Des alertes vous indiquent quand vous êtes en hyperglycémie ou en hypoglycémie
Votre système Dexcom ONE peut vous alerter dès que votre glycémie se situe en dehors de vos seuils d'hyperglycémie et d'hypoglycémie prédéfinis, afin que vous puissiez prendre des mesures. Vous pouvez personnaliser les alertes et même retarder la première alerte d'hyperglycémie.
Découvrez le tout nouveau livre concocté par le conseil diététique de l’Association ! Celui-ci vous propose de délicieuses recettes issues de 52 semaines de menus saisonniers mais aussi de précieux conseils pour structurer vos repas et vous faciliter la tâche en cuisine.
Loin de se lamenter sur son sort, Eddy Piron apprend à vivre avec son diabète. L'auteur et journaliste marcinellois publie" L'Odyssée de la Betterave": un récit auto-diabétique !
"L'Odyssée de la Betterave" format poche. 129p. par Eddy Piron, aux éditions du Basson. 10 euros. www.editionsdubasson.com
charleroi.blogs.sudinfo.be/
Achat du livre au Rat Conteur
Adresse : Rue Saint-Lambert 116, 1200 Woluwe-Saint-Lambert
Dans son film "Pour quelques barres de chocolat", Vanessa raconte le quotidien d'enfants diabétiques. Une expérience introspective pour cette chargée de production qui avait été diagnostiquée de cette maladie à l'âge de 7 ans.
We Are Patients.
http://wearepatients.com/diabete/11738-11738/
On peut acheter le Film documentaire sur Amazon et à la Fnac
LIVRES SUR L'ALLERGIE
Le Dr Philippe Auriol, fondateur de ce site, y va lui aussi de son livre de vulgarisation sur les allergies avec Véronique Olivier de l’Afpral :
http://www.allergique.org/article559.html
Dr Dominique Château-Waquet
Le temps des pollens – Guide de l’allergie aux plantes
par le Dr Michel Miguères, Corinne Brossard et Laurence Ladevie.
Mes petits plats pour bébés allergiques
par Véronique Olivier et le Docteur Philippe Auriol
Les allergies en 200 questions
Docteur Catherine Quéquet
L’allergie alimentaire
Drs Fabienne Rancé et Jean-Jacques Braun
LA CHIRURGIE DE L’OBÉSITÉ POUR MIEUX SOIGNER LE DIABÈTE DE TYPE 2
Praticable en toute saison, la marche nordique est une activité physique très en vogue. Originaire de Finlande, c'est le sport idéal si vous n’avez pas pratiqué d'activité physique depuis longtemps. La marche nordique était, à la base, une méthode d’entraînement estivale des compétiteurs de ski nordique. Adaptée...
www.eneosport.be/
A l'âge de six ans, Quentin Valognes s'est découvert son principal adversaire : le diabète de type 1
DAILY SCIENCE est un nouveau média belge quotidien de vulgarisation scientifique et de diffusion des connaissances. Il utilise les nouveaux outils électroniques « nomades » pour diffuser ses contenus. C’est un « pure-player » : il ne diffuse ses informations que de manière digitale.
DAILY SCIENCE traite de la recherche, de la science et de l’innovation, essentiellement en Belgique mais aussi en Europe et ailleurs dans le monde.
Il s’intéresse à toutes les sciences: santé, innovation, environnement, sciences humaines et économiques, astronomiques… Il est réactif, multimédia, récréatif, convivial.
L’accès à DAILY SCIENCE est entièrement gratuit. Pourquoi ? Afin d’offrir l’accès le plus large possible à la connaissance, éveiller l’intérêt pour la science, la recherche et l’innovation, doper la visibilité des cerveaux à l’oeuvre en Belgique, susciter un engouement pour les études et les métiers dans les multiples disciplines liées aux progrès des savoirs. Le tout de manière accessible et agréable.
Le financement de cette initiative est assuré par des soutiens publics, académiques et le mécénat privé. Bien entendu, les partenaires de Daily Science n’interviennent nullement dans nos choix rédactionnels. Mais si nous parlons volontiers d’eux dans notre média, c’est tout simplement parce qu’ils comptent parmi les acteurs majeurs de la science, de la recherche et de l’innovation dans le pays.
Un mot enfin sur notre équipe. La rédaction de DAILY SCIENCE se compose de journalistes scientifiques. Elle est pilotée par Christian Du Brulle, journaliste professionnel attaché précédemment au journal Le Soir, à Bruxelles. DAILY SCIENCE s’appuie aussi sur les apports de chroniqueurs invités.
Notre ambition est à la fois simple et terriblement compliquée. Aider nos lecteurs à mieux comprendre et apprécier la science d’aujourd’hui. En particulier celle qui foisonne dans nos universités, nos centres de recherches, nos entreprises, qu’il s’agisse de découvertes, de progrès, de politiques de la Recherche ou de toutes autres approches, parfois ludiques mais toujours susceptibles d’entraîner un certain « nivellement par le haut ».
Bonne lecture !
http://dailyscience.be/
Fan(e)s de Carotte Actualités
www.fanesdecarotte.be/
Vous pouvez le faire sans Lancettes
www.freestylediabete.fr/
FreeStyle Libre : Pourquoi se piquer quand on peut scanner2 ?
Avec le lecteur FreeStyle Libre, un simple scan du capteur, appliqué sur la partie supérieure de l’arrière de votre bras, vous permet de contrôler votre taux de glucose. Vous êtes libéré des inconvénients et de la douleur répétée des glycémies au bout des doigts3.
Rupture de stock en France et L'INAMI n'a pas encore donné son feu vert.
Le diabète n’est pas une maladie honteuse. S’il est une maladie chronique que l’on se doit de partager avec son entourage, c’est bien celle-là. Il faut avertir les proches, famille ou collaborateurs professionnels, afin que l’on puisse vous aider en cas d’hypoglycémie.
Éduquer un diabétique, c’est aussi éduquer son entourage à dépister les signes d’alarme d’une hypoglycémie (malaise, troubles du comportement, agressivité, refus de manger, nausées…).
Tous ces signes peuvent être en rapport avec une hypoglycémie qui, par son caractère même faussera votre jugement, mais alertera votre entourage. Celui-ci vous aidera à absorber du sucre ou des boissons hyperglucidiques, voire, si votre conscience est altérée, vous faire une injection de glucagon en attendant l’intervention médicale.
Malik est décédée subitement, nous avons perdu un membre de notre famille.
Elle sera enterrée dans notre jardin sous un figuier.
Qui sommes-nous ?
HELP ANIMALS……
UN REFUGE PAS COMME LES AUTRES !
Créé il y a plus de 30 ans (janvier 1981), Help Animals a voulu apporter un « plus » en matière de protection animale et ne s’est jamais écarté de son objectif.
http://www.helpanimals.be/index.php/fr/
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L'Apithérapie
Pour traiter une tendinite, par exemple, deux ou trois séances de deux à dix piqûres suffiraient. Pour un trouble grave, comme la sclérose en plaques, le traitement pourrait s'échelonner sur une très longue période et nécessiter deux traitements par semaine, à raison de 25 à 30 piqûres chaque fois. Puisque l’apithérapie n’est pas une technique officiellement reconnue, pour connaître la « posologie », vous devrez vous en remettre à une personne ayant déjà expérimenté l’approche. Il est aussi possible de contacter un « thérapeute » par l’entremise d’un des regroupements d’adeptes de l’apithérapie (voir Sites d’intérêt).
Ma motivation principale était de rencontrer des personnes qui vivent ou ont vécu la même chose que notre famille
Association des Parents de Jeunes Diabétiques soignés à l’UCL - 3D "Diabète -Défi -Dialogue"
Contact : Véronique Baecke-Cappart au 0476/48 47 22
L'Association 3D pour "Diabète-Défi-Dialogue" regroupe des parents d'enfants et de jeunes diabétiques de type 1 soignés aux Cliniques universitaires Saint-Luc et de Mont-Godinne (UCL). L’Association prodigue entraide et soutien aux familles. Rencontres avec deux de ses bénévoles, Véronique Cappart et Sylvie Frippiat.
Une nouvelle stratégie pour traiter la cataracte infantile
Le cristallin est une lentille souple et bombée, située à l'arrière de l'iris. Elle permet de focaliser les rayons lumineux sur la rétine. Normalement, le cristallin est transparent et laisse donc parfaitement passer la lumière : l'image obtenue est nette.
www.allodocteurs.fr
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Complications
Les complications associées au diabète à long terme affligent une proportion importante des diabétiques : environ 4 sur 10 en souffrent, indépendamment du type de diabète.
Un taux de glucose sanguin (ou glycémie) trop élevé, même de façon périodique, peut occasionner avec le temps de graves problèmes de santé.
Plus le diabète apparaît tôt dans la vie, plus le risque de complications s’accroît. Il est cependant tout à fait possible de retarder ou de prévenir la majorité des complications par un contrôle strict de la glycémie.
Un diabète non diagnostiqué ou mal contrôlé peut aussi entraîner de graves complications aiguës, qui sont des urgences médicales.
Les enzymes sont des protéines permettant d’accélérer les réactions à l’intérieur de l’organisme sans se modifier elles-mêmes et sans modifier les composants qui participent à cette réaction.
Sans elles, certaines réactions normales de l’organisme (température, acidité) ne pourraient pas avoir lieu à une vitesse suffisante.
Notre organisme est parfois incapable d’éliminer correctement l’excédent d’eau dans notre corps parce qu’il est « déréglé ». Ce phénomène peut être dû à un déséquilibre nutritionnel et dans certains cas, à un manque de protéines.
Avec le Guardian™ Connect, vous pouvez suivre votre glycémie à tout instant, en utilisant un appareil mobile compatible, comme un smartphone ou un iPod touch. Un coup d'œil à votre écran vous montrera l'évolution de votre glycémie. Vous pourrez également programmer des alertes hautes et basses afin d'être averti(e) en cas de risques d'hypo- ou d'hyperglycémie.
https://parlonsdiabete.com/guardian-connect
Ma ville Bruxelles
La Grand Place
Basilique
Trams
Parc du Cinquantenaire
Journée sans voiture
Le Thalys
Musée de la BD
Ligue Francophone Belge de Marche Nordique
La Marche Nordique est un sport relativement récent dans sa conception actuelle. Il s’agit plus particulièrement d’une marche sportive que l’on pratique avec des bâtons spécifiques. Les mouvements de base sont communs aux différentes formes de Nordic Fitness.
La pratique de la Marche Nordique améliore la condition physique ainsi que la posture.
La caractéristique particulière de cette activité sportive est sans aucun doute l'emploi actif des bâtons ainsi que l’amplification des mouvements de dissociation des ceintures scapulaires et pelviennes (épaules – bassin).
Ses caractéristiques en sont :
La marche alternée
L'usage des bâtons en coordination croisée
L'engagement du bâton de manière fonctionnelle
Le redressement du tronc de manière fonctionnelle
L'usage de toute l'amplitude de mouvement tronc-bras-bâtons
L'implantation du bâton avec un angle de 60°, de façon souple et décidée
Phase de poussée à plat sur la dragonne, main ouverte
Phase de retour main fermée
L'ajustement du pas à la taille du corps, du bâton et des jambes
Implantation du bâton au sol au niveau du centre de gravité
Maintien d'une force fonctionnelle sur le bâton (au travers de la dragonne) derrière le centre de gravité
Déplacement du bâton vers l'arrière avec une rotation minimale des épaules
Récemment opéré, Joël Robert est de retour à la maison
Ce n’est un secret pour personne, Joël Robert doit composer depuis plus de dix ans avec le diabète. Une maladie qui a fini par mener récemment à l’ampuation du pied droit du sextuple champion du monde de motocross. Une opération qui était devenue inévitable et dont le Hennuyer se remet heureusement bien. Il vient de rentrer chez lui et d’entamer son programme de revalidation. L’heure est donc enfin à l’optimisme et Joël devrait bientôt porter une prothèse dès qu’il aura complètement récupéré de l’opération.
L’ancienne star du motocross mondial a d’ailleurs de grands projets. Il projette en effet de s’envoler vers les Etats-Unis pour y devenir le conservateur du International Motocross Museum à Chicago. Un nouveau musée consacré au motocross qui proposera de nombreuses machines d’usine, dont certaines ayant été pilotées par Joël Robert.
Souhaitons donc à Joël un complet rétablissement et beaucoup de succès dans ce nouveau challenge !
Vous êtes patient ou proche d'un patient diabétique et souhaitez participer à l'amélioration de votre qualité de vie et de celle de toutes les personnes diabétiques ? Rejoignez le Diabète LAB,
Selon l'association de parents SOS Autisme, un nouveau-né sur 100 serait atteint de troubles du spectre de l'autisme (TSA) et "650.000 personnes, dont 250.000 enfants", seraient concernées en France. Dans un manifeste qu'elle veut remettre à François Hollande avant le 2 avril, l'association présente ses revendications pour améliorer la prise en charge des personnes autistes.
Une personne s'écroule brusquement devant un témoin. Elle a perdu connaissance et est souvent allongée au sol.
S’assurer qu’il n’existe aucun danger aux alentours, s’en protéger éventuellement afin d'éviter le surracident.
Constater immédiatement l’absence des signes de vie : la victime est inconsciente et ne respire plus.
La victime est inconsciente : elle n’émet aucun son quand on lui parle et n'a pas de réaction quand on lui demande de serrer la main.
Crier « à l’aide » si vous êtes seul pour avoir l’aide d’autres personnes.
