme le gluten.

    Pascal Donnet voue un culte à une céréale précise : l'épeautre. Longtemps méprisée et considérée comme "le blé du pauvre", cette graminée rustique et quasi sauvage est la matière première de ses pains. Ce choix fait sens. L'épeautre n'a pas été trop chipotée - contrairement au blé - et elle est locale, l'Ardenne belge en est le premier producteur mondial. En effet, cette céréale affectionne tout particulièrement le terroir que constitue le plateau semi-montagneux ardennais. Et pour cause, semée en automne et récoltée en été, elle aime les hivers blancs et les sols argilo-schisteux.

    L'histoire de l'épeautre est millénaire : elle date d'environ cinq mille ans. On a retrouvé des preuves de son existence à la période néolithique, tant au Moyen-Orient qu'en Allemagne. Chez nous, son histoire remonte au Moyen Âge. L'épeautre était cultivé du côté de la Hesbaye. Cette histoire est également celle d'une disgrâce. Commercialement l'épeautre est moins rentable que le seigle et le froment. En cause, la difficulté de le décortiquer. Long et fin, l'épi de cette graminée se présente comme un blé dur dont le grain est vêtu. Ce qui veut dire que les épillets sont entourés d'une sorte d'enveloppe (la glume) qui adhère au grain. Une opération minutieuse est alors nécessaire pour le décortiquer. Le seigle et le froment, quant à eux, ne nécessitent pas cette opération qui prend du temps et oblige à un stockage prolongé.

    En phase avec cette approche de puriste, Pascal Donnet a ouvert en 2003 Bon.Comme, une boulangerie sur la RN4, entre Wavre et Gembloux. L'aspect est celui d'un atelier aux contours décroissants - on aime cette absence de mise en scène. Outre ses pains - épeautre blanc, épeautre gris -, le boulanger propose des baguettes - à base d'une farine qu'il glane à Chartres - et des spécialités à tomber - pain à la grecque, pain d'épices...

    MV

    9, chaussée de Wavre, à 1457 Walhain. Tél. : 010 65 76 74 . Ouvert de 11h à 19h, le mardi, mercredi, vendredi et samedi.

     

    News LeVifWeekend.be-culinaire dans votre flux Fac

     

    http://weekend.levif.be/lifestyle/culinaire/ou-trouver-du-bon-pain-en-belgique/article-normal-339225.html

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  • Il est tout à fait concevable d’intégrer les produits de charcuterie dans le cadre d’une alimentation équilibrée, pour peu que leur consommation demeure raisonnable et que le consommateur sache comment les accompagner. Mais cela est vrai pour tout aliment puisque les grandes règles de l’alimentation équilibrée sont la variété et la modération.

    Des protéines, il en faut !

    Tout comme la viande, la volaille, le poisson et les œufs, la charcuterie apporte d’importantes quantités de protéines de haute valeur biologique. Ces dernières contiennent l’ensemble des acides aminés essentiels dans de bonnes proportions, composants indispensables au bon fonctionnement de notre corps.

    Elle contribue également à nos apports quotidiens en différentes vitamines, notamment en vitamines A et B12. La première, « préformée » dans l’aliment, est directement utilisable par l’organisme et n’a donc pas besoin d’être activée. Elle est notamment impliquée dans la synthèse des pigments de la rétine, la différenciation des tissus épithéliaux ou encore le système immunitaire. Au niveau des actions de la vitamine B12, citons son intervention dans le mécanisme de reméthylation de l’homocystéine en méthionine.

    La charcuterie apporte aussi du fer et du sélénium. Le premier est un nutriment qui intervient dans le transport de l’oxygène, la respiration cellulaire,… Le second, fait partie de la famille des antioxydants, qui participent à la réduction des radicaux libres.

    Le revers de la médaille

    On a reproché aux produits de charcuterie de contenir une quantité de sel assez importante. C’est surtout vrai dans certains produits classiques et c’était motivé par le goût et par le souci de conservation, le sel étant un ingrédient utilisé en technologie agro-alimentaire pour empêcher le développement de certains micro-organismes. Néanmoins, il existe aujourd’hui dans le commerce des produits dits « allégés » en sel. De plus, le tout est une question de quantité, comme on l’a dit plus haut.

    Un deuxième aspect que l’on peut évoquer est celui de la quantité et la qualité des matières grasses. En effet, bien des produits de charcuterie ont une teneur élevée en lipides et leurs acides gras sont principalement sous forme saturées. Il existe cependant une large gamme de charcuteries dites « maigres » comme le jambon cuit dégraissé, le bacon, le filet de saxe, le filet d’Anvers, le filet de dinde, le corned-beef ou encore la viande des grisons, qui ont une teneur en lipides inférieure à 10%. Cela pour les produits que l’on pourrait qualifier de traditionnels, à côté desquels il existe également un large choix de produits allégés en matières grasses dans les rayons des épiceries et des supermarchés.

    Bien choisir plutôt que s’abstenir!

    D’un point de vue nutritionnel, il est préférable de privilégier les charcuteries dites maigres. Néanmoins, si lors du repas principal, une source maigre de protéines a déjà été placée au menu (poulet, dinde, filet pur, poisson,…), une charcuterie dite « plus grasse » (salami, lardons de dinde fumée, …) pourra être intégrée sans problème au repas secondaire Comme dit précédemment, des variantes allégées en matière grasse de ces produits existent dans le commerce et peuvent parfaitement faire partie d’une alimentation équilibrée.

    Quelle place lui attribuer?

    Comment intégrer la charcuterie dans une journée alimentaire équilibrée et sous quelle forme ? Le matin, pour les personnes aimant le salé, une tartine de pain complet avec une cuillère à café de matière grasse et une tranche de jambon cuit, le tout accompagné d’un jus d’orange par exemple, peut tout à fait être envisagée, pour peu que lors du repas secondaire la source de protéines animales soit de préférence un produit laitier.

    Lors du repas secondaire (le soir ou le midi sur le lieu de travail), la charcuterie peut très bien être consommée dans des sandwichs avec des crudités, constituant de cette façon une bonne alternative aux salades préparées, qui comportent souvent beaucoup de mayonnaise ou autres sauces. Les pains pitas euvent également être garnis de dés de dinde ou de jambon cuit par exemple. La chrcuterie peut également rentrer dans la composition de salades-repas, sous forme de lamelles ou de dés de jambon cuit, fumé, de poulet ou encore de lardons de dinde fumés ou non et préalablement poêlés sans matière grasse. Ces plats peuvent être accompagnés de vinaigrette au yaourt, agrémentée d’herbes aromatiques et d’échalotes, par exemple. Les salades de riz et de pâtes sont également intéressantes car elles permettent de limiter les quantités de charcuterie utilisées. Les fruits se marient bien avec des produits de charcuterie comme du jambon fumé, que l’on peut prendre avec des tranches de melon.

    • Une place pour les charcuteries
      • Privilégier les charcuteries maigres : bacon, jambon cuit, viande des grisons, filet de dinde, …
      • Essayer d’intégrer les produits de charcuterie dans des plats nutritionnellement intéressants (salades de pâtes, de riz, sandwich à base de pain complet et accompagné de crudités, accompagnement à base de fruits, roulades à bases de légumes, …).
      • Tenir compte de la source de protéines d’origine animale figurant au repas principal : si elle est grasse (pain de viande, entrecôte, saucisse, viandes panées, …), privilégier une charcuterie maigre en repas secondaire.
      • Si un produit de charcuterie est consommé le matin, préférer un produit laitier comme source de protéines d’origine animale au repas secondaire
      • Les produits du commerce allégés en matières grasses et en sel peuvent servir d’alternative aux charcuteries grasses

      Alexandre Dereinne, diététicien

      Références:

      Chambre des métiers du Limousin.La place des charcuteries dans l’équilibre nutritionnel, fiche nutritionnelle charcuterie. 
      Consulter le PDF
      Consulté en février 2009

      Conseil Supérieur de la Santé. Recommandations nutritionnelles pour la Belgique (révision novembre 2006)
      Consuter le PDF
      Consulté en février 2009.

      Plan national nutrition santé belge, guide général, 2005
      Consulter le PDF
      Consulté en février 2009.

      Programme national nutrition santé (France), La santé vient en mangeant, Le guide alimentaire pour tous, 2001
      Consulter le PDF
      Consulté en février 2009.

       

      http://www.healthandfood.fr/article/1309/show

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