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APIDRA 100 Unités/ml Solution injectable Boîte de 1 Flacon de 10 ml
APIDRA : ses indications
Traitement du diabète de l'adulte, l'adolescent et l'enfant à partir de 6 ans nécessitant un traitement par insuline.
APIDRA : pathologies pour lesquelles il peut-être prescrit
Classe thérapeutique
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Métabolisme et nutrition
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Principes actifs
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Insuline glulisine
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Excipients
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Métacrésol, Sodium chlorure, Trométamol, Polysorbate 20, Chlorhydrique acide (E507), Sodium hydroxyde (E524), Eau pour préparations injectables,
Substrats d'origine : Escherichia coli
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Statut
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Médicament soumis à prescription médicale
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Prix de vente TTC
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21,65 €
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Tx de remboursement SS
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65 %
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Laboratoire
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Sanofi-Aventis Deut Gmbh
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Présentation Précautions Grossesse et allaitement Effets indésirables
APIDRA : sa posologie
- L'activité du produit est exprimée en unités. Ces unités sont spécifiques à Apidra et
ne correspondent ni aux UI ni aux unités utilisées pour les autres analogues de l'insuline. Voir rubrique propriétés pharmacodynamiques.
- Apidra doit être administré un peu avant (0-15 minutes) ou juste après les repas.
- Apidra s'utilise dans des schémas qui l'associent soit à une insuline humaine d'action intermédiaire ou d'action prolongée soit à un analogue de l'insuline d'action prolongée soit à des
hypoglycémiants oraux.
- La posologie d'Apidra doit être ajustée individuellement.
- Administration :
. Apidra doit être administré en injection sous-cutanée ou en perfusion sous-cutanée continue par pompe.
. Apidra doit être administré en injection sous-cutanée dans la paroi abdominale, la cuisse ou la région deltoïde ou par perfusion continue dans la paroi abdominale. Dans une même zone
d'injection (abdomen, cuisse ou deltoïde), il convient de varier, d'une injection à l'autre, les sites d'injection et les sites de perfusion. Le taux d'absorption et, par conséquent, le début
et la durée d'action peuvent être modifiés par le site d'injection, par l'exercice physique et par d'autres facteurs. L'injection sous-cutanée dans la paroi abdominale entraîne une absorption
légèrement plus rapide qu'à partir des autres sites d'injection (voir rubrique propriétés pharmacocinétiques).
. Il faut s'assurer de ne pas pénétrer dans un vaisseau sanguin. Après l'injection, il ne faut pas masser le site d'injection. Les patients doivent être éduqués sur les bonnes techniques
d'injection.
- Mélange avec des insulines :
En l'absence d'études de compatibilité, l'insuline glulisine ne doit pas être mélangée avec d'autres médicaments sauf avec l'insuline humaine NPH.
- Perfusion sous-cutanée continue par pompe :
. En cas d'utilisation dans une pompe à perfusion d'insuline, Apidra ne doit pas être mélangé à des diluants ou à aucune autre insuline.
. Pour d'autres précisions sur la manipulation, voir rubrique instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination.
- Populations particulières :
. Insuffisance rénale :
Les propriétés pharmacocinétiques de l'insuline glulisine sont généralement inchangées chez les patients insuffisants rénaux. Les besoins en insuline peuvent cependant être réduits en cas
d'insuffisance rénale (voir rubrique propriétés pharmacocinétiques).
. Insuffisance hépatique :
Les propriétés pharmacocinétiques de l'insuline glulisine n'ont pas été évaluées chez les patients ayant une altération de la fonction hépatique. Chez les patients insuffisants hépatiques,
les besoins en insuline peuvent être diminués en raison d'une réduction de la néoglucogenèse et d'une réduction du métabolisme de l'insuline.
. Sujet âgé :
Les données de pharmacocinétiques disponibles concernant les sujets âgés atteints de diabète sont limitées. Une altération de la fonction rénale peut provoquer une diminution des besoins en
insuline.
. Enfants et adolescents :
Les informations cliniques sont insuffisantes concernant l'utilisation d'Apidra chez l'enfant de moins de 6 ans.