JE COURS POUR MA FORME
LES ORIGINES DU NOM
Je Cours Pour Ma Forme est le nom d'un programme de promotion du sport dans les écoles qui a vu le jour en 1994. Cette année là, Patrick Dehaene, alors coordinateur du sport scolaire pour le Hainaut, souhaitait promouvoir une activité physique inter-écoles saine, pendant les heures scolaires : Je Cours Pour Ma Forme était né.
Aujourd’hui, plus de 80.000 enfants participent avec leur professeur d’éducation physique au jogging inter-écoles « Je Cours Pour Ma Forme », généralement organisé lors du mois d'octobr
www.jecourspourmaforme.com/fr/programme
Novi-chek : application pour jeune diabétique
http://www.interaction-healthcare.com/
Quand la flore intestinale joue avec notre mental
Des troubles neurodégénératifs, comme la maladie de Parkinson, semblent influencés par le microbiote.
Type 1 Running Team est une association de coureurs et de marcheurs composée exclusivement de diabétiques.
www.type1runningteam.org
Bientôt, les diabétiques n'auront plus à subir la piqûre d'insuline
Des chercheurs de l’université américaine de Santa Barbara en Californie ont pu concevoir des pilules de l’hormone insuline utilisée par les malades du diabète.
Ces pilules vont permettre à des millions de malades du diabète d'abandonner l’usage quotidien des seringues.
Certains malades se piquent jusqu’à 7 fois par jour ce qui occasionne des douleurs et une grande souffrance psychologique.
Les chercheurs de l’université ont mis au point un patch nanométrique à mettre au niveau de la paroi de l’estomac ce qui permettra la non-dissolution de l’hormone d’insuline pour qu’elle parvienne jusqu’aux vaisseaux sanguins.
Une fois commercialisées, les pilules permettront aussi de réduire la dose quotidienne d’insuline nécessaire pour les diabétiques. Ces pilules seront expérimentées dans un premier lieu sur les animaux puis dans un second lieu sur les malades humains.
Source : RT
www.shemsfm.net/fr/
Nouveaux livres
Teo Bontempi, membre d'une brigade luttant contre les violences faites aux femmes, succombe à l'hôpital après avoir été ...
Très bon
Maison du Conseil des Patients
Sont reprises ici les antennes régionales animées par des groupes de personnes diabétiques avec lesquels l’ABD collabore régulièrement dans le cadre de séances d’information ou de sensibilis
www.diabete-abd.be
Liens utiles
DÉPRESSION ET TROUBLES PSYCHOLOGIQUES
https://www.federationdesdiabetiques.org/
https://www.dexcom.com/fr-BE/node/54481Pour la Belgique et sans pompe.Dexcom G6 pour la France avec pompe https://s3.us-west-2.amazonaws.com/dexcompdf/OUS+Specific+PDFs/Dexcom-ONE/AW-00017-40_UG_DXONE_OUS_fr_MGDL.pdfhttps://www.hnpcc-lynch.com/le-diagnostic-du-syndrome-de-lynch-la-demarche-en-oncogenetique/douleurs-musculaires.comprendrechoisir.com/www.edulcorants.eu/Pour mieux vivre avec une maladie chroniquewww.ameli-sophia.fr
Plus sur la chirurgie des yeux
www.vryghem.eu/www.uclouvain.be/Obésité : le médicament dont la France ne veut pas obesite.com
www.afd.asso.fr/DIDOP Aide aux jeunes diabétiquesajd-diabete.fr/Manger du yaourt protège contre le diabète de type 2www.vulgaris-medical.com/Les allergènes alimentaireswww.economie.gouv.fr/Vieillir à vue d’œil www.doctissimo.fr/
leretouralaterre.fr
www.vaccination-info.be
www.mongeneraliste.be
PÂTE À CRÊPES SANS LAIT
www.espritsante.com/
Le thym traite la bronchite
www.passeportsante.net/fr
diabetebase.com/liens-utiles/
Guide parcours de soins Diabète de type 2 de l'adulte
www.has-sante.fr
parlonsdiabete.com
www.aptes-belgique.be
www.belnuc.be
Voyager quand on est malade
www.mutualistes.com
Je suis dialysé et je pars en vacances
www.idotourisme.com
montemedio.com
www.sport.be
Pourra-t-on soigner le diabète grâce au clonage thérapeutique ?www.futura-sciences.com/magazines/sante/info
Le statut de personne atteinte d’une affection chronique améliore l’accès aux soins
LA RÉTINOPATHIE DIABÉTIQUE ET LES MALADIES DES YEUX
Sports aquatiques
Journée Mondiale du diabète
La Journée Mondiale du Diabète, organisée par la Fédération Internationale du Diabète (FID) et soutenue par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), est la plus importante campagne mondiale de sensibilisation au diabète.
Le choix de la date...
La Journée Mondiale du Diabète est célébrée chaque année le 14 Novembre. Cette date a été choisie car c’est l’anniversaire de Frederick Banting qui, avec Charles Best, a pour premier développé la théorie à l’origine de la découverte de l’insuline en 1922.
La Prévention des chutes est un travail d'équilibre à travers des exercices spécifiques, afin d'aider les gens à prévenir les chutes et leurs possibles conséquences. Tous les aspects de l'équilibre sont abordés : équilibre statique, équilibre dynamique (travail sur la marche), travail postural, lecture du terrain, prévention des comportements à risque, relevé de chute…
Objectif - Améliorer les facteurs physiques pouvant influer sur l'équilibre· - S'approprier les connaissances pour prévenir la survenue de chutes · Diminuer la gravité des conséquences d'une chute · Sensibiliser à la nécessité de l'entretien physique à long terme · Reprendre confiance en soi.
Descriptif Cycle de 14 à 20 séances, d'une heure par semaine. Durant les sessions les participants, 12 au maximum, alternent le travail debout et le travail assis. Le but étant qu'ils améliorent leur équilibre et qu'ils apprennent les bonnes postures/bons gestes.
Public concerné · Les seniors vivant à domicile · Les personnes âgées, vivant en institution · Les personnes handicapées vieillissantes
Le 11 janvier 2012 – Alors que les spécialistes recommandent de consommer cinq fruits et légumes par jour, l’utilisation des pesticides en agriculture fait polémique. En effet, certains pesticides ont été reconnus toxiques pour l’homme. Consommer des fruits et légumes serait-il dangereux ?
Le point sur les pesticides
Les pesticides sont des substances chimiques ou des micro-organismes répandus sur les cultures afin d’éviter la prolifération d’organismes nuisibles.
Parmi les pesticides les plus utilisés en agriculture figurent :
Les fongicides, utilisés contre le développement des champignons parasites dans les végétaux.
Les insecticides, conçus pour tuer les insectes.
Les herbicides, employés pour détruire les végétaux non désirables (ou « mauvaises herbes »).
Sommes-nous en train de devenir paranoïaques ? Restrictions en tout genre, scandales sanitaires, sonnette d'alarme tirée sur de plus en plus de produits alimentaires… A en croire la multiplication des recommandations et commentaires négatifs en matière de nutrition (plus ou moins justifiés), passer à table en 2013 se ferait à nos risques et périls.
Appliquez du gel d'Aloe vera
aloe vera gel ampoulesVous devez toujours avoir dans votre pharmacie un peu de gel d'Aloe vera, ne serait-ce que pour soigner les éventuelles ampoules.
Pour soigner : Appliquer matin et soir du gel d'Aloe vera (acheté en pharmacie) sur l'ampoule percée ou non, et recouvrir d'un simple pansement adhésif. A faire pendant 2 ou 3 jours.
Ce remède peut être utilisé pour les ampoules des pieds et des mains.
Voir article
Vous accompagnez une personne malade ou dépendante ?
Vous apprenez à composer avec de nouveaux repères, à reconsidérer vos priorités et à vous familiariser avec le langage du médecin : c'est généralement malgré soi, dans l'urgence médicale et selon les élans du cœur que vous vous retrouvez « aidant ». Vous voulez savoir pour prévoir afin de pourvoir aux nécessités quotidiennes. Cette quête d'information est indispensable mais elle ne se conduit pas toujours facilement. Afin de mieux conduire votre recherche d'information, nous vous proposons une liste des questions à poser au médecin traitant.
La maladie :Quel est le nom exact de la maladie ?
Quelles sont les causes probables de son apparition ?
Quelles sont les thérapeutiques existantes ?
Une hospitalisation est-elle nécessaire ?
Comment la maladie peut-elle évoluer sous traitement et sans traitement ?
Quel impact la maladie peut-elle avoir sur la vie du patient et la mienne ?
Ces célébrités sont une source d'inspiration pour tous ceux qui sont atteints de diabète. Découvrez leurs visages (vous pourriez être surpris!) alors qu'elles partagent avec vous leur rapport avec la maladie et leurs conseils pour la surmonter.
Par Stéphanie Letourneau
En savoir plus sur http://www.plaisirssante.ca/sante/diabete/5-stars-feminines-atteintes-du-diabete?slide=6&rel=1
SHARON STONE, ATTEINTE DE DIABÈTE DE TYPE 1
VANESSA WILLIAMS, ATTEINTE DE DIABÈTE DE TYPE 1
DORIAN GREGORY, ATTEINT DE DIABÈTE DE TYPE 1
JEAN-MARIE BIGARD, ATTEINT DE DIABÈTE DE TYPE 1
HALLE BERRY, ATTEINTE DE DIABÈTE DE TYPE 2
TOM HANKS, ATTEINT DE DIABÈTE DE TYPE 2
SALMA HAYEK, A ÉTÉ ATTEINTE DE DIABÈTE GESTATIONNEL
Le grand Jacques Villeret était lui aussi atteint de diabète, mais il a fait le choix de profiter de la vie et de ne pas soigner le mal qui le rongeait silencieusement avec la suite tragique que nous lui connaissons.
Victor Garber, acteur canadien, est diabétique depuis ses 12 ans. Cela ne l'empêche pas de mener une belle carrière ("Alias","Titanic").
L’actrice américaine Brittany Murphy était diabétique de type 2. C'est ce qu'a annoncé sa mère peu après son décès suite à un arrêt Cardiaque mié au diabète
www.medisite.fr/
Anne Rice, célèbre écrivain américaine auteur de « Entretien avec un vampire ».
Cinéma
Halle Berry, actrice qui joue le rôle du mutant Storm dans X-Men et de Catwoman.
George Lucas, réalisateur de la saga Star Wars.
Sharon Stone, célèbre actrice.
Musique
Nick Jonas du groupe Jonas Brothers.
Bret Michaels, le chanteur du groupe Poison est diabétique depuis l’âge de 6 ans.
Johnny Cash, célèbre chanteur de country.
Elvis Presley, le roi du rock ‘n roll.
Littérature
Anne Rice, célèbre écrivain américaine auteur de « Entretien avec un vampire ».
Sport
Adam Morrison, joueur de basketball en NBA.
Gary Hall, athlète olympique qui a gagné une médaille d’or en natation.
Chris Dudley, avant Adam Morrison, Chris Dudley a joué dans le championnat NBA avec un diabète de type 1. Maintenant il fait partie d’une organisation qui porte son nom et qui aide les enfants diabétiques.
Diego Maradona, célèbre joueur de football.
Autres
Mikhail Gorbatchev, ex-président de l’Union soviétique.
Peter O’Tool, célèbre acteur qui fait la voix d’Anton Ego dans le dessin animé Ratatouille.
Thomas Edison, inventeur de l’ampoule.
Bill and John Davidson, les dirigeants de la boîte Harley Davidson Motorcycles.
Vanessa Williams, première afro-américaine nommée Miss America.
Doug Burns, Mr Univers.
Jean-Marie Bigard, diabétique de type 1 depuis l’adolescence, humoriste qui fait des one man shows particulièrement éprouvants physiquement.
Quand il était petit, il se levait parfois jusqu’à 12 fois par nuit pour aller aux toilettes... Malgré son diabète, Cris Southwell est entré dans le Top 20 des meilleurs snowboarders du monde. Pour tenir la maladie sous contrôle, il prend trois repas par jour : fruits et céréales au petit-déjeuner, un plat de pâtes ou équivalent au déjeuner pour faire le plein de glucides, et au
Protéines : 10 g Glucides : 67 g Lipides : 27 g (pour 100 g de massepain, sauf indication contraire)
www.gralon.net
RECETTES DE CUISINE POUR DIABETIQUES
www.recette-pour-diabetique.com
www.20minutes.fr
www.afd.asso.fr
www.diabete-abd.be
FROMAGES SUISSES
www.fromagesdesuisse.fr/
La Tomme vaudoise est une spécialité de fromage à pâte molle et onctueuse, produite de manière traditionnelle dans les cantons de Vaud et Genève. Les connaisseurs apprécient le goût rond et doux du fromage jeune et le goût plus prononcé et rustique de la Tomme mûre. Fabriqué à base de lait pasteurisé, elle est reconnaissable à sa croûte fine recouverte d’un duvet blanc et sa consistance crémeuse. La Tomme vaudoise enrichit tous les plateaux de fromage et se prête aussi en dessert ou repas complet agrémenté de salade ou légumes. Tomme Vaudoise est aussi disponible aromatisé au cumin.
LA LEPRE EST GUERISSABLE GRACE A VOS DONS
Trois maladies, treize pays et la Belgique
La lèpre, la tuberculose et la leishmaniose, trois maladies qui touchent surtout les pauvres. Trois affections effrayantes qui frappent sans distinction les hommes et les femmes, les jeunes et les vieux. Action Damien les combat dans quatorze pays, de manière ciblée et continue. Elle dépiste les malades, les soigne et les guérit. Elle informe et sensibilise aussi, en s'appuyant sur des équipes locales qu'elle soutient et forme parfois.
Le lobe temporal est une partie du cerveaus'étendant de chaque côté du crâne, en arrière des tempes. Il est situé derrière lelobe frontal et en dessous du lobe temporal. Le lobe temporal est le siège de plusieurs structures exerçant des fonctions sensorielles comme une partie de l'audition, du goût, de l'ouïe, mais aussi celles du langage, que ce soit la parole ou la compréhension. Il a aussi des rôles dans la vision, lamémoire, les émotions. En cas d'atteinte du lobe temporal, certaines de ces fonctions pourront être plus ou moins déficientes.
Situé à côté du lobepariétal et du lobe temporal, le lobe occipital contient les centres responsables de la vision. Ainsi, il intervient dans la reconnaissance des visages, des objets, des couleurs. Il permet également à l'homme de s'orienter. Par conséquent, une liaison du lobe occipital peut engendrer une limitation de l'acuité visuelle ou une cécité. Il n'est d'ailleurs pas rare que cette perte du champ visuel s'accompagne d'une non-reconnaissance des lieux connus par le patient.
La ministre de l’Intérieur Theresa May a pris les rênes du gouvernement britannique à partir de ce mercredi, a annoncé ce lundi le Premier ministre démissionnaire David Cameron.
Description : Tricotage des Vosges (Olympia – Bleu Forêt), fabricant français de chaussettes, a mis au point un produit dédié aux pieds diabétiques.
Il apporte un confort adapté évitant l’effet garrot et les frottements.
De plus, la semelle et le talon sont renforcés en fil de Cupron.
Ce fil, incrusté d’Oxyde de Cuivre , a une efficacité antibactérienne.
Cela peut donc limiter les infections, source de complications Votre projet en une phrase : La première chaussette en fil de Cupron dédiée au pieds diabétiques.
Le stoempdog est une variante du hot dog à base de pain, de stoemp aux chicons, de persil plat et de lard cuit basse température... Le tout validé par Albert Verdeyen, expert en la matière.
L'enseigne Be My Stoemp vient de lancer une variante belge du hot-dog
: l'amusant "stoempdog".
A découvrir chez Be My Stoemp, à l'intérieur des Halles Saint Géry, 1 place Saint Géry, Bruxelles centre.
A étudier l’Histoire de l’humanité, on pourrait croire, parfois, que les femmes sont apparues au 20ème siècle. C’est « aux grands hommes » que la patrie est reconnaissante sur le fronton du Panthéon. Et c’est la vie des grands hommes que les manuels d’histoire retracent.
Et pourtant.
De tous temps, les femmes ont joué leur rôle dans l’Histoire de l’humanité. Elles ont été reines et ont régné seules sur leurs terres et leurs peuples. Elles ont été prêtresses ou saintes et vénérées à l’égal des dieux. Elles ont créé et apporté de la beauté en ce monde à travers la littérature, la peinture, la sculpture, et toutes les formes d’art existantes. Elles se sont révoltées contre les injustices et ont voulu changer l’ordre social. Elles ont été savantes, mathématiciennes, physiciennes, philosophes. Elles ont été pionnières, aventurières, exploratrices dans les endroits les plus reculés du monde et dans l’espace. Elles ont repoussé, à travers le sport, les limites du corps humain. Elles ont été désintéressées, courageuses, généreuses. Elles ont été ambitieuses, cruelles, sanguinaires.
Elles ont laissé leur empreinte dans l’Histoire.
Ce site veut rappeler l’existence de ces nombreuses femmes qui ont fait basculer l’histoire de l’humanité, d’une manière ou d’une autre. Qu’elles aient été altruistes et courageuses ou lâches et cruelles, il n’est pas question ici de juger leurs actes ; simplement de rappeler que l’Histoire n’est pas uniquement une affaire d’hommes mais bien de femmes et d’hommes.
A propos de l’autrice
Titulaire d’une maîtrise d’histoire, je suis passionnée par l’Histoire des femmes et par les femmes dans l’Histoire.
Merci
Un immense merci à celles et ceux qui ont décidé de me soutenir et de m’aider à rendre aux femmes la place qui leur est due dans l’histoire de l’humanité.
Parmi celles et ceux-ci : – Desaint, féministe militante
"Chaque jour, le pharmacien écoute, rassure, conseille, accompagne et sécurise la dispensation des médicaments. Avant, pendant et après cette dispensation, il effectue une série d'actions qui lui permettent de garantir des soins pharmaceutiques de qualité optimale. Le rôle du pharmacien au sein des soins de santé a fortement évolué ces dernières années.
Souvent consulté en premier recours pour toutes sortes de problèmes courants, complémentaire au médecin dans l'accompagnement des malades chroniques, le pharmacien s'affirme aujourd'hui comme un partenaire privilégié des patients dans la gestion de leur santé. Son rôle dans la chaîne des soins reste cependant largement méconnu. En studio : Alain Chaspierre, porte-parole de l'association Pharmaceutique Belge (APB)."
Le diabète gras (ou "diabète de type 2") est une maladie qui s'aggrave lorsqu'on prend du poids et s'améliore lorsqu'on en perd, même un tout petit peu !
Certains médicaments antidiabétiques aident à équilibrer un diabète tout en faisant prendre du poids. C'est le cas de l'insuline ou de certaines catégories de comprimés.
La meilleure manière d'éviter la prise de poids liée à ces traitements est d'augmenter son activité physique. Cela passe par l'application de la devise "bouger en toute
occasion" et la mise en place, si possible, de séances d'activité physique (vélo, natation...).
Bien entendu, la correction de certaines erreurs alimentaires est également souhaitable. Plutôt que de "se mettre au régime", pensez à corriger des erreurs simples. En quelques
mots : attention au grignotage, aux graisses et sucres cachés et pensez à manger à votre faim mais pas au-delà. Les régimes restrictifs n'ont jamais aidé à corriger une prise de poids ou un
diabète sur du long terme.
Pour conclure : l'augmentation de l'activité physique et l'amélioration progressive de l'alimentation permettent de stabiliser le poids et de favoriser sa diminution. Ces
mesures sont également le meilleur moyen de limiter l'augmentation, voire de réduire, le nombre de comprimés antidiabétiques à prendre.
Le premier risque du surpoids de l'enfant est celui de devenir véritablement obèse ! La plupart des adolescents obèses le restent à l'âge adulte. Et il est bien plus difficile de soigner une
obésité que d'empêcher son apparition.
- Des complications de l'excès pondéral peuvent apparaître précocement : un diabète, une hypertension artérielle, des anomalies des graisses du sang (excès
de triglycérides) peuvent survenir chez l'enfant ou l'adolescent avec excès pondéral.
- Les apnées du sommeil et l'asthme sont également favorisés par la surcharge pondérale.
- Chez les filles, le surpoids favorise le développement du "syndrome des ovaires polykystiques".
- Des complications articulaires sont également possibles chez l'adolescent obèse.
- Enfin, il faut insister sur le retentissement psychosocial de la surcharge pondérale chez certains enfants et adolescents avec une mauvaise estime de soi, une
insatisfaction par rapport à la silhouette actuelle ou souhaitée, une souffrance psychique, des troubles anxieux et dépressifs.
Attention : s'il est essentiel de ne pas négliger l'existence du surpoids chez l'enfant, il est absolument primordial de respecter son équilibre émotionnel. Le discours
à employer doit être adapté, prudent et non culpabilisant. Dans ce sens, il est préférable de se faire aider d'un professionnel ayant une bonne expérience des enfants.
Par le Dr Boris Hansel, chef de clinique en Endocrinologie-Nutrition.
Dépister les complications du diabète à la porte du patient
Infarctus, cécité, amputations… les complications du diabète peuvent être prévenues grâce à un suivi adéquat. Mais en France, le dépistage et la prévention de ces troubles restent largement
insuffisants, particulièrement dans certaines régions. Pour pallier ce déficit de prise en charge, une campagne de dépistage itinérant a été lancée en mai 2010 en Midi-Pyrénées. Explications avec
le Dr Chauchard du service de diabétologie du CHU de Toulouse-Rangueil.
Habitante du Gers, Marie-Laure est diabétique. Elle sait que sa maladie l'expose à de possibles complications cardiovasculaires, ophtalmologiques, podologiques et rénales. Malgré cela, elle avoue
souvent négliger les contrôles qui pourraient lui éviter de mauvaises surprises, faute de temps, d'un accès facile aux spécialistes… Mais cette fois c'est différent puisque ce sont ces examens
qui viennent à sa porte ! Elle se rendra donc au camion DIABSAT, qui sillonne les petites routes du Gers avec sur sa feuille de route pas moins de 54 communes. Une initiative originale
face à une maladie en constante augmentation.
Prévenir l'ensemble des complications du diabète
Pas besoin de rendez-vous pour faire, en une seule consultation,
un bilan quasi complet des complications du diabète, à l'exclusion du bilan cardiaque ! Il suffit de se présenter entre 10h et 17h au camion
DIABSAT1 où une infirmière reçoit les patients. Alors qu'il ne paie pas de mine, ce véhicule est un petit bijou de technologie puisqu'il abrite une batterie d'appareils médicaux parmi
les plus pointus (rétinographe, plate-forme podologique, sthéto-doppler, appareil de mesure de la micro-albuminurie, etc.) et des moyens de communication par satellite.
Financée par le CHU de Toulouse, le Conseil régional de Midi-Pyrénées, le CNES et le réseau de diabétologie DIABMIP, l'opération vise à suivre au plus près les patients diabétiques et prévenir
ainsi les complications du diabète grâce à une prise en charge plus précoce, le tout en concertation
avec les professionnels de santé les plus proches du patient. Les résultats des examens sont en effet transmis aux diabétologues du réseau, qui adressera son compte-rendu au médecin traitant et
au patient.
Un mauvais suivi ophtalmologique dans la moitié des cas
"La moitié des patients diabétiques n'ont pas procédé à un dépistage rétinien dans la dernière année, comme cela leur est pourtant recommandé. Or la rétinopathie diabétique représente la première cause de cécité acquise en France. Dépistée à temps, elle se
traite parfaitement au laser", explique le Dr Chauchard2, médecin coordinateur du réseau DIAMIP, service de diabétologie du CHU de Toulouse-Rangueil.
Face à ces chiffres, le projet DIABSAT était lancé en 2005-2006 et il confirmait l'intérêt d'un suivi de proximité pour les patients diabétiques. "Cette première expérience montrait qu'un quart
des patients diabétiques qui étaient montés à bord du camion souffraient d'une rétinopathie. Et d'après une enquête de la Caisse primaire d'assurance maladie, le nombre de patients à jour de leur
bilan ophtalmologique a par la suite augmenté de moitié". Face à ce bilan très satisfaisant, les partenaires ont souhaité aller plus loin en dotant le camion du matériel nécessaire au dépistage
des atteintes podologiques et rénales du diabète.
Réduire le risque d'amputations et d'atteinte rénale
Les plaies du pied dues au diabète sont responsables de quelque 15 000
amputations chaque année en France, des conséquences pourtant évitables grâce à une prise en charge précoce des lésions. "Dans le camion, l'infirmière procède désormais à une gradation du risque
lésionnel à l'aide d'un test au monofilament : l'application de ce fil de nylon étalonné à 10 grammes sur la plante du pied du patient permet d'évaluer la sensibilité du patient et
ainsi de savoir s'il souffre de neuropathie. L'infirmière regarde si les pieds présentent des déformations (Hallux valgus, quintus varus, orteils en griffe ou en marteau, etc.)". L'ensemble de ces informations va lui permettre
d'évaluer les lésions podologiques, graduées de 0 à 3. Outre l'aspect médical, cette évaluation a un intérêt économique pour le patient puisqu'elle lui permet de bénéficier d'une prise en charge
par l'Assurance maladie de plusieurs soins podologiques à partir du grade 2, souligne le Dr Chauchard. L'examen des pieds se poursuit par l'enregistrement des pressions plantaires, autrement
dit la prise d'empreintes, qui révèle les points d'hyperpression et les risques de plaies associés. Envoyés par satellite aux podologues associés à l'initiative, les résultats donneront lieu à
des conseils de prise en charge directement transmis aux médecins traitants.
Enfin, l'infirmière prend également les pouls au niveau des jambes à la recherche d'une éventuelle artérite et mesure la pression systolique au niveau du gros orteil, pour savoir si le
patient présente un risque d'artérite. Le cas échéant, le médecin généraliste sera invité à prescrire un examen doppler pour évaluer les dommages.
Pour évaluer l'atteinte rénale, l'infirmière distribue une bandelette urinaire à la recherche d'une micro-albuminurie. Si le résultat est positif, le patient est invité à faire un recueil sur 24 heures pour le confirmer. "Cet examen, qui est pourtant recommandé aux patients
diabétiques, est réalisé dans seulement 20 % des cas", indique le Dr Chauchard.
Une expérience à décliner pour d'autres maladies chroniques ?
Depuis le 17 mai 2010, le camion sillonne les routes du Gers où il a déjà accueilli 130 personnes et permis de dépister à ce jour 25 à 28 % de problèmes rétiniens."Nous sommes
relativement satisfaits du bilan, compte-tenu de la période qui, incluant l'été, n'est pas forcément la meilleure", estime la diabétologue. Le camion doit continuer sa route dans ce département
jusqu'au 31 octobre, date à laquelle il ira à la rencontre des patients diabétiques du Tarn sud. Gratuits pour les patients, les examens sont financés intégralement par les
4 partenaires du projet. A ce coût s'ajoutent celui du matériel (95 000 €) ainsi que le financement du mi-temps infirmier dédié aux soins.
Au-delà de ce dispositif itinérant, DIABSAT vise également à évaluer l'intérêt de la télexpertise dans la prise en charge des plaies du pied du patient diabétique. "Les infirmiers libéraux
transmettront directement aux diabétologues les informations qu'ils observent sur les plaies de leurs patients diabétiques et obtiendront une réponse directe sur la conduite à tenir", explique le
Dr Chauchard. "Le but est de réduire au maximum le délai de prise en charge et d'éviter des complications graves (NDLR : principalement les amputations)".
Le dernier volet du programme concerne l'éducation thérapeutique des patients."Vingt pharmacies sont actuellement équipées d'un logiciel d'éducation nutritionnelle pour les patients souffrant
d'un diabète de type 2. Notre but est d'évaluer l'intérêt de mettre à disposition des patients ce genre d'outils. Nos critères seront la durée et la fréquence d'utilisation du logiciel, et
l'évolution des connaissances des patients", explique la spécialiste.
Avec de tels résultats et alors que l'éducation thérapeutique fait désormais légalement partie du parcours de soins, l'initiative DIABSAT pourrait inspirer d'autres
programmes. D'autres maladies chroniques nécessitant un suivi particulier pourraient bénéficier d'un tel dispositif itinérant, comme l'asthme, l'obésité,
l'hypertension artérielle…
Amélie Pelletier, le 25 août 2010
Sources :
1 - Ce dispositif itinérant s'inscrit dans un programme global de prise en charge du patient diabétique et d'optimisation des ressources médicales et paramédicales de proximité, baptisé
DIABSAT
2 - Interview du Dr Marie-Christine Chauchard, médecin coordinateur du réseau DIAMIP, service de diabétologie du CHU de Toulouse-Rangueil.
DIABETE DU SUJET AGE
Sources : 5ème Congrés International francophone de Gérontologie - Strasbourg 1995
Guide pratique du diabète (Collection Médiguides)
Notes personnelles (Dr H. Raybaud)
Aprés 65 ans 10% de la population serait diabétique (20% aprés 80 ans) et 10% une intolérance au glucose. Si la glycémie à jeûn n'augmente
pratiquement pas avec l'âge, la glycémie post-prandiale augmente de 0,05 à O,10 g/l tous les 10 ans par apparition d'une insulirésistance musculaire et apparition du tisseux adipeux abdominal
(la célèbre bouée et autres poignées d'amour)
La logique thérapeutique classique est à risque chez le sujet agé (sulfamides, insuline) et n'est justifiée que si l'espérance de vie est supérieure à 10 ans (prévention de la
microangiopathie) ou les hyperglycémies sont symptomatiques (asthénie, polyurie, polydipsie, amaigrissement) ou glycémies à jeûn régulièrement > 2g/l.
DIAGNOSTIC
Selon les anciens critères , on peut parler de diabète si, à 2 reprises, la glycémie à jeun dépasse 7,8 mmol/l ( soit 1,40 g/l ) ou si des
glycémies. réalisées à n'importe quel moment de la journée dépassent 11,1 mmol/l ( soit 2 g/l). Les nouveaux critères de diagnostic retenus en Janvier 1997, ils sont encore plus sévère : 1,26 g/l à jeûn .
Une HGPO est sans intérêt aprés 70 ans
Comme indiqué plus haut, la glycemie à jeûn ne varie pratiquement avc l'âge et diagnostic positif peut être fait à partir de ces références.
Toutefois la décision therapeutique devra se construire avec d'autres facteurs
L'âge
Le risque thérapeutique / Bénéfice en terme de santé et de qualité de vie
Les comorbidités
l'espérance de vie
Le refus du patient de recevoir de l'insuline (hors urgence)
Le bilan ophtalmologique
Le bilan cardiovasculaire
Le bilan biologique : créatibinémie, TG, HDL....
Il est donc nécessaire de pratiquer un bilan avant le décision thérapeutique.
BILAN INITIAL
Tout DNID découvert doit bénéficer d'un bilan ophtalmique (FO, angiographie).
Bilan cardiovasculaire avec au minimum ECG de repos et épreuve d'effort, coronarographie en cas de doute ou de signe d'appel
Ils doivent eux aussi tenir compte de l'âge du patient, de son espérance de vie, des données du bilan et du bénéfice/risque thérapeutique.
---- Avant 65-70 ans, chez un patient sans autre pathologie, les objectifs restent ceux de l'adulte (Glycémie à jeûn < 1,40 g/l , post-prandiale 90-120 minutes < 1,80 g/l et HbA1C <
7-7,5% pour une normale 4-5,6 %)
---- Aprés 70 ans, en l'absence de rétinopathie, l'objectif glycémique doit être revu afin d'éviter tout risque d'hypoglycémie et des hyperglycémies symptomatiques soit généralement de jamais
dépasser 2 g/l (même en post-prandial)
---- Chez des sujets trés agés, la prévention du risque infectieux peut se contenter de glycémie <2g/l avant les repas et d'une HbA1C <10 %
---- Quelque soit l'âge, en cas de rétinopathie le traitement doit être plus pointu et obtenir des glycémies < 1,60g/l tout au long de la journée soit une Hb1C < 8% (normale < 6%).
---- La prise en compte des autres facteurs de risque reste essentielle : HTA (< 160/90 mmHg si possible 140/90 mmHg ) , HDL cholestérol (> 0,40 g/l), l'arrêt du tabagisme (65% des
accidents cardiovasculaires des diabétiques surviennent chez des fumeurs), lutte contre la sédentarité et l'obésité en particulier androïde.
---- NB: le DNID n'est pas une contre-indication au traitement hormonal substitutif de la ménopause (ICI)
TRAITEMENT
La monothérapie doit être préférée. LES BIGUANIDES : Le risque d'acidose mortelle justifient une grande rétisence à leur utilisation chez les personnes agées. Certains diabétologues estiment que un âge > 65 ans
est une contre-indication absolue. D'autres proposent de limiter la posologie à une seul comprimé de GLUCOPHAGE 850 ® ou deux
comprimés de STAGID ® par jour.
Ils seront surtout prescrits en cas d'obésité.
Dans tous les cas, ils sont contre-indiqués en cas d'insuffisance rénale, hépatique, respiratoire (BPCO) et cardiaque.
Tout accident cardio-vasculaire impose leur arrêt immédiat.
LES SULFAMIDES : Ils font surtout baisser la glycémie à jeûn.
Le risque majeur est l'hypoglycémie avec possibilité de décès, de séquelles neurologiques ou mécaniques.
La fin d'aprés-midi et la nuit paraisent être les moments les plus fréquents des hypoglycémies.
Le patient doit donc être informé d'avoir toujours sur lui des morceaux de sucre et qu'il ne doit pas prendre ses comprimés s'il saute un repas
Le DIAMICRON® le DAONILfaible ® le GLIBENESE peuvent être utilisé.
Le DAONIL® trés puissant doit être utilisé avec précauion. le DIABINESE® et le GLUCIDORAL à demi-vie longue ne doivent plus être prescrits.
Dans tous les cas la posologie est progressive.
Les associations avec les fibrates, les sulfamides comme le BACTRIM®, les AVK et les AINS aggravent le risque hypoglycémique.
LES INHIBITEURS DE L'ALPHA GLUCOSIDASE : peuvent être utilisés en première intention ou en association chez les personnes agées.
Ils sont surtout actifs sur les glycémies post-prandiales. Le risque d'hypoglycémie est faible DIASTABOL ® (Lien) GLUCOR ® (Lien)
L'INSULINE
Rarement, elle s'impose lorsqu'une décompensation aiguê sous le mode acidocétosique dans un contexte d'amaigrissement (Association à une
maladie autoimmune ???)
L'indication majeure reste (en l'absence de prise de poids et de pathologie aigüe ou subaiguë surajoutée) l'épuisement du traitement oral. La décision reste difficile et les réticences du patient
et de son entourage importantes.
Il semble judicieux de proposer un " contrat thérapeutique limité dans le temps" en privilégiant une seule injection d'insuline intermédiaire par jour et les stylos injecteurs. Le traitement oral
est maintenu, parfois diminué.
---- Soit le matin si la glycémie matinale est la plus basse de la journée
---- Soit le soir (Au coucher ou avant le repas du soir) si la glycémie du matin est élevée et celle du soir plus correcte.
Au delà de 70 ans, on ne dépasse pas 20 UI/jour et 10 UI/jour aprés 80 ans. Il semble que l'augmentation des doses ne soit pas efficace mais les risques sont largement accrus.
Si deux injections par jour devenaient nécessaires, une courte hospitalisation est logique.
Voir DNID : insuline. Quand et Comment
LES COMPLICATIONS et PROBLEMES
Le sujet agé est souvent au prise avec plusieurs pathologies et troubles fonctionnels indépendants ou intriqués. Le diabète accelère le vieillissement physiologique et complique la prise en
charge.PROBLEMES OCCULAIRES
---- Rétinopathie diabétique : maculopathie ou rétinopathie proliférante (50%)
---- Cataracte sénile : 40%
---- Dégénérescence maculaire : 28 %
---- Glaucome : 7%
LE PROBLEMES LIPIDIQUES
Il existe une corrélation entre l'équilibre glycémiques et l'hyperlipidémie, en particulier les triglycérides. Une hypothyroïdie sera recherchée
Outre l'équilibre plus strict du diabète, la réduction pondérale, la diététique, un fibrate peut être prescrit.
En cas d'ATCD coronariens, l'introduction d'une statine également active sur les triglycérides doit être envisagée.
PROBLEMES RENAUX
L'artérosclérose, l'athérome compliquent la glomérulopathie diabétique
Le traitement d'une HTA associée reste impérative mais doit être prudente et modérée : Inhibiteur de l'enzyme de conversion IEC, sartans et inhibiteur calciques sont indiqués ICA
PROBLEMES NEUROLOGIQUES
L'âge aggrave le risque de neuropathie sensitivo-réflexe : risque de chute, de plaie torpides, etc...
Les multinevrites douloureuses sont plus rares, nécessitent parfois une insulinothérapie et répondent bien au traitement associant amitriptiline (LAROXYL®) et clonazépan (RIVOTRIL ®) en prise
vespérale.
PROBLEMES CARDIOVASCULAIRES
Le traitement d'une HTA associée reste impérative mais doit être prudente et modérée : Inhibiteur de l'enzyme de conversion IEC et
inhibiteur calciques sont indiqués ICA
L'angine de poitrine voire l'infarctus peuvent être cliniquement muets (indolore !!) et doivent être recherché de façon systématique face à une altération de l'état général et/ou une
décompenation glycémique.
LES PROBLEMES INFECTIEUX
Ils sont souvent cliniquement peu parlant chez une sujet agé. Comme pour l'IDM, la recherche d'une infection évoluant à bas bruit doit être faite en cas d'altération de l'état général et/ou
décompensation glycémique. (Voir DNID et insuline)
LES AUTRES PROBLEMES
Pas plus souvent (sauf cancer du Pancréas, pancréatite, dysthyroïdies), ils sont trés souvent aggravés voire masqués par le déséquilibre glycémique.
La glycémie, taux de sucre dans le sang, varie en fonction des apports et des dépenses corporelles. Elle est
contrôlée par l’insuline, hormone déficiente ou absente en cas de diabète. Un lecteur de glycémie permet aux patients diabétiques de contrôler leur maladie et d’adapter eux-mêmes leur régime,
activité physique et traitement.
A qui s’adresse ce lecteur ?
Les lecteurs de glycémie sont indispensables pour les diabétiques de type 1 (anciennement appelés diabétiques
insulino-dépendants). En effet, c’est en fonction des mesures pluri-quotidiennes de la glycémie que le traitement est adapté, évitant ainsi un surdosage (risque d’hypoglycémie) ou un sous-dosage
(risque d’hyperglycémie) de l’insuline.
Les diabétiques type 2 bien équilibrés n’ont a priori pas besoin de lecteur glycémique. Cependant le médecin traitant peut
décider d’instaurer cette autosurveillance pour permettre au patient de prendre conscience de sa maladie, de suivre ses progrès, d’adapter lui-même son traitement (régime, sport, comprimés).
L’automesure peut également permettre de détecter une aggravation, un échappement au traitement instauré.
Comment ça marche ?
Le lecteur analyse une gouttelette de sang prélevée au bout d’un doigt (vaisseau très fin, "capillaire"). Il y a deux types de lecteurs :
Par bandelettes : le sang déposé sur une
bandelette déclenche une réaction chimique qui entraîne un changement de couleur proportionnel à la valeur de la glycémie. Cette couleur est interprétée par le lecteur qui affiche alors la
valeur ;
Par électrodes : le sang déposé sur une électrode déclenche une réaction électro-chimique directe, qui génère des
micro-courants interprétés par le lecteur.
Les lecteurs de glycémie récents permettent, grâce à un logiciel, de télécharger les glycémies sur l’ordinateur. Ces
données permettront d’analyser statistiquement les variations, mais elles ne remplacent pas le carnet d’autosurveillance, recommandé pour mieux suivre sa situation.
Comment l’utilise-t-on ?
Le prélèvement s’effectue avec un autopiqueur muni d’une lancette à usage unique, en général au bout d’un doigt, sur une
face latérale de la dernière phalange.
La gouttelette de sang, suffisamment grosse (pressez au besoin la pulpe du doigt), doit être déposée sur une
bandelette ou une électrode. Le lecteur analyse ensuite le sang et affiche le taux de glycémie.
N’oubliez pas de reporter ce taux sur votre carnet de surveillance, qui doit mentionner également d’éventuels écarts de
régime, l’activité physique et le traitement (doses d’insuline).
Attention ! Les lecteurs de glycémie ne fonctionnent qu’à une certaine température, spécifiée dans les
caractéristiques de l’appareil.
Quels sont les produits et leurs prix ?
Il existe une quinzaine de lecteurs, à bandelettes ou électrodes, commercialisés en France. Le prix moyen d’un lecteur est
de 60 € environ. 50 bandelettes ou électrodes reviennent à 20 €. Le remboursement est obtenu en cas de diabète type 1 ou de diabète type 2 compliqué (rétinopathie), après prescription
médicale et demande d’entente préalable.
Les conseils de Doctissimo
Si vous êtes diabétique de type 1, les plus belles courbes et tableaux informatiques ne remplaceront jamais votre
carnet ! Ce dernier reste le meilleur reflet de votre maladie, notamment parce qu’il est complet et sa présentation familière à tous les diabétologues et personnels soignants.
Si vous avez un diabète de type 2, faites confiance à votre médecin ! S’il ne juge pas nécessaire de vous attribuer un
lecteur, ne le harcelez pas, il n’est pas agréable de se piquer les doigts pour rien. Par contre, s’il vous prescrit un lecteur, faites-vous bien expliquer son fonctionnement, et surtout
n’oubliez pas de remplir votre carnet d’autosurveillance, clé d’un traitement adapté à vos besoins.
Après des opérations pour hernies discales, une lésion de la moelle épinière, un zona, des maladies neuronales…
entre 1,5 et 3 millions de Français souffrent de douleurs neuropathiques, rebelles aux antalgiques classiques. Mais d’autres solutions existent. Le point avec le Pr. Serge Blond chef du service
de neurochirurgie de l’hôpital de Lille.
Alors que la prise en charge de la douleur constitue une priorité de santé publique en France, le bilan n’apparaît pas
toujours à la hauteur… Parmi les Français en souffrance, les patients atteints de douleurs neuropathiques sont bien souvent en situation de profonde détresse.
Des symptômes très handicapants
"Altérant considérablement la qualité de vie des patients, les douleurs neuropathiques se caractérisent par un fond douloureux
permanent à type de brûlure avec parfois des sensations de coups de poignard, des brûlures ou de chocs électriques. Ces paroxysmes douloureux peuvent être spontanés ou induits par le froid,
l’effleurement, les émotions, la fatigue…" précise le Pr. Serge Blond, chef du service de neurochirurgie, coordonnateur du Centre d’évaluation et de traitement de la douleur du C.H.R.U. de Lille.
Ces sensations s’accompagnent généralement de fourmillements ou de démangeaisons. Autant de symptômes qui résultent d’une lésion ou un dysfonctionnement du système nerveux :
Au niveau du système nerveux périphérique :On distingue des lésions secondaires au diabète, au sida ou aux cancers et des lésions traumatiques : sections nerveuses, douleurs post-chirurgicales (après des opérations pour hernies
discales le plus souvent), secondaires à un zona ou à une amputation (la douleur est alors située au niveau du moignon ou dans le "membre fantôme", on parle d’algohallucinose) et enfin faisant
suite à certaines chimiothérapies.
Au niveau du système nerveux central (cerveau) :Ces douleurs peuvent être consécutives à un
accident vasculaire cérébral, ou à une poussée de sclérose en
plaques entraînant des lésions au niveau de zones intervenant dans la transmission et le contrôle de la douleur.
Ces douleurs ont la mauvaise habitude de résister aux traitements standards. Ainsi, il n’est pas rare de voir des patients
en échec thérapeutique pendant des années avant de bénéficier d’un diagnostic correct... "Le diagnostic repose avant tout sur l’interrogatoire et l’examen clinique (symptômes évoqués, recherche
d’une lésion du système nerveux - condition "sine qua none" d’une douleur neuropathique). Des examens plus poussés confirmeront la nature et la sévérité de la lésion nerveuse surtout si une
chirurgie est envisagée" nous précise le Pr. Blond.
Les traitements des douleurs neuropathiques
La prise en charge de ces cas difficiles se fait généralement dans des centres spécialisés dans le traitement de la
douleur. On distingue trois grands types de prise en charge qui peuvent dans certains cas être associés :
Médicaments :Le traitement médicamenteux1 peut s’articuler autour d’antidépresseurs
(en particulier les antidépresseurs tricycliques) et des antiépileptiques
(également appelés anticonvulsivants). "Il va sans dire que la prescription de tels composés nécessite une explication de la
prescription au patient. L’utilisation d’antalgiques opioïdes (dérivés de la morphine) reste controversée car les fortes doses habituellement nécessaires ne sont pas sans effets secondaires, tout
en n’occasionnant pas un effet antalgique spectaculaire" nous précise le Pr. Blond. Des anesthésiques locaux administrés par voie intraveineuse sont parfois proposés dans le cadre d’une
hospitalisation ;
Traitements non-médicamenteux :D’autres traitements locaux comme la neurostimulation transcutanée peuvent apporter un soulagement. De haute fréquence et de
basse intensité, le courant (envoyé via des électrodes collées sur la peau) active les nerfs du toucher qui vont du dos au cerveau, ce qui bloque partiellement le message des fibres de la
douleur. "Mais l’efficacité de ce système est trop souvent temporaire. De plus, son utilisation fastidieuse peut décourager à tort certains patients" avoue le Pr. Blond, avant de souligner
que "le recours à des techniques de relaxation, les thérapies cognitivo-comportementales ou l’acupuncture peuvent également soulager le patient, lui permettant de mieux gérer les douleurs
persistantes" ;
Solutions chirurgicales :Les solutions chirurgicales2 sont réservées aux douleurs
résistantes aux autres prises en charges. Des injections de substances pharmacologiques dans le liquide céphalo-rachidien ou la section hyper sélective des fibres nerveuses qui conduisent
l’information douloureuse (drézotomie) sont des techniques réservés à quelques cas. C’est une autre solution qui a parfois la faveur des neurochirurgiens : la stimulation médullaire.
Zoom sur la stimulation médullaire
L’origine des douleurs neuropathiques est expliquée par la théorie du portillon (ou "Gate control") proposé en 1965 par les
chercheurs Melzak et Wall. Au niveau de la moelle épinière, on distingue :
Des fibres nerveuses de petit diamètre qui transmettent le message douloureux au cerveau ;
Des fibres nerveuses de gros calibre qui transmettent des informations non douloureuses liées au toucher et à la
pression et qui ont une vitesse de conduction beaucoup plus rapide que les fibres véhiculant la douleur
Selon cette théorie, une porte à l’entrée de la moelle épinière contrôle le flux de signaux douloureux en direction du
cerveau. L’organisme ferme la porte à ces signaux par l’action inhibitrice d’autres signaux inoffensifs. On pratique cette contre-stimulation sans le savoir, quand pour atténuer la douleur, on
frotte le genou que l’on vient de cogner. Mais lorsqu’il y a déséquilibre au profit des fibres de petit calibre et que les messages douloureux deviennent prédominants, on peut faire face
notamment à des douleurs neuropathiques. La stimulation médullaire a donc pour objectif de délivrer des impulsions électriques aux fibres nerveuses de gros calibres responsables des sensations
tactiles et ainsi bloquer les sensations douloureuses (sans supprimer pour autant la cause). La pose du système composé d’une électrode et d’un stimulateur se fait en deux temps. Premièrement,
l’électrode est implantée sous anesthésie locale pour que le patient confirme son bon positionnement. Ce dispositif est alors testé avec un stimulateur externe portable pendant 10 jours à trois
semaines, dans le contexte de vie habituelle du patient. Dans un deuxième temps, la mise en place définitive du stimulateur peut être réalisée sous anesthésie générale. La durée de vie de la
batterie est de 3 à 5 ans.
Les résultats de cette technique sont étroitement liés à la bonne sélection des patients (douleurs neuropathiques
chroniques évoluant par crises, rebelles aux autres traitements, confirmation d’une lésion nerveuse par des examens plus poussés, absence de contre-indications comme des troubles psychiatriques,
une septicémie, une conduite toxicomaniaque ou des troubles de la coagulation…). "Une telle sélection se fait dans des centres de prise en charge de la douleur et nécessite dans le meilleur des
cas un délai de 3 à 4 mois entre la première consultation et la mise en place d’un système de stimulation" tempère le Pr. Blond. Si les conditions sont réunies, le bénéfice de cette
technique3,4,5,6,7 est un soulagement durable de la douleur (dans 55 à 60 % des cas), une diminution de la consommation d’antalgiques et une reprise fréquente des activités
socio-professionnelles. Depuis le 20 septembre 2002, la stimulation médullaire est prise en charge par la sécurité sociale8.
"En fonction de la localisation de la douleur neuropathique, la stimulation médullaire n’est pas toujours utilisable. Une
nouvelle technique encore expérimentale pourrait constituer une alternative : la stimulation centrale (au niveau de la zone motrice du cerveau)" nous précise le Pr. Blond avant
d’insister sur la nécessité d’une prise en charge réellement pluridisciplinaire "Quels que soient les progrès techniques, la prise en charge des douleurs neuropathiques doit inclure une
évaluation et un soutien psychologiques. En ce sens, le climat de confiance entre le médecin et le patient est en grande partie une garantie du succès de ces traitements très spécialisés".
David Bême
1 - CNS Drugs, 2003. 17(14) :1031-43.
2 - Stereotact Funct Neurosurg. 2000;75(2-3):76-80. Review
3 - Neurochirurgie. 2000 Nov;46(5):466-82. Review. French.
4 - Neurosurgery. 1993 Mar;32(3):384-94; discussion 394-5. Review.
5 - Surg Neurol. 1998 Aug;50(2):110-20; discussion 120-1.
6 - Pain. 1993 Jan;52(1):55-61.
7 - Neurochirurgie. 1995;41(2):73-86; discussion 87-8.
8 - Arrêté du 16 septembre 2002 relatif à l'inscription du neurostimulateur Itrel 3 de la société Medtronic au titre III de la liste des produits et prestations remboursables prévue à l'article
L. 165-1 du code de la sécurité sociale
Automesure de la glycémie (diabète) :
informations
pour les patients
Dans cette rubrique, les patients et leurs familles
trouveront des explications sur l’automesure de la glycémie (taux du sucre dans le sang).
Mais avant d’aller plus loin, rappelons que les meilleurs conseils sont donnés par le médecin qui vous connaît personnellement.
L’automesure de la glycémie est le dosage du taux de sucre dans le sang par le patient
lui-même. C’est un élément essentiel du traitement du diabète. On parle aussi d’autocontrôle glycémique car mesurer sa glycémie permet d’adapter soi-même, avec le plus d’autonomie possible,
son régime, son activité physique et son traitement.
Comment faire l’automesure ?
Il faut d’abord obtenir une goutte de sang. Le prélèvement du sang se fait avec une légère
piqûre, (habituellement au bout du doigt, mais d’autres endroits de prélèvement sont possibles). Pour faciliter le prélèvement, il existe des « autopiqueurs ». La goutte de sang
est ensuite apposée sur un appareil spécial (lecteur de glycémie) ou une bandelette qui effectue de dosage. Les appareils les plus modernes sont automatiques (piqueur et/ou lecteur
automatiques).
Malgré sa relative simplicité, le geste d’automesure n’est pas réalisable par tous les
malades. Le médecin ne doit donc la conseiller qu’après un enseignement du patient et une vérification de la qualité du geste. Cet enseignement est fait par un médecin ou une infirmière
spécialisée.
Il existe des livrets et des films vidéo expliquant comment pratiquer l’automesure.
À quelle fréquence faire l’automesure ?
C’est le médecin qui définit le rythme et les horaires des automesures de glycémie
(autocontrôles). Il n’est pas possible d’indiquer sur Internet des règles personnalisées pour chaque cas.
De façon générale, les deux moments à privilégier sont :
–› Le matin à jeun.
–› Le soir avant le dîner. À cette heure, la glycémie est en général la plus basse de la journée.
La mesure, deux heures après le début du repas, est intéressante ponctuellement (pour évaluer l’effet hyperglycémiant de tel ou tel aliment, ou surtout, s’il existe une discordance entre
les valeurs des glycémies à jeun, celles de 18 heures et le taux d’hémoglobine AI c).
Dans le diabète non traité par insuline, il n’est pas nécessaire de mesurer sa glycémie tous les jours, sauf avis contraire du médecin. En règle générale, les fréquences conseillées sont
:
–› Une à deux fois par jour lors d’un changement thérapeutique ou de la survenue d’un problème intercurrent (infection, alitement, traumatisme…).
–› Une à deux fois par semaine en période stationnaire, en précisant que si le résultat ne se situe pas dans la cible fixée, le malade devra répéter les contrôles plus fréquemment.
Tenir un carnet ?
Pour mieux suivre sa situation, il est recommandé de porter sur un carnet les résultats des
automesures, les éventuels écarts de régime (en plus ou en moins), l’activité physique quotidienne et les changements de traitement. Avec ce carnet, le patient et les soignants discuteront
des difficultés rencontrées et des éventuelles adaptations du traitement ou du régime.
Intérêt de l’automesure dans le diabète de type
I(diabète insulinodépendant)
Le diabète de type I, est dit insulinodépendant : c’est le diabète qui débute en général
avant l’âge de 20 ans, et qui nécessite toujours un traitement par insuline. Le traitement par insuline se contrôle par mesure de la glycémie. L’autocontrôle est un élément essentiel du
traitement car l’insuline est délicate à manier (elle s’administre par injection sous-cutanée ; les surdosages en insuline exposent à des accidents ; les doses à administrer
varient). En pratique, l’autocontrôle de la glycémie permet au malade de gérer lui-même sa maladie en constatant les résultats de ses efforts, et les conséquences éventuelles de ses écarts
de régime ou de doses d’insuline. Cet autocontrôle, effectué si besoin plusieurs fois par jour, se fait en étroite collaboration avec le médecin ou l’infirmière.
