•    
    Pour 8 personnes
    Temps de préparation : 20 min
    Temps de cuisson : 25 min
     


    Ingrédients :

     
    • Pâte feuilletée
      • 500 g de farine complète de petit épeautre
      • 4 c à s. de graines de lin
      • 2 c à s. de purée d’amande
      • 6 cl d’huile d’olive
      • 10 cl d’eau
      • 2 pincées de sel
    • Crème pâtissière
      • 25 cl de lait d’amande
      • 1 oeuf
      • 25 g de sucre de canne complet
      • 1 c à s. de crème de soja
      • 20 g de fécule de maïs
      • 1 c à s. de fleur d’oranger
    • Crème d’amande
      • 125 g de poudre d’amande
      • 75 g de sucre de canne complet
      • 1 oeuf
      • 100 g de compote de pommes sans sucre
    • 3 poires


    Recette :

    1. Pâte feuilletée : Mélanger tous les ingrédients (à la main ou au robot) en finissant par incorporer l’eau petit à petit. Faire une boule et laisser reposer 30 min.
    2. Crème pâtissière : Faire chauffer le lait et la fleur d’oranger dans une casserole. Dans un bol, mélanger l’oeuf avec le sucre puis ajouter la crème et la fécule. Verser le lait dans le bol, bien mélanger et remettre dans la casserole à feu moyen. Remuer jusqu’à ce que le mélange s’épaississe. Étaler sur une plaque de cuisson et laisser refroidir au réfrigérateur.
    3. Crème d’amande : Mélanger tous les ingrédients ensemble. Ajouter ensuite la crème pâtissière et bien mélanger.
    4. Éplucher les poires et les couper en lamelles.
    5. Séparer la pâte en 2 parts égales. Étaler en 2 disques de 25 cm de diamètre environ.
      Sur le premier,  placer les poires puis recouvrir du mélange de crèmes en laissant 1 cm d’espace avec le bord de la pâte. Humidifier légèrement ce dernier à l’aide d’un pinceau. Recouvrir de la 2e pâte et souder les bords à l’aide de vos doigts ou d’une fourchette.
    6. Réaliser de légères esquisses  (une rosace par ex.) sur la pâte à l’aide d’un couteau pointu, sans la percer. La dorer au pinceau avec un jaune d’oeuf.
    7. Enfourner 5 min à 220°C puis 20 min à 190°C.
    8. Note : vous pouvez également faire des parts individuelles en réalisant des petits cercles dans la pâte.


    Pour une version sans gluten, vous pouvez remplacer le petit épeautre par une farine de riz par exemple.

     

    Recette publiée avec l'aimable autorisation du site Naturacoach..

     

    http://www.lactolerance.fr/content/82-galette-des-rois-sans-lactose?

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  • La maladie de Parkinson entraîne toute une série de symptômes, moteurs et non moteurs, qui rendent le quotidien plus difficile à gérer. Ces difficultés peuvent notamment concerner les loisirs et plus particulièrement voyager. Il est toutefois important d’avoir à l’esprit que malgré les symptômes de la maladie, il est souvent possible, pour la personne qui en est atteinte, de partir en voyage. Bien entendu, ce départ demande une certaine organisation qui contribuera au bon déroulement du séjour. Par ailleurs, s’évader, changer d’air s’avère souvent très bénéfique, aussi bien sur le plan physique que psychologique, pour la personne atteinte de la maladie, mais aussi pour ses proches.

    Dans les lignes qui suivent nous passeront en revue quelques conseils destinés aux personnes atteintes de la maladie de Parkinson et à leurs proches souhaitant voyager. Nous vous donnerons ensuite quelques informations liées notamment aux mesures sociales qui concernent les transports et aux associations qui organisent des voyages.