APIDRA : son aspect et forme
Solution aqueuse, limpide,
incolore.
APIDRA : comment ça
marche
Classe pharmacothérapeutique : ANTIDIABETIQUES, INSULINE ET ANALOGUES D'ACTION RAPIDE. Code ATC : A10AB06.
- L'insuline glulisine est un analogue recombinant de l'insuline humaine, de puissance équivalente à l'insuline rapide humaine. L'insuline glulisine a un début d'action plus précoce et une
durée d'action plus courte que l'insuline rapide humaine.
- L'insuline et ses analogues, comme l'insuline glulisine, régulent le métabolisme glucidique. Les insulines diminuent la glycémie en stimulant la captation périphérique du glucose, en
particulier par le muscle squelettique et par le tissu adipeux et en inhibant la production hépatique de glucose.
L'insuline inhibe la lipolyse dans l'adipocyte, inhibe la protéolyse et favorise la synthèse des protéines.
Les études chez les volontaires sains et chez les patients diabétiques ont démontré que l'insuline glulisine a un début d'action plus précoce et une durée d'action plus courte que l'insuline
rapide humaine lorsqu'elle est administrée par voie sous-cutanée. Après injection sous-cutanée d'insuline glulisine, l'activité hypoglycémiante débute dans les 10-20 minutes. Les activités
hypoglycémiantes de l'insuline glulisine et de l'insuline rapide humaine sont équipotentes en cas d'administration par voie intraveineuse. Une unité d'insuline glulisine est dotée de la même
activité hypoglycémiante qu'une unité d'insuline rapide humaine.
- Effet dose :
Dans une étude avec 18 sujets masculins diabétiques de type 1 âgés de 21 à 50 ans, l'effet hypoglycémiant de l'insuline glulisine a été proportionnel à la dose dans l'intervalle de doses
thérapeutiques allant de 0,075 à 0,15 U/kg. A partir de doses de 0,3 U/kg, comme avec l'insuline humaine, l'effet hypoglycémiant observé a été moindre que celui qui aurait été attendu si
l'effet avait été proportionnel à la dose.
L'effet de l'insuline glulisine est environ deux fois plus rapide que l'insuline rapide humaine et se termine deux heures plus tôt que l'insuline rapide humaine.
- Une étude de phase I chez des patients diabétiques de type 1 a évalué les profils hypoglycémiants de l'insuline glulisine et de l'insuline rapide humaine administrées par voie sous-cutanée
à la dose de 0,15 U/kg, à différents temps par rapport à un repas standard de 15 minutes. Les données ont montré que l'insuline glulisine administrée 2 minutes avant le repas assure un
contrôle glycémique post-prandial comparable à l'insuline rapide humaine administrée 30 minutes avant le repas.
Administrée 2 minutes avant le repas, l'insuline glulisine assure un meilleur contrôle post-prandial que l'insuline rapide humaine administrée 2 minutes avant le repas. L'insuline glulisine
administrée 15 minutes après le début du repas entraîne un contrôle glycémique comparable à l'insuline rapide humaine administrée 2 minutes avant le repas.
- Obésité :
. Une étude de phase I réalisée avec l'insuline glulisine, l'insuline lispro et l'insuline rapide humaine dans une population obèse a démontré que l'insuline glulisine conserve ses propriétés
d'action rapide.
Dans cette étude, le temps nécessaire pour atteindre 20% de l'ASC (aire sous la courbe) totale et l'ASC (0-2h) représentant l'activité hypoglycémiante précoce ont été respectivement de 114
minutes et 427 mg.kg-1 pour l'insuline glulisine, 121 minutes et 354 mg.kg-1 pour l'insuline lispro, 150 minutes et 197 mg.kg-1 pour l'insuline rapide humaine.
. Une autre étude de phase I réalisée avec l'insuline glulisine et l'insuline lispro dans une population non diabétique (80 sujets) avec un large intervalle d'IMC (18-46 kg/m²) a démontré que
la rapidité d'action est généralement maintenue dans ce large intervalle d'IMC, même si l'effet hypoglycémiant total diminue avec l'augmentation de l'obésité.