Intérêt de l’automesure dans le diabète de type
II(diabète non insulinodépendant)
Le diabète de type II se définit par une glycémie à jeun supérieure ou égale à 1,26 g/l
(7 mmol/l). En France, 2 millions de personnes sont concernées. C’est une maladie évolutive qui va généralement nécessiter au fil des années différents traitements : régime seul pour
commencer, puis introduction de médicaments en comprimés, et finalement, si besoin insuline. Dans le traitement du diabète non insulinodépendant, l’autocontrôle glycémique ne concerne
pas l’ensemble des patients.
L’autosurveillance glycémique a peu d’intérêt chez un diabétique non insulinodépendant bien équilibré, ne faisant pas d’hypoglycémie (sucre trop bas dans le sang). Une surveillance
biologique (prise de sang dans un laboratoire) tous les deux ou trois mois paraît alors suffisante. De même, l’autosurveillance n’est pas indispensable pour une personne âgée n’ayant pas de
complication microvasculaire, et pour laquelle on se contente de glycémies à jeun autour de 2 g/l (11 mmol/l).
L’autocontrôle glycémique est très utile pour permettre au malade de prendre conscience de sa maladie (surtout si le diabète est sans symptôme), de juger du résultat de ses efforts de
régime, d’activité physique, de corriger d’éventuelles erreurs diététiques, d’adapter son traitement. Chaque diabétique est différent. C’est le médecin traitant qui est le mieux placé pour
conseiller – ou pas – une automesure.
Profesionnels pour en savoir plus : lire l'article "Autosurveillance glycémique : quelle place dans le diabète de type 2
(Rev Prat 2004)
Avec quels appareils ?
Il existe de nombreux appareils permettant l’autocontrôle de la glycémie. Pour en savoir plus
sur ce sujet, voyez notre rubrique « Achat ».
Mesurer aussi sa tension ?
Les diabétiques ont plus souvent une hypertension artérielle que les non diabétiques. Ils
présentent un risque cardiovasculaire élevé. Près d’un diabétique sur deux présente un accident vasculaire grave. Il est recommandé de mesurer sa tension lorsqu’on est diabétique. Visitez
nos rubriques « Automesure de la tension » et « Automesure du
risque cardiovasculaire » pour en savoir plus.
Adresses utiles
Pour trouver des sites Internet de qualité aidant les patients diabétiques, consultez notre
rubrique « Adresses utiles ». Les associations de malades sont souvent de très bon conseil.
Rédaction automesure.com® Avril 2002 actualisation Février 2005.
Rédacteurs : Dr. N. Postel-Vinay (Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris) Pr A. Grimaldi (Hôpital Pitié-Salpétrière, Paris. Chef de service diabétologie), Pr M. Marre (Hôpital
Bichat,Paris.Chef de service de diabètologie).
Bibliographie : Grimaldi A. Guide pratique du diabète. MMI éditions. Paris, septembre 2001. 368 p.
- L'activité du produit est exprimée en unités. Ces unités sont spécifiques à Apidra et
ne correspondent ni aux UI ni aux unités utilisées pour les autres analogues de l'insuline. Voir rubrique propriétés pharmacodynamiques.
- Apidra doit être administré un peu avant (0-15 minutes) ou juste après les repas.
- Apidra s'utilise dans des schémas qui l'associent soit à une insuline humaine d'action intermédiaire ou d'action prolongée soit à un analogue de l'insuline d'action prolongée soit à des
hypoglycémiants oraux.
- La posologie d'Apidra doit être ajustée individuellement.
- Administration :
. Apidra doit être administré en injection sous-cutanée ou en perfusion sous-cutanée continue par pompe.
. Apidra doit être administré en injection sous-cutanée dans la paroi abdominale, la cuisse ou la région deltoïde ou par perfusion continue dans la paroi abdominale. Dans une même zone
d'injection (abdomen, cuisse ou deltoïde), il convient de varier, d'une injection à l'autre, les sites d'injection et les sites de perfusion. Le taux d'absorption et, par conséquent, le début
et la durée d'action peuvent être modifiés par le site d'injection, par l'exercice physique et par d'autres facteurs. L'injection sous-cutanée dans la paroi abdominale entraîne une absorption
légèrement plus rapide qu'à partir des autres sites d'injection (voir rubrique propriétés pharmacocinétiques).
. Il faut s'assurer de ne pas pénétrer dans un vaisseau sanguin. Après l'injection, il ne faut pas masser le site d'injection. Les patients doivent être éduqués sur les bonnes techniques
d'injection.
- Mélange avec des insulines :
En l'absence d'études de compatibilité, l'insuline glulisine ne doit pas être mélangée avec d'autres médicaments sauf avec l'insuline humaine NPH.
- Perfusion sous-cutanée continue par pompe :
. En cas d'utilisation dans une pompe à perfusion d'insuline, Apidra ne doit pas être mélangé à des diluants ou à aucune autre insuline.
. Pour d'autres précisions sur la manipulation, voir rubrique instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination.
- Populations particulières :
. Insuffisance rénale :
Les propriétés pharmacocinétiques de l'insuline glulisine sont généralement inchangées chez les patients insuffisants rénaux. Les besoins en insuline peuvent cependant être réduits en cas
d'insuffisance rénale (voir rubrique propriétés pharmacocinétiques).
. Insuffisance hépatique :
Les propriétés pharmacocinétiques de l'insuline glulisine n'ont pas été évaluées chez les patients ayant une altération de la fonction hépatique. Chez les patients insuffisants hépatiques,
les besoins en insuline peuvent être diminués en raison d'une réduction de la néoglucogenèse et d'une réduction du métabolisme de l'insuline.
. Sujet âgé :
Les données de pharmacocinétiques disponibles concernant les sujets âgés atteints de diabète sont limitées. Une altération de la fonction rénale peut provoquer une diminution des besoins en
insuline.
. Enfants et adolescents :
Les informations cliniques sont insuffisantes concernant l'utilisation d'Apidra chez l'enfant de moins de 6 ans.
APIDRA : son aspect et forme
Solution aqueuse, limpide,
incolore.
APIDRA : comment ça
marche
Classe pharmacothérapeutique : ANTIDIABETIQUES, INSULINE ET ANALOGUES D'ACTION RAPIDE. Code ATC : A10AB06.
- L'insuline glulisine est un analogue recombinant de l'insuline humaine, de puissance équivalente à l'insuline rapide humaine. L'insuline glulisine a un début d'action plus précoce et une
durée d'action plus courte que l'insuline rapide humaine.
- L'insuline et ses analogues, comme l'insuline glulisine, régulent le métabolisme glucidique. Les insulines diminuent la glycémie en stimulant la captation périphérique du glucose, en
particulier par le muscle squelettique et par le tissu adipeux et en inhibant la production hépatique de glucose.
L'insuline inhibe la lipolyse dans l'adipocyte, inhibe la protéolyse et favorise la synthèse des protéines.
Les études chez les volontaires sains et chez les patients diabétiques ont démontré que l'insuline glulisine a un début d'action plus précoce et une durée d'action plus courte que l'insuline
rapide humaine lorsqu'elle est administrée par voie sous-cutanée. Après injection sous-cutanée d'insuline glulisine, l'activité hypoglycémiante débute dans les 10-20 minutes. Les activités
hypoglycémiantes de l'insuline glulisine et de l'insuline rapide humaine sont équipotentes en cas d'administration par voie intraveineuse. Une unité d'insuline glulisine est dotée de la même
activité hypoglycémiante qu'une unité d'insuline rapide humaine.
- Effet dose :
Dans une étude avec 18 sujets masculins diabétiques de type 1 âgés de 21 à 50 ans, l'effet hypoglycémiant de l'insuline glulisine a été proportionnel à la dose dans l'intervalle de doses
thérapeutiques allant de 0,075 à 0,15 U/kg. A partir de doses de 0,3 U/kg, comme avec l'insuline humaine, l'effet hypoglycémiant observé a été moindre que celui qui aurait été attendu si
l'effet avait été proportionnel à la dose.
L'effet de l'insuline glulisine est environ deux fois plus rapide que l'insuline rapide humaine et se termine deux heures plus tôt que l'insuline rapide humaine.
- Une étude de phase I chez des patients diabétiques de type 1 a évalué les profils hypoglycémiants de l'insuline glulisine et de l'insuline rapide humaine administrées par voie sous-cutanée
à la dose de 0,15 U/kg, à différents temps par rapport à un repas standard de 15 minutes. Les données ont montré que l'insuline glulisine administrée 2 minutes avant le repas assure un
contrôle glycémique post-prandial comparable à l'insuline rapide humaine administrée 30 minutes avant le repas.
Administrée 2 minutes avant le repas, l'insuline glulisine assure un meilleur contrôle post-prandial que l'insuline rapide humaine administrée 2 minutes avant le repas. L'insuline glulisine
administrée 15 minutes après le début du repas entraîne un contrôle glycémique comparable à l'insuline rapide humaine administrée 2 minutes avant le repas.
- Obésité :
. Une étude de phase I réalisée avec l'insuline glulisine, l'insuline lispro et l'insuline rapide humaine dans une population obèse a démontré que l'insuline glulisine conserve ses propriétés
d'action rapide.
Dans cette étude, le temps nécessaire pour atteindre 20% de l'ASC (aire sous la courbe) totale et l'ASC (0-2h) représentant l'activité hypoglycémiante précoce ont été respectivement de 114
minutes et 427 mg.kg-1 pour l'insuline glulisine, 121 minutes et 354 mg.kg-1 pour l'insuline lispro, 150 minutes et 197 mg.kg-1 pour l'insuline rapide humaine.
. Une autre étude de phase I réalisée avec l'insuline glulisine et l'insuline lispro dans une population non diabétique (80 sujets) avec un large intervalle d'IMC (18-46 kg/m²) a démontré que
la rapidité d'action est généralement maintenue dans ce large intervalle d'IMC, même si l'effet hypoglycémiant total diminue avec l'augmentation de l'obésité.
L'ASC (Aire Sous Courbe) moyenne totale (entre 0-1 heure) de la vitesse de perfusion du glucose était respectivement de 102 +/- 75 mg/kg et 158 +/- 100 mg/kg avec 0,2 et 0,4 U/kg d'insuline
glulisine, et respectivement de 83,1 +/- 72,8 mg/kg et 112,3 +/- 70,8 mg/kg avec 0,2 et 0,4 U/kg d'insuline lispro.
. Une étude de phase I chez 18 patients obèses diabétiques de type 2 (IMC compris entre 35 et 40 kg/m²) avec l'insuline glulisine et l'insuline lispro [IC90% : 0,81-0,95 (p = < 0,01)] a
montré que l'insuline glulisine contrôle efficacement les excursions glycémiques post-prandiales diurnes.
ETUDES CLINIQUES :
- Diabète de type 1 - Adultes :
. Dans une étude clinique de phase III sur 26 semaines comparant l'insuline glulisine et l'insuline lispro toutes deux injectées par voie sous-cutanée peu avant un repas (0-15 minutes) chez
des patients diabétiques de type 1 utilisant l'insuline glargine comme insuline basale, l'insuline glulisine s'est avérée comparable à l'insuline lispro pour le contrôle glycémique, comme
démontré par les variations de l'hémoglobine glyquée (exprimée en équivalent HbA1c) entre le début et la fin de l'étude. Des valeurs comparables d'autosurveillance glycémique ont été
observées. Aucune augmentation de la dose d'insuline basale n'a été nécessaire avec l'insuline glulisine, contrairement à l'insuline lispro.
. Une étude clinique de phase III sur 12 semaines réalisée chez des patients diabétiques de type 1 recevant de l'insuline glargine comme insuline basale indique que l'administration
post-prandiale immédiate d'insuline glulisine assure une efficacité comparable à l'insuline glulisine préprandiale immédiate (0-15 minutes) ou à l'insuline rapide (30-45 minutes).
. Dans la population per protocole la réduction observée de l'hémoglobine glyquée a été significativement plus importante dans le groupe glulisine préprandiale que dans le groupe insuline
rapide.
- Diabète de type 1 - Pédiatrie :
. Une étude clinique de phase III sur 26 semaines a comparé l'insuline glulisine et l'insuline lispro toutes deux injectées par voie sous-cutanée peu avant un repas (0-15 minutes) chez des
enfants (4-5 ans : n = 9 ; 6-7 ans : n = 32 ; 8-11 ans : n = 149) et des adolescents (12-17 ans : n = 382) diabétiques de type 1 utilisant l'insuline glargine ou la NPH comme insuline basale.
L'insuline glulisine s'est avérée comparable à l'insuline lispro en termes de contrôle glycémique, comme démontré par les variations de l'hémoglobine glyquée (exprimée en équivalent HbA1c)
entre le début et la fin de l'étude et par les valeurs de glycémies recueillies par autosurveillance.
. Les informations cliniques sont insuffisantes concernant l'utilisation d'Apidra chez l'enfant de moins de 6 ans.