    Conseils/suggestions pour voyager :

    Généralités :
    - consultez votre médecin
    généraliste et/ou neurologue avant de partir en voyage (afin de refaire, si nécessaire, un bilan médicamenteux ; afin de savoir s’il n’y a pas de contre-indications médicales en ce qui concerne le voyage)
    - renseignez-vous sur une éventuelle assistance médicale sur le lieu de séjour
    - prévoyez un séjour qui ne soit pas trop long (quelques jours plutôt que quelques semaines pour éviter une fatigue trop importante)
    - prévoyez un séjour comportant des déplacements limités sur place (étant donné la fatigue, les crampes…)
    - séjournez dans un établissement disposant de toutes les facilités (wc accessibles et dans la chambre, ascenseur, chambre au rez-de-chaussée, douche…)
    - si vous êtes vite fatigué(e) choisissez des croisières en bateau, des ballades en calèche plutôt que de longues marches épuisantes
    - si vous optez pour un long voyage, faites-le en plusieurs étapes
    - voyagez accompagné(e)
    - emportez avec vous un carnet contenant les coordonnées du médecin, de l’assurance, des personnes à contacter en cas d’urgence…
    - gardez sur vous une carte de membre de l’association ou tout autre document attestant que vous êtes atteint(e) de la maladie de Parkinson
    - éviter les destinations très chaudes et très froides

    Médicaments :
    - prévoyez deux, voire trois doses supplémentaires de médicaments
    - ayez une dose supplémentaire de médicaments sur vous
    - gardez une bouteille d’eau à portée de main pour la prise de médicaments
    - choisissez un lieu de séjour à proximité d’une pharmacie, d’un hôpital…
    - renseignez-vous au près de votre neurologue et/ ou médecin généraliste, si vous pouvez trouver le même médicament à l’étranger(le nom de celui-ci peut-être différent)
    - renseignez-vous sur la possibilité d’importation du médicament sur base d’une ordonnance belge
    - notez dans un carnet tous les médicaments pris et portez-le sur vous
    - si nécessaire, utilisez un pilulier électronique ou tout appareil susceptible de vous informer de l’heure de la prise de médicaments (ex : GSM, montre…)

    En voiture :
    - faites des arrêts fréquents afin d’éviter de vous endormir au volant, mais aussi pour vous dégourdir les membres
    - divisez le chemin à parcourir en plusieurs étapes

    – ne roulez pas seul(e), faites-vous accompagner par un autre conducteur

    En avion
    - choisissez un vol sans
    escale
    - renseignez-vous sur la possibilité de monter en premier dans l’avion et de descendre en dernier pour éviter la foule et la file d’attente
    - placez les médicaments
    dans le bagage à main
    - demandez un accompagnateur à l’aéroport (pour atteindre le check-in, l’avion, aider dans les déplacements, guider…)
    - une fois dans l’avion
    préférez un siège à proximité des toilettes

    En car et/ou en train :
    - choisissez une place à proximité des toilettes et de la porte de sortie
    - demander la présence d’un accompagnateur qui vous aidera à monter et à descendre

    Remarque : les quelques conseils cités ci-dessus concernent pour l’essentiel les personnes atteintes de la maladie de Parkinson ; de ce fait, ils doivent être complétés par d’autres considérations d’ordre général destinées au grand public, ex : l’alimentation, les vaccins, la tenue vestimentaire…

    Transports
    Si vous souhaitez voyager en Belgique, il existe des mesures sociales visant à réduire le coût des déplacements : Carte d’accompagnateur gratuite

    Conditions :
    ð Réduction d’autonomie de 12 points au moins,
    Allocation d’intégration de catégorie 3 ou + Invalidité d’au moins 80 % ð Invalidité de 50 % découlant directement des membres inférieurs

    Avantage :
    ð Voyager en compagnie d’une autre personne sur la base d’un seul titre de transport.

    • Comment faire?
    La carte peut être obtenue dans n’importe quelle gare ou par courrier à la SNCB.
    Sur base de l’attestation de handicap

    Carte de réduction Intervention Majorée (ex-VIPO)

    • Conditions :
    Avoir droit à l’intervention majorée dans les soins de santé ou justifier les revenus modestes de votre ménage (les revenus imposables bruts du ménage ne peuvent dépasser 15.063,45 euros/an, augmentés de 2.788,65 euros par personne à charge)

    Avantage
    L’intervention majorée est valable pour la personne concernée ainsi que pour les personnes qui sont à sa charge. Sur présentation de cette carte, une réduction de 50 % vous est accordée à l’achat de billets du trafic intérieur, en 2e classe.