L'ASC (Aire Sous Courbe) moyenne totale (entre 0-1 heure) de la vitesse de perfusion du glucose était respectivement de 102 +/- 75 mg/kg et 158 +/- 100 mg/kg avec 0,2 et 0,4 U/kg d'insuline
glulisine, et respectivement de 83,1 +/- 72,8 mg/kg et 112,3 +/- 70,8 mg/kg avec 0,2 et 0,4 U/kg d'insuline lispro.
. Une étude de phase I chez 18 patients obèses diabétiques de type 2 (IMC compris entre 35 et 40 kg/m²) avec l'insuline glulisine et l'insuline lispro [IC90% : 0,81-0,95 (p = < 0,01)] a
montré que l'insuline glulisine contrôle efficacement les excursions glycémiques post-prandiales diurnes.
ETUDES CLINIQUES :
- Diabète de type 1 - Adultes :
. Dans une étude clinique de phase III sur 26 semaines comparant l'insuline glulisine et l'insuline lispro toutes deux injectées par voie sous-cutanée peu avant un repas (0-15 minutes) chez
des patients diabétiques de type 1 utilisant l'insuline glargine comme insuline basale, l'insuline glulisine s'est avérée comparable à l'insuline lispro pour le contrôle glycémique, comme
démontré par les variations de l'hémoglobine glyquée (exprimée en équivalent HbA1c) entre le début et la fin de l'étude. Des valeurs comparables d'autosurveillance glycémique ont été
observées. Aucune augmentation de la dose d'insuline basale n'a été nécessaire avec l'insuline glulisine, contrairement à l'insuline lispro.
. Une étude clinique de phase III sur 12 semaines réalisée chez des patients diabétiques de type 1 recevant de l'insuline glargine comme insuline basale indique que l'administration
post-prandiale immédiate d'insuline glulisine assure une efficacité comparable à l'insuline glulisine préprandiale immédiate (0-15 minutes) ou à l'insuline rapide (30-45 minutes).
. Dans la population per protocole la réduction observée de l'hémoglobine glyquée a été significativement plus importante dans le groupe glulisine préprandiale que dans le groupe insuline
rapide.
- Diabète de type 1 - Pédiatrie :
. Une étude clinique de phase III sur 26 semaines a comparé l'insuline glulisine et l'insuline lispro toutes deux injectées par voie sous-cutanée peu avant un repas (0-15 minutes) chez des
enfants (4-5 ans : n = 9 ; 6-7 ans : n = 32 ; 8-11 ans : n = 149) et des adolescents (12-17 ans : n = 382) diabétiques de type 1 utilisant l'insuline glargine ou la NPH comme insuline basale.
L'insuline glulisine s'est avérée comparable à l'insuline lispro en termes de contrôle glycémique, comme démontré par les variations de l'hémoglobine glyquée (exprimée en équivalent HbA1c)
entre le début et la fin de l'étude et par les valeurs de glycémies recueillies par autosurveillance.
. Les informations cliniques sont insuffisantes concernant l'utilisation d'Apidra chez l'enfant de moins de 6 ans.
- Diabète de type 2 - Adultes :
Une étude clinique de phase III sur 26 semaines, prolongée d'une étude de la tolérance sur 26 semaines, a été réalisée pour comparer l'insuline glulisine (0-15 minutes avant un repas) à
l'insuline rapide humaine (30-45 minutes avant un repas) injectées par voie sous-cutanée chez des sujets diabétiques de type 2 utilisant aussi une insuline NPH comme insuline basale. L'indice
de masse corporelle moyen (IMC) des patients était de 34,55 kg/m². L'insuline glulisine s'est avérée comparable à l'insuline rapide humaine en termes de variations de l'hémoglobine glyquée
(exprimée en équivalent HbA1c) entre le début de l'étude et à 6 mois (-0,46% pour l'insuline glulisine et -0,30% pour l'insuline rapide humaine, p = 0,0029) et entre le début de l'étude et à
12 mois (-0,23% pour l'insuline glulisine et -0,13% pour l'insuline rapide humaine, sans différence significative). Dans cette étude, la majorité des patients (79%) mélangeait leur insuline
d'action rapide à l'insuline NPH immédiatement avant l'injection et 58% des sujets utilisaient des hypoglycémiants oraux à l'inclusion et avaient pour consigne de les poursuivre à la même
dose.