- Diabète de type 2 - Adultes :
Une étude clinique de phase III sur 26 semaines, prolongée d'une étude de la tolérance sur 26 semaines, a été réalisée pour comparer l'insuline glulisine (0-15 minutes avant un repas) à
l'insuline rapide humaine (30-45 minutes avant un repas) injectées par voie sous-cutanée chez des sujets diabétiques de type 2 utilisant aussi une insuline NPH comme insuline basale. L'indice
de masse corporelle moyen (IMC) des patients était de 34,55 kg/m². L'insuline glulisine s'est avérée comparable à l'insuline rapide humaine en termes de variations de l'hémoglobine glyquée
(exprimée en équivalent HbA1c) entre le début de l'étude et à 6 mois (-0,46% pour l'insuline glulisine et -0,30% pour l'insuline rapide humaine, p = 0,0029) et entre le début de l'étude et à
12 mois (-0,23% pour l'insuline glulisine et -0,13% pour l'insuline rapide humaine, sans différence significative). Dans cette étude, la majorité des patients (79%) mélangeait leur insuline
d'action rapide à l'insuline NPH immédiatement avant l'injection et 58% des sujets utilisaient des hypoglycémiants oraux à l'inclusion et avaient pour consigne de les poursuivre à la même
dose.
- Race et sexe :
Dans les essais cliniques contrôlés chez l'adulte, aucune différence de tolérance et d'efficacité de l'insuline glulisine n'a été mise en évidence dans les analyses de sous-groupes portant
sur la race et le sexe.
Conduite à tenir pour les conducteurs de véhicules
- La capacité de concentration et de réaction des patients peut être altérée en cas d'hypoglycémie ou
d'hyperglycémie ou, par exemple, en cas de troubles visuels. Cela peut représenter un risque dans les situations où ces facultés sont primordiales (la conduite automobile ou l'utilisation de
machines, par exemple).
- Les patients doivent être informés des précautions à prendre avant de conduire pour éviter une hypoglycémie, en particulier si les symptômes précurseurs d'hypoglycémie sont diminués ou
absents ou si les épisodes d'hypoglycémie sont fréquents. Dans de telles circonstances, la capacité à conduire doit être évaluée.
APIDRA : ses contre-indications
- Hypersensibilité à la substance active ou à l'un
des excipients.
- Hypoglycémie.
- Enfants et adolescents : les informations cliniques sont insuffisantes concernant l'utilisation d'Apidra chez l'enfant de moins de 6 ans.
APIDRA : ses précautions
d'emploi
- Tout changement de type d'insuline ou de marque d'insuline doit se faire sous strict contrôle médical. Le changement de concentration, de marque
(fabricant), de type d'insuline (rapide, NPH, lente, etc), d'origine (animale) et/ou de méthode de fabrication peut nécessiter une modification de posologie. Il peut être nécessaire d'adapter
un traitement antidiabétique oral associé.
- L'utilisation de posologies inadaptées ou l'arrêt du traitement, en particulier chez le diabétique insulinodépendant, peuvent entraîner une hyperglycémie ou une acidocétose diabétique,
situations qui sont potentiellement létales.
- La substitution par un autre type ou autre marque d'insuline doit se faire sous strict contrôle médical et peut nécessiter une adaptation des doses.
- Hypoglycémie :
. Le moment de survenue d'une hypoglycémie dépend du profil d'action des insulines utilisées et peut donc varier lorsque le schéma thérapeutique est modifié.
. Les circonstances qui peuvent modifier ou atténuer les symptômes précurseurs de l'hypoglycémie sont l'ancienneté du diabète, une insulinothérapie intensifiée, une neuropathie diabétique,
des médicaments tels que les bêtabloquants ou le passage d'une insuline d'origine animale à une insuline humaine.
Un ajustement de dose peut aussi être nécessaire si le patient augmente son activité physique ou modifie son régime alimentaire. L'exercice physique réalisé immédiatement après un repas peut
augmenter le risque d'hypoglycémie.
. La survenue d'une éventuelle hypoglycémie peut être plus précoce après une injection d'analogues d'action rapide qu'après une injection d'insuline humaine soluble.
. Les réactions hypoglycémiques ou hyperglycémiques non corrigées peuvent entraîner une perte de conscience, un coma ou la mort.
- Les besoins en insuline peuvent être modifiés au cours d'une maladie ou par des troubles émotionnels.
- Grossesse : il n'existe pas de données suffisantes concernant l'utilisation de l'insuline glulisine chez la femme enceinte. Les études de reproduction chez l'animal n'ont révélé aucune
différence entre l'insuline glulisine et l'insuline humaine en ce qui concerne la gestation, le développement embryonnaire/foetal, l'accouchement ou le développement post-natal. La prudence
s'impose lors de la prescription chez la femme enceinte. Une surveillance rigoureuse du contrôle glycémique est essentielle. En cas de diabète préexistant ou de diabète gestationnel, il faut
impérativement maintenir un bon contrôle métabolique durant toute la grossesse. Les besoins en insuline peuvent diminuer durant le premier trimestre et augmentent généralement durant le
second et le troisième trimestre. Immédiatement après l'accouchement, les besoins en insuline diminuent rapidement.
APIDRA : Ses interactions
- Aucune étude concernant les interactions d'origine pharmacocinétique n'a été réalisée. D'après les
connaissances empiriques sur des produits similaires, la survenue d'interactions d'origine pharmacocinétique cliniquement pertinentes est peu probable.
- Plusieurs substances influencent le métabolisme glucidique et peuvent nécessiter une adaptation de la posologie de l'insuline glulisine et une surveillance particulièrement rigoureuse.
- Les substances susceptibles de potentialiser l'activité hypoglycémiante et d'augmenter la sensibilité à l'hypoglycémie comprennent les antidiabétiques oraux, les inhibiteurs de l'enzyme de
conversion de l'angiotensine (IEC), le disopyramide, les fibrates, la fluoxétine, les inhibiteurs de la mono-amine-oxydase (IMAO), la pentoxifylline, le propoxyphène, les salicylates et les
sulfamides antibactériens.
- Les substances qui peuvent réduire l'activité hypoglycémiante comprennent les corticoïdes, le danazol, le diazoxide, les diurétiques, le glucagon, l'isoniazide, les dérivés de la
phénothiazine, la somatotropine, les sympathomimétiques [par exemple, épinéphrine (adrénaline), salbutamol, terbutaline], les hormones thyroïdiennes, les oestrogènes, les progestatifs (dans
les contraceptifs oraux, par exemple), les inhibiteurs de protéase et les antipsychotiques atypiques (olanzapine et clozapine, par exemple).
- Les bêtabloquants, la clonidine, les sels de lithium ou l'alcool peuvent potentialiser ou réduire l'activité hypoglycémiante de l'insuline. La pentamidine peut provoquer une hypoglycémie,
parfois suivie d'une hyperglycémie.
- De plus, sous l'influence de produits sympatholytiques tels que les bêtabloquants, la clonidine, la guanéthidine et la réserpine, les signes de réaction adrénergique compensatrice peuvent
être atténués voire absents.
APIDRA : Ses incompatibilités
- En l'absence d'études de compatibilité, ce
médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments sauf avec l'insuline humaine NPH.
- En cas d'utilisation dans une pompe à perfusion, Apidra ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
En cas de
surdosage
- Une hypoglycémie peut résulter d'un excès d'insuline par rapport à l'alimentation et à la dépense énergétique.
- Il n'existe aucune donnée spécifique disponible concernant le surdosage en insuline glulisine.
Cependant, une hypoglycémie peut comporter différents stades :
. Les épisodes d'hypoglycémie légère seront traités par ingestion de glucose ou de produits sucrés. Il est donc recommandé au patient diabétique de disposer en permanence de morceaux de
sucres, bonbons, biscuits ou jus de fruit sucré.
. Les épisodes hypoglycémiques sévères, accompagnés d'une perte de connaissance, seront traités par du glucagon (0,5 à 1 mg) administré par voie intramusculaire ou sous-cutanée par une
personne spécifiquement formée, ou par du glucose administré par voie intraveineuse par un professionnel de santé. Si le patient ne répond pas au glucagon dans les 10 à 15 minutes, du glucose
doit être administré par voie intraveineuse.
Lors de la reprise de conscience, l'administration d'hydrates de carbone par voie orale est recommandée afin d'éviter une récidive.
Après une injection de glucagon, le patient doit être suivi en milieu hospitalier afin d'identifier la raison de cette hypoglycémie sévère et de prévenir d'autres épisodes similaires.
Grossesse - Allaitement
Grossesse :
Il n'existe pas de données suffisantes concernant l'utilisation de l'insuline glulisine chez la femme enceinte.
Les études de reproduction chez l'animal n'ont révélé aucune différence entre l'insuline glulisine et l'insuline humaine en ce qui concerne la gestation, le développement embryonnaire/foetal,
l'accouchement ou le développement post-natal (voir rubrique données de sécurité précliniques).
La prudence s'impose lors de la prescription chez la femme enceinte. Une surveillance rigoureuse du contrôle glycémique est essentielle.
En cas de diabète préexistant ou de diabète gestationnel, il faut impérativement maintenir un bon contrôle métabolique durant toute la grossesse. Les besoins en insuline peuvent diminuer
durant le premier trimestre et augmentent généralement durant le second et le troisième trimestre.
Immédiatement après l'accouchement, les besoins en insuline diminuent rapidement.
Allaitement :
L'excrétion de l'insuline glulisine dans le lait humain est inconnue, mais de façon générale l'insuline ne passe pas dans le lait maternel et n'est pas absorbée après administration
orale.
Une adaptation de la dose d'insuline et du régime alimentaire peut s'avérer nécessaire pendant l'allaitement.
APIDRA : ses effets
indésirables
- L'hypoglycémie, l'effet indésirable le plus
fréquemment rencontré lors de toute insulinothérapie, peut survenir si la dose d'insuline est supérieure aux besoins.
- Les effets indésirables rapportés lors des essais cliniques sont listés ci-dessous, classés par système-organe, dans un ordre décroissant en terme d'incidence [très fréquent : > = 1/10,
fréquent : > = 1/100, < 1/10 ; peu fréquent : > = 1/1000, < 1/100 ; rare : > = 1/10000, < 1/1000 ; très rare : < 1/10000, fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur
la base des données disponibles)].
- Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
- Troubles du métabolisme et de la nutrition :
Très fréquent : Hypoglycémie.
Les symptômes de l'hypoglycémie apparaissent en général subitement. Ils incluent sueurs froides, pâleur, fatigue, nervosité ou tremblement, anxiété, épuisement ou faiblesse inhabituels,
confusion, difficulté de concentration, somnolence, faim intense, troubles de la vision, céphalée, nausées et palpitations.
L'hypoglycémie peut s'aggraver et entraîner une perte de la conscience et/ou des convulsions et peut conduire à une altération réversible ou non de la fonction cérébrale voire à la mort.
- Affections de la peau et des tissus sous-cutanés :
. Fréquent : Réactions au site d'injection et réactions d'hypersensibilité locale.
Des réactions d'hypersensibilité locale (rougeur, gonflement et démangeaison au point d'injection) peuvent survenir pendant le traitement avec l'insuline. Ces réactions sont en général
transitoires et elles disparaissent normalement au cours du traitement.
. Rare : Lipodystrophie.
Une lipodystrophie peut apparaître au site d'injection si le changement du site d'injection dans une même zone d'injection n'est pas respecté.
- Troubles généraux :
Peu fréquent : Réactions d'hypersensibilité systémique.
Les réactions d'hypersensibilité systémique peuvent se manifester par de l'urticaire, une oppression thoracique, une dyspnée, un eczéma allergique et un prurit. Les cas d'allergie généralisée
grave, dont le choc anaphylactique, peuvent engager le pronostic vital.
Les statines Efficacité et efficience des hypolipémiants
HAS Juillet 2010 Texte complet
Toutes statines confondues, le traitement par statines diminue le risque de mortalité toutes causes de 10% quel que soit le profil du patient, et le risque d’événements cardiovasculaires de 15% à
23%, selon l’événement étudié.
Toutes les études ont conclu que le traitement par statine était une stratégie efficiente en comparaison à l’absence de traitement médicamenteux chez les patients en prévention primaire à haut
risque cardio-vasculaire et les patients en prévention secondaire et ce, quels que soient la molécule et le contexte de soins étudiés.
Les quelques études disponibles ne permettent pas de justifier la prescription d’une statine en prévention primaire pour les patients à faible risque cardio-vasculaire .
Aucune différence significative n’a été démontrée entre les statines sur le critère de mortalité toutes causes.
Pour un patient qui débute un traitement, le prescripteur devrait envisager en priorité la statine la plus efficiente en fonction de la baisse de LDL-c recherchée, sous réserve des
caractéristiques individuelles du patient (contre-indications, interactions médicamenteuses, co-mobidités spécifiques…).
. Le rapport coût-efficacité d'un traitement par statine est jugé favorable en prévention secondaire, et en prévention primaire pour les patients à haut risque cardio-vasculaire.
Il existe donc une large possibilité d'économie, d'autant que - sans raison logique - la rosuvastatine et l'atorvastatine réprésentent 50 %
des prescriptions...
Mais....
Les statines semblent également avoir des bénéfices "inattendus...et à verifier...
Réduction de 51% du risque de cancer du sein
Réduction de 48% de cancer du poumon
Réduction de 59% le risque de cancer du pancréas
Réduction de 56% celui de cancer oesophagien
Une réduction du risque de cancer colorectal de 51 %
Réduction de 70% du risque de démence
L'utilisation de statines pourrait prévenir la DMLA
Augmentation la survie des patients en insuffisance cardiaque diastolique
Réduction du risque de cataracte.
Prévention des états septiques
Diminution du risque de lithiase compliquée de cholécystectomie.
Inhibition sur une période de six mois le phénomène inflammatoire classiquement observé dans la SEP.
Statines : après le cholestérol, la sclérose en plaques [Lire] (Jama
2003)
Statines en prévention des cancers [Lire] (2005 ASCO Annual Meeting)
Il existe sur le marché des produits diététiques pouvant être utiles aux sportifs. Certains d'entre eux peuvent avoir un intérêt chez le diabétique insulinodépendant pratiquant des sports
d'endurance et de longue durée.
L'utilisation de tels produits, souvent onéreux, n'est pas indispensable et les arguments indiquant une amélioration des capacités physiques sont difficiles à prouver. Cependant, certains
produits répondent à une législation précise qui tient compte des besoins en nutriments, vitamines et éléments minéraux du sportif pendant l'effort.
Législation des produits diététiques de
l'effort
Décret du 15 mai 1981
Pour s'aligner sur une directive européenne, le décret du 15 mai 1981 prévoit que le mot «diététique» peut être remplacé pour certains produits par le terme «denrée alimentaire ou boisson
destinée à une alimentation particulière».
Définition
Ce sont des produits alimentaires présentés comme répondant aux besoins nécessités par un effort physique particulier ou effectué dans des circonstances spéciales.
On distingue deux catégories :
• les aliments équilibrés de l'effort (c'est à dire pouvant remplacer un repas),
• et les aliments de l'effort à prédominance glucidique ou à prédominance lipidique.
Composition de ces produits
Les aliments équilibrés de l'effort
Ils se composent de 13 à 17% de protéines, de 27 à 33% de lipides, et de 50 à 60% de glucides (dont 10% de glucides d'absorption rapide). La teneur en vitamines B1, B6, C et en éléments minéraux (tels
calcium, magnésium...) est garantie et définie par la législation. Ces aliments existent sous forme de boissons, poudre à diluer dans de l'eau et biscuits.
Les aliments de l'effort à prédominance glucidique
Ils doivent comporter au minimum 60% de glucides. La teneur en vitamine B1 est garantie. L'étiquetage indique que le produit répond aux besoins d'un
effort musculaire immédiat. Ils existent sous forme de boissons, pâtes de fruit, barres énergétiques à base de céréales et de fruits, ainsi que sous forme de dragées.
Les aliments de l'effort à prédominance lipidique
Ils n'ont pas d'intérêt particulier chez le diabétique.
Etiquetage
L'emballage doit indiquer la famille du produit, la liste des ingrédients, la composition nutritionnelle, la date limite de consommation, le mode d'emploi et certaines mentions spéciales.
Intérêt de ces produits chez le diabétique
sportif
Les aliments équilibrés de l'effort
Si le sport est pratiqué dans un lieu où le ravitaillement est impossible, ces produits peuvent remplacer un ou plusieurs repas. Leur composition nutritionnelle est connue de sorte que le
diabétique peut évaluer l'apport énergétique et glucidique. Ces produits sont équilibrés aussi bien en nutriments qu'en vitamines et en éléments minéraux. Ils sont conditionnés sous de faibles
volumes, d'où leur aspect pratique.
Les aliments de l'effort à prédominance glucidique
Les boissons sont les plus connues et les plus utilisées.
Leur intérêt est un apport de glucides rapides associé à de la vitamine B1 (indispensable à une bonne utilisation des glucides dans l'organisme) ainsi que des éléments minéraux comme le sodium et
le potassium dont la déperdition par la sueur peut être importante surtout par temps chaud.
Leur composition est parfaitement connue et leur concentration en sucre est volontairement basse et constante (c'est-à-dire qu'il y a relativement peu de sucre par rapport au volume de liquide)
de manière à permettre le meilleur passage possible, de l'intestin vers le sang, du sucre présent dans ces boissons.
Par rapport aux jus de fruits du commerce (environ 120 g de glucides par litre) ce sont donc des boissons volontairement peu concentrées en sucre (60 à 80 g de glucides par litre) et dont les
teneurs en vitamine B1 et en sels minéraux sont garanties.
Ces boissons sont donc à boire en quantité plus ou moins importante (100 à 250 ml) de façon régulière pendant les sports d'endurance ou lors de certaines compétitions (tennis par exemple).
Les pâtes et barres énergétiques (glucides associés à des lipides et à des protides) peuvent être utilisées en complément des boissons pendant les sports de longue durée, et
pendant les phases de récupération. Rappelez-vous que l'organisme reconstitue ses réserves en glucides à partir du sucre présent dans le sang, et qu'il y a risque d'hypoglycémie plusieurs heures
après l'activité physique lorsque celle-ci a été importante.
Les dragées (uniquement glucidiques) sont peu encombrantes et peuvent répondre à un besoin immédiat en glucides, en complément des boissons.
Tableau comparatif de certains produits
Aliments équilibrés de l'effort
Produits
Ingrédients
Pour 100g
Présentation
FIT EFFORT 600
(Didebe)
Saccharose, fructose
Protéines de lait
Huile de tournesol
Arôme artificiel (pomme)
Sels minéraux
Vit A, B1, B2, B5, B8, B9, C, E, PP
Cal: 460
Protides: 15,9g
Lipides: 14,2g
Glucides: 63,5g
Boîte de 500 g de poudre
1 portion= 100g
(à diluer dans 300ml d'eau)
ENERGIE 13
(Confit de Provence)
Fruits secs et oléagineux
Sucre de canne, miel, glucose
Protéines végétales et de lait écrémé
Blé malté
Extrait naturel de café et de vanille
Préparation aromatique de fruits
Sel marin
Cal: 400
Protides: 12g
Lipides: 15g
Glucides: 53g
Tube de 180g
Glucides d'absorption rapide
Crokdiet
(Vitagermine)
Farine, avoine, mil
Lait en poudre
Huiles végétales
Fruits déshydratés
Protéines de soja åufs
Extrait de malt
Germe de blé
Levure alimentaire
Vit B1, B6, C
Cal: 443
Protides: 14g
Lipides: 16g
Glucides: 58g
Biscuits
4 barres de 20g chacune
(90Cal par barre)
(12g de glucides par barre)
Acti 3
(La Vie Claire)
Maltodextrine
Saccharose, fructose
Protéines de lait
Huile de tournesol
Arôme articifiel de pomme
Sels minéraux
Vit A, B1, B2, B5, B6, B12, C, E, PP
Cal: 460
Protides: 14,2g
Lipides: 15,9g
Glucides: 63,5g
Poudre
2 sachets de 50g
(1 sachet à diluer dans 150 ml d'eau)
Boissons de l'effort à prédominanceglucidique
Produits
Ingrédients
Pour 10cl
Présentation
ISOSTAR
(Wander)
Eau
Sucre
Maltodextrine
Poudre d'agrumes
Acide citrique
Sel et sels minéraux apportant K, Ca, Mg, Vit B1, B2, B5, PP
Cal: 35
Glucides: 8,75g
Na: 38mg
K: 11,7mg
Ca: 8mg
Mg: 4,5mg
Vit C: 2mg
Vit B1,B2,B5,PP
Boîte de 25cl
Existe aussi en poudre à diluer dans de l'eau
ATHLON
(Evian)
Eau
Sucre
Extrait naturel de citron
Orange 1% (concentré et pulpe)
Beaucoup de produits existent dans le commerce, mais tous ne répondent cependant pas à la législation en vigueur : ils ne portent pas la dénomination «produit diététique de l'effort» mais
utilisent souvent d'autres formules similaires telles que «produit pour la forme» par exemple.
Le diabétique en tant que consommateur, doit se montrer vigilant et prêter une attention particulière à l'étiquetage des produits.
Ces produits, qui sont souvent onéreux par rapport aux autres produits courants, ne sont pas indispensables, mais ils peuvent cependant peut être utiles dans certains cas, en particulier pour les
sports d'endurance (ski de fond, randonnées pédestres, cyclotourisme...).
Dans trois mois, la Journée Mondiale du Diabète !
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1. Tour d'horizon des activités
2. Suivez la campagne sur Twitter
3. Nouveaux articles promotionnels JMD
4. Nouvelles de la campagne
1. Tour d'horizon des activités
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À trois mois du 14 novembre, l'équipe de la campagne JMD reçoit de plus en plus d'informations sur les activités qui seront organisées dans le monde pour célébrer la journée. Voici un aperçu de
ce qu'il se passera :
- La Diabetes Hand Foundation, une championne de la Journée Mondiale du Diabète, invitera une nouvelle fois les personnes atteintes de diabète dans le monde à effectuer le « Grand Test Bleu ». Le
14 novembre, à 14 h, nous encouragerons les personnes atteintes de diabète à contrôler leur glycémie, puis à participer à une séance d'exercice pendant 14 minutes, et à contrôler une nouvelle
fois leur glycémie et enfin à partager leurs résultats sur http://bit.ly/bfTKGJ. Cette initiative cadre parfaitement avec le thème de la campagne JMD 2010,
visant à promouvoir les bienfaits de l'activité physique pour la prise en charge et la prévention du diabète.
- À New York, le 2 octobre 2010, l'Arise India Foundation lancera une initiative unique en matière de santé publique. La Mahatma Gandhi Health and Peace Walk aspire à encourager la population à
suivre l'exemple de Mahatma Gandhi en marchant tous les jours, de manière à améliorer son bien-être, à réduire les risques de développer un diabète ou une maladie du cœur et de devenir obèse. La
marche arborera le slogan « In his Footsteps-For Your Health » (Sur ses traces, pour votre santé). Plus d'informations sur http://bit.ly/b8vnhC.
- En Autriche, l'association autrichienne du diabète organisera, le 17 octobre, la 5e marche nordique locale à Vienne. L'événement s'adresse aux personnes atteintes de diabète, aux médecins, aux
infirmiers et au grand public. Des entraîneurs qualifiés de l'association autrichienne de marche nordique seront sur place pour dispenser gratuitement des leçons destinées aux marcheurs débutants
et expérimentés.
- En Chine et en Inde, des projets impliquant des associations locales du diabète et les ministères de la Santé sont en cours de réalisation pour faire de la Journée Mondiale du Diabète le plus
grand événement jamais organisé dans ces deux pays. Plus d'informations à ce sujet dans le prochain bulletin d'information.
Consultez notre calendrier d'événements disponible en ligne, http://bit.ly/auRnje, pour y découvrir toutes les activités répertoriées, et n'oubliez pas de nous
envoyer les renseignements concernant votre activité, http://bit.ly/aHTGwx, une fois que celle-ci est confirmée. Des événements seront également décrits dans ce
bulletin d'information.
2. Suivez la campagne sur Twitter
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Dans le cadre de la campagne JMD sur Twitter, nous avons déjà commencé à envoyer des tweets sur le diabète et la Journée Mondiale du Diabète 14 semaines avant le 14 novembre. Chaque jour, une
nouvelle information sera affichée sur notre page, www.twitter.com/wdd. Aidez-nous à promouvoir la campagne en relayant ces tweets à vos abonnés.
Vous pouvez également contribuer à sensibiliser le public au diabète et à la Journée Mondiale du Diabète sur Twitter, comme suit :
- Ajoutez le cercle bleu, le logo de la Journée Mondiale du Diabète, à votre photo de profil. Vous pouvez télécharger l'avatar du cercle bleu à partir du site http://twibbon.com/join/Diabetes-3.
- Demandez à vos amis de soutenir la Journée Mondiale du Diabète le 14 novembre en ajoutant le logo JMD à leur photo de profil sur Twitter.
- Partagez vos projets JMD avec la communauté du diabète sur Twitter en les taguant avec le code #wdd10.
3. Nouveaux articles promotionnels JMD
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Deux nouveaux articles sont venus s'ajouter à la liste des articles promotionnels officiels de la Journée Mondiale du Diabète (pin's, bougie, frisbee, grand drapeau, bracelets luminescents) que
vous pouvez vous procurer pour soutenir la campagne. De petits drapeaux (30x46 cm) avec le logo JMD, faciles à utiliser lors des événements de sensibilisation, et des autocollants « Unis pour le
Diabète » sont dès à présent disponibles auprès de la boutique en ligne de la Fédération Internationale du Diabète, http://bit.ly/cUsBVl. Les associations
membres de la FID peuvent commander ces articles à des tarifs préférentiels. Pour plus d'informations, contactez wdd@idf.org.
Prochainement : les mètres bleus JMD.
4. Dernières nouvelles de la campagne
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- Logo : Le logo de la Journée Mondiale du Diabète peut désormais être téléchargé en 67 langues. Consultez la liste exhaustive ici http://bit.ly/bPMOL9.
Si vous ne trouvez pas la langue de votre choix dans la liste, veuillez envoyer la traduction des lignes ci-dessous à wdd@idf.org et nous créerons le logo pour
vous :
1 – Fédération Internationale du Diabète
2 - Journée Mondiale du Diabète
3 – 14 novembre
- Affiches : Vous pouvez désormais télécharger les affiches de la campagne 2010 dans sept langues - http://bit.ly/bPoKvm. Envoyez-nous votre traduction du texte
de l'affiche à l'adresse wdd@idf.org et nous réaliserons l'affiche dans la langue de votre choix.
- Manuel de la campagne « Trouvez l'inspiration ! » : ce guide vous aidera à marquer la Journée Mondiale du Diabète - http://bit.ly/cfEiXt . Le manuel est
disponible en anglais, en espagnol et en français.
- JMD sur YouTube : Consultez notre toute nouvelle chaîne YouTube JMD, http://www.youtube.com/worlddiabetesday, et visualisez la vidéo de
lancement de la campagne et bien plus encore. Jusqu'à présent, nous avons comptabilisé plus de 15 000 visites.
Cordialement
Lorenzo Piemonte, au nom de l'équipe de la Journée Mondiale du Diabète
Vous faites partie des quelques 21.000 personnes qui lisent ce bulletin d'information. N'hésitez pas à l'envoyer à toute personne qui pourrait profiter de son contenu et demandez-leur de
s'inscrire pour recevoir le prochain, qui sera envoyé le 14 septembre 2010.