    Comment faire ?
    Demander auprès de votre mutuelle une attestation que vous remettrez, lors de la demande de la carte, dans la gare de votre choix. (Renseignez-vous auprès de votre mutuelle si vous remplissez les conditions pour l’obtention du statut « Intervention Majorée »)

    Associations
    Il existe des associations susceptibles de vous aider à organiser votre séjour, en voici quelques exemples :

    ASBL Evasion
    Elle vous propose des loisirs et des séjours de vacances adaptés pour personnes jeunes et adultes souffrant d’un handicap. Sur demande, l’ASBL peut aussi organiser des séjours plus spécifiques avec encadrement qualifié.

    Contact :
    Tel/Fax : 02/366 02 23
    GSM : 0484/91 73 99 (Karim Bouazza) ou 0476 21 72 80  (Monique Rousseau)
    E-mail : evasionsasbl@hotmail.com
    site : http://www.evasionsasbl. net/

    ASBL Décalage
    Son objectif est de permettre aux personnes valides et moins
    valides de se rencontrer au travers de voyages ou d’activités de loisirs. L’ASBL organise aussi bien des séjours de groupes que des voyages « à la carte ».

    Contact :
    Tél/Fax : 02/ 772.19.52 02/772.19.52
    E-mail : info@decalage.be
    Site : http://www.decalage.be

    Mutualités
    Certaines mutualités proposent également des services adaptés.
    Renseignez-vous.

    Tourisme en Belgique
    Guides disponibles en prêt au service bibliothèque de l’ APK.

    Marcin Szreder

    Date de l' article: 12 octobre 2010

     

    http://www.parkinsonasbl.be/voyager-avec-la-maladie-de-parkinson/#.VKgz_yuG98E

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  • Un sauna bien chaud peut détendre énormément, surtout en période de frimas. Mais comment en profiter sans risque ? Voici dix conseils pour vous y aider.

     

     

    Dix conseils pour profiter d'un sauna sans risque

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  • Recette bio : biscuits croquants vegan aux noisettes sans gluten

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    • Râper les zestes / I.G.Mélange avec les oeufs / I.G.Délayage de la fécule de maïs / I.G.Ingrédients pour la crème au citron / I.G.Crème au citron / I.G.
     

     

     

     

     

    Préparation : 15 minutes
    Cuisson : 5 minutes

    Ingrédients : 

    Pour 5 à 6 personnes

    • 1 cuillère à soupe de fécule de maïs (Maïzena®)
    • 4 œufs
    • le zeste râpé de 2 citrons
    • le jus de trois citrons
    • 200 g de sucre en poudre (20gr édulcorant)
    • 25 cl d’eau

    1 - Dans une casserole, délayer la fécule de maïs avec l’eau.

    2 - Battre les œufs et les ajouter à la fécule de maïs délayée. Ajouter le sucre.

    3 - Presser les citrons, râper le zeste et le mélanger à la préparation avec le jus.

    4 - Porter à ébullition et faire cuire 3 minutes à feu doux.

    5 - Laisser refroidir, puis placer au réfrigérateur.

    Régalez-vous !

    Les petits conseils d’Eloïse 

    Vous pouvez servir accompagné des biscuits sablés aux graines d’ortie.

     

    http://www.gerbeaud.com/cuisine/creme-citron,1008.html?utm_campaign=ML286&utm_medium

     

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  • Beaucoup l'ignorent mais de nombreux aliments de notre quotidien possèdent la capacité de soutenir et renforcer notre système immunitaire. Ils ont en effet des propriétés bactéricides et antivirales et permettent au système immunitaire d'être plus efficace. Pour vous préparer à cette période de grand froid et pour minimiser les risques de tomber malade, nous avons sélectionné pour vous les 10 aliments qui boosteront votre système immunitaire pour l'hiver.

    Regardez les photos 

    En savoir plus sur:

    http://weekend.levif.be/lifestyle/culinaire/10-aliments-pour-booster-votre-systeme-immunitaire/diaporama-normal-358399.html
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  •  

     

    L'équipe de Diab Bruxelles vous souhaite de passer de joyeuses fêtes entourés de ceux que vous aimez .

    Je remercie particulièrement Dan pour son aide précieuse.

     

     

     

    Malik notre mascotte

     

     

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  • III. La glycémie est régulée par des hormones pancréatiques

    A) Mise en évidence du rôle du pancréas dans la régulation de la glycémie

    A la fin du XIXème siècle, une expérience d'ablation du pancréas chez un animal à jeun a montré que sans pancréas la glycémie augmente notablement.

    L'ablation du pancréas entraîne une augmentation de la glycémie
    L'ablation du pancréas entraîne une augmentation de la glycémie

    Au début du XXème siècle, Banting et Best  injectent des extraits de pancréas à un chien auquel ils avaient préalablement retiré le pancréas. Cela a fait notablement baisser la glycémie du chien.

    Ces expériences montrent que, malgré le fait que le pancréas ne stocke ni ne libère de glucose dans le sang, il joue un rôle essentiel dans la régulation de la glycémie. Le mécanisme de régulation implique des messages chimiques régis par le pancréas.


    B) Le pancréas est un organe endocrine

    L'observation au microscope du pancréas montre la coexistence de deux ensembles de cellules dans celui-ci :
    - les cellules des acini qui constituent l'essentiel de la masse du pancréas. Elles sécrètent du suc digestif déversé par des canaux collecteurs dans l’intestin ; c’est la fonction exocrine du pancréas.
    - le reste (1 à 5%) est constitué de minuscules amas cellulaires dispersé entre les acini : les îlots de Langerhans. Ces îlots sont dépourvus de canaux mais irrigués par des capillaires sanguins. Ce sont ces îlots de Langerhans qui sécrètent les hormones régulant la glycémie : c’est la fonction endocrine du pancréas.

    Cellules du pancréas
    Cellules du pancréas

    Une observation plus poussée des îlots de Langerhans révèle que ceux-ci contiennent 2 types de cellules :
    - les cellules α à la périphérie,
    - les cellules β au centre.
    Le pancréas sécrète deux hormones : l’insuline et le glucagon.
    L'insuline est fabriquée par les cellules β et le glucagon est fabriqué par les cellules α. Les îlots de Langerhans étant richement vascularisés, ces cellules libèrent directement les hormones dans le sang.

    Le pancréas a donc une double fonction : la sécrétion d'enzymes digestives et la fabrication d'hormones libérées dans le sang permettant la régulation de la glycémie.


    C) L’insuline est une hormone hypoglycémiante

    Cette hormone a été découverte en 1922 ; les cellules β, qui sont en centre des îlots de Langerhans, sont des capteurs de glycémie, c'est-à-dire elles sont directement sensible à la glycémie.

    Les cellules β sécrètent l’insuline, qui est un polypeptide de 51 acides aminés : plus la glycémie augmente, plus la libération d’insuline augmente.

    L’insuline sanguine n’agit que sur des cellules possédant des récepteurs protéiques spécifiques dans leur membrane plasmique : ce sont des cellules cibles. L’insuline ne pénètre pas dans ces cellules.

    L’insuline agit sur des très nombreuses cellules cibles :
    - cellules hépatiques,
    - cellules musculaires,
    - cellules des tissus adipeux (les adipocytes),
    - plus d’autres organes, sauf les cellules du système nerveux.

    L’insuline a plusieurs rôles :
    - favoriser la pénétration du glucose dans le foie,
    - favoriser son utilisation dans la respiration cellulaire dans les muscles,
    - stimule la glycogénogenèse et inhibe la glycogénolyse (=> stockage du glucose sous forme de glycogène accru dans le foie),
    - stimule la lipogenèse à partir du glucose et inhibe l'hydrolyse des graisses.

    De façon générale, l'insuline favorise donc le stockage du glucose et favorise son utilisation => elle fait donc baisser le taux de glucose dans le sang. L'insuline fait donc baisser la glycémie : c'est une hormone hypoglycémiante. C'est la seule hormone hypoglycémiante que l’organisme possède.


    D) Le glucagon est une hormone hyperglycémiante

    Les cellules α, situées à la périphérie des îlots de Langerhanss sont aussi des capteurs de la glycémie.

    Les cellules α sécrètent du glucagon (polypeptides de 29 acides aminés). Plus la glycémie baisse, plus la libération de glucagon augmente.

    Le glucagon se fixe également sur des récepteurs spécifiques sur les membranes des ces cellules cibles, qui sont uniquement des cellules hépatiques.

    Le glucagon fait augmenter la glycémie => c'est une hormone hyperglycémiante.

    Le glucagon agit en stimulant la glycogénolyse => augmentation de la libération du glucose dans le sang.
    Remarque : Le corps possède d’autres hormones hyperglycémiantes comme l’adrénaline, le cortisol…


    E) Insuline et glucagon sont des hormones antagonistes

    Lorsque la glycémie est aux alentours de 1 g.L-1, les sécrétions d’insuline et de glucagon sont basses : c’est ce qu’on appelle des sécrétions basales.

    Si la glycémie augmente, le taux d’insuline augmente, le taux de glucagon diminue, le rapport insuline/glucagon devient très important, et du glucose est mis en réserve.

    Si la glycémie diminue, c’est l’inverse.

    Le message n’est pas l’hormone (c’est le messager) mais la concentration de l'hormone dans le sang : le message hormonal est donc codé en amplitude.
    Les hormones sont transportées dans le sang et n'agissent que sur certaines cellules de l'organisme, ce sont les cellules cibles. Ces cellules disposent de récepteurs aux hormones, situés sur leur membrane plasmique. Dans le foie par exemple, la liaison entre l'hormone et son récepteur active les enzymes qui vont catalyser la synthèse (insuline) ou la dégradation (glucagon) du glycogène, entraînant ainsi le stockage ou la libération du glucose.

    Une hormone est donc une molécule secrétée à faible concentration dans le milieu intérieur par une glande endocrine, déversée dans le sang et qui se fixe sur des récepteurs spécifiques de ses cellules cibles dont elle modifie l’activité selon sa concentration.






    IV. La glycémie : un système autorégulé

    L'homéostasie est la capacité que peut avoir un système à conserver son équilibre de fonctionnement en dépit de contraintes extérieures.

    Ici, le milieu intérieur (sang + lymphe) doit garder sa glycémie constante (à environ 1 g.L-1) en dépit des périodes de repas impliquant un apport rapide et massif de glucose et des périodes de jeûne durant lesquels il n'y a plus d'apport extérieur de glucose alors que l'organisme en consomme. C'est la valeur de consigne.

    La glycémie est autorégulée : c’est sa propre variation qui déclenche les mécanismes la ramenant à sa valeur de référence. Cette régulation peut être modélisée par un schéma :
    - le système réglé : la glycémie, à 1 g.L-1.
    - un système réglant, qui se met en fonctionnement après toute variation du système réglé. Ce système inclut des capteurs de glycémie (îlots de Langerhans => cellules α et β), des organes effecteurs qui obéissent aux messages hormonaux de l'insuline et du glucagon  qui vont ramener la glycémie à sa valeur de référence.


    La glycémie, un système autorégulé
    Schéma récapitulatif : la glycémie, un système autorégulé



    Conclusion

    Chez une personne en bonne santé, la glycémie est toujours comprise entre 0.8 et 1.2 g.L-1 dans le plasma sanguin. C'est l'homéostasie glycémique.

    Le foie est capable de synthétiser du glycogène à partir du glucose. Le glycogène est une grosse molécule permettant de stocker le glucose.

    La glycémie est un système autorégulé :
    - une augmentation de la glycémie est détectée par des capteurs  des cellules β situées dans les ilots de Langerhans dans le pancréas et entraîne la sécrétion de l'insuline par ces cellules β. L'insuline est transportée dans le sang et agit sur les organes effecteurs (foie, muscles, tissus adipeux) pour augmenter le stockage du glucose, et en inhiber la libération.
    - une diminution de la glycémie est détectée par des capteurs  des cellules α situées dans les ilots de Langerhans dans le pancréas et entraîne la sécrétion du glucagon par ces cellules α. Le glucagon est transporté dans le sang et agit sur les organes effecteurs (foie, muscles, tissus adipeux) pour augmenter la libération du glucose, et en inhiber le stockage.

    Ces mécanismes permettent de maintenir la glycémie à une valeur comprise entre 0.8 et 1.2 g.L-1.



     

    http://www.svt-biologie-premiere.bacdefrancais.net/regulation-glycemie.php

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  • Le glucose est une molécule essentielle pour le fonctionnement cellulaire car elle est la principale source d'énergie. Fournie par l'alimentation, elle pénètre dans l'organisme au niveau de l'intestin et est distribué dans tout l'organisme grâce au sang. La concentration de glucose dans le sang (la glycémie), chez une personne en bonne santé, est toujours comprise entre 0.8 et 1.2 g.L-1 dans le plasma sanguin. C’est ce qu’on appelle une constante physiologique (physiologique : études des fonctionnements des organes).



    I. La glycémie est une variable régulée

    La glycémie (= concentration de glucose dans le sang) est sans cesse remise en question au cours d’une journée, mais est aux toujours comprise entre 0.8 et 1.2 g.L-1 dans le plasma sanguin, c'est l'homéostasie glycémique.

    A) Après un repas, la glycémie augmente transitoirement

    Après les repas chez une personne en bonne santé, le glucose provenant de la digestion des glucides de l'alimentation traverse les parois de l’intestin avec les autres nutriments et passe dans le sang (au niveau de villosités intestinales).

    Pourtant la glycémie augmente très peu (quelques dixièmes) et elle revient très vite à environ 1 g.L-1, ce qui montre que le glucose en excès est retiré très vite du sang.

    Glycémie au cours d'une journée chez  une personne en bonne santé
    Glycémie au cours d'une journée chez une personne en bonne santé

    B) Entre les repas, la glycémie baisse très peu

    Le glucose est puisé dans le sang par toutes les cellules de l’organisme et est utilisé comme source d’énergie (c’est la respiration cellulaire).

    Glucose + O2 =========> CO2 + H2O + énergie
    C6H12O6 + 6 O2 ============> 6 CO2 + 6 H2O + énergie

    L'organisme utilise environ 10 à 15 g de glucose par heure s'il est au repos complet, et beaucoup plus s’il fait une activité.

    Le glucose du sang est donc sans cesse utilisé par les cellules qui l'utilisent comme principale source d'énergie (les cellules nerveuses et les hématies utilisent exclusivement du glucose en source d'énergie), pourtant la quantité de glucose ne diminue que très légèrement après les apports des repas. Le sang est donc sans cesse réalimenté en glucose.

    Même après une nuit de jeûne, la glycémie ne diminue que jusqu’à 0,8 g.L-1, ce qui prouve sa constance.


    C) Une hypoglycémie ou une hyperglycémie ont de graves conséquences

    Hypoglycémie : glycémie inférieure à la normale

    L’organisme met tout en œuvre pour éviter l’hypoglycémie, qui peut causer des dommages irréversibles au cerveau.
    En dessous de 0.6 g.L-1, le manque de glucose pour les cellules nerveuses entraîne des troubles divers : tremblements, sueur, pâleur...)
    En dessous de 0.5 g.L-1, le manque de glucose pour les cellules nerveuses entraîne des convulsions, un coma, lésions cérébrales puis la mort si la situation dure trop longtemps.

    Hyperglycémie : glycémie supérieure à la normale

    L’hyperglycémie est dangereuse à long terme : elle cause des troubles vasculaires (durcissement des vaisseaux sanguins), des troubles rénaux, oculaires… caractéristiques d’un diabète.

    Le maintien d'une glycémie entre 0.8 et 1.2 g.L-1 dans le plasma sanguin est donc une nécessité vitale pour l'organisme. Le maintien de cette glycémie met en jeu des mécanismes de régulation.

     

    II. Le foie est le principal organe agissant directement sur la glycémie

    A) Le rôle fondamental du foie dans la glycémie

    Appareil digestif
    Rappel : l'appareil digestif de l'homme

    Les expériences de Claude Bernard, notamment celle dite du "foie lavé" (1855) ont permis de préciser le rôle du foie.  Claude Bernard démontré que le foie est capable de libérer du glucose dans l'organisme.
    Le foie est également capable de produire du glucose à partir de molécules de nature différente (comme des acides gras ou des acides aminés).

    Grâce à l'administration de glucose radioactif, il est possible de suivre le devenir du glucose dans l'organisme. Une partie est directement consommée par les cellules, mais une autre partie est stockée dans le foie.


    B) Après un repas, le foie met du glucose en réserve

    Les vaisseaux sanguins irriguant les intestins (veine porte-hépatique) se dirigent ensuite vers le foie avant d’aller vers le cœur. Après un repas, le glucose passé dans le sang au niveau de l'intestin est en excès dans les vaisseaux sanguins au niveau de l'intestin, mais va être prélevé par le foie et polymérisé en glycogène grâce  des enzymes : c’est le processus de glycogénogenèse (polymérisation du glucose en glycogène, une macromolécule ayant une structure différente de celle de l’amidon).

    n glucose == (enzyme : glucokinase) ==> n glucose-phosphate == (enzyme : glycogène synthétase) ==> glycogène

    Le glycogène est ce qu’on appelle une macromolécule de réserve (de la famille des glucides), que l’on trouve sous forme de pelote (petits grains) dans le cytoplasme des cellules hépatiques. Au maximum, le foie contient environ 100 g de glycogène.

    D’autres tissus peuvent aussi faire des réserves de glucose :
    - les tissus musculaires : sous-forme de glycogène,
    - les tissus adipeux (graisse) : sous forme de triglycérides (lipides).


    Remarque : Chez l’homme (contrairement à chez la souris), le glucose est transformé par le foie en triglycérides, qui seront ensuite stockés dans des cellules adipeuses (les adipocytes) : c’est ce qu’on appelle la lipogenèse.


    C) Le foie apporte du glucose au sang lorsque la glycémie baisse

    Entre les prises alimentaires lorsque la glycémie diminue, le foie hydrolyse petit à petit ses réserves de glycogène pour les transformer en glucose grâce  des enzymes, et libère ainsi du glucose dans le sang qui va soutenir la glycémie : c’est ce qu’on appelle la glycogénolyse.

    glycogène == (enzyme : glycogène phosphorylase) ==> n glucose == (enzyme : glucose phosphatase) ==> n glucose-phosphate
    Les muscles aussi effectuent la glycogénolyse, mais il garde le glucose formé pour leur usage propre, ce qui permet d’économiser le glucose du sang.

     Les cellules adipeuses peuvent aussi hydrolyser leurs triglycérides : c’est ce qu’on appelle la lipolyse.

    triglycéride + eau ===== (enzyme) =====> glycérol + 3 acides gras (A.G.)

    Les triglycérides ne peuvent pas se retransformer en glucose, mais certains organes, comme le cœur ou les reins, sont capables d’utiliser les A.G. comme nutriments énergétiques à la place du glucose (en cas d’hypoglycémie), ce qui permettra d’économiser le glucose pour le cerveau.

    En cas de jeûne extrême, le foie est capable, par l’intermédiaire d’enzymes, de transformer d’autres nutriments en glucose (glycérol ou protéines) : c’est ce qu’on appelle la néoglucogenèse.

    Bilan : Seul le foie est capable de sécréter du glucose dans le sang.


    Synthèse et dégradation du glycogène dans les cellules hépatiques
    Synthèse et dégradation du glycogène dans les cellules hépatiques

     

    http://www.svt-biologie-premiere.bacdefrancais.net/regulation-glycemie.php

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