- Race et sexe :
Dans les essais cliniques contrôlés chez l'adulte, aucune différence de tolérance et d'efficacité de l'insuline glulisine n'a été mise en évidence dans les analyses de sous-groupes portant
sur la race et le sexe.
Conduite à tenir pour les conducteurs de véhicules
- La capacité de concentration et de réaction des patients peut être altérée en cas d'hypoglycémie ou
d'hyperglycémie ou, par exemple, en cas de troubles visuels. Cela peut représenter un risque dans les situations où ces facultés sont primordiales (la conduite automobile ou l'utilisation de
machines, par exemple).
- Les patients doivent être informés des précautions à prendre avant de conduire pour éviter une hypoglycémie, en particulier si les symptômes précurseurs d'hypoglycémie sont diminués ou
absents ou si les épisodes d'hypoglycémie sont fréquents. Dans de telles circonstances, la capacité à conduire doit être évaluée.
APIDRA : ses contre-indications
- Hypersensibilité à la substance active ou à l'un
des excipients.
- Hypoglycémie.
- Enfants et adolescents : les informations cliniques sont insuffisantes concernant l'utilisation d'Apidra chez l'enfant de moins de 6 ans.
APIDRA : ses précautions
d'emploi
- Tout changement de type d'insuline ou de marque d'insuline doit se faire sous strict contrôle médical. Le changement de concentration, de marque
(fabricant), de type d'insuline (rapide, NPH, lente, etc), d'origine (animale) et/ou de méthode de fabrication peut nécessiter une modification de posologie. Il peut être nécessaire d'adapter
un traitement antidiabétique oral associé.
- L'utilisation de posologies inadaptées ou l'arrêt du traitement, en particulier chez le diabétique insulinodépendant, peuvent entraîner une hyperglycémie ou une acidocétose diabétique,
situations qui sont potentiellement létales.
- La substitution par un autre type ou autre marque d'insuline doit se faire sous strict contrôle médical et peut nécessiter une adaptation des doses.
- Hypoglycémie :
. Le moment de survenue d'une hypoglycémie dépend du profil d'action des insulines utilisées et peut donc varier lorsque le schéma thérapeutique est modifié.
. Les circonstances qui peuvent modifier ou atténuer les symptômes précurseurs de l'hypoglycémie sont l'ancienneté du diabète, une insulinothérapie intensifiée, une neuropathie diabétique,
des médicaments tels que les bêtabloquants ou le passage d'une insuline d'origine animale à une insuline humaine.
Un ajustement de dose peut aussi être nécessaire si le patient augmente son activité physique ou modifie son régime alimentaire. L'exercice physique réalisé immédiatement après un repas peut
augmenter le risque d'hypoglycémie.
. La survenue d'une éventuelle hypoglycémie peut être plus précoce après une injection d'analogues d'action rapide qu'après une injection d'insuline humaine soluble.
. Les réactions hypoglycémiques ou hyperglycémiques non corrigées peuvent entraîner une perte de conscience, un coma ou la mort.
- Les besoins en insuline peuvent être modifiés au cours d'une maladie ou par des troubles émotionnels.
- Grossesse : il n'existe pas de données suffisantes concernant l'utilisation de l'insuline glulisine chez la femme enceinte. Les études de reproduction chez l'animal n'ont révélé aucune
différence entre l'insuline glulisine et l'insuline humaine en ce qui concerne la gestation, le développement embryonnaire/foetal, l'accouchement ou le développement post-natal. La prudence
s'impose lors de la prescription chez la femme enceinte. Une surveillance rigoureuse du contrôle glycémique est essentielle. En cas de diabète préexistant ou de diabète gestationnel, il faut
impérativement maintenir un bon contrôle métabolique durant toute la grossesse. Les besoins en insuline peuvent diminuer durant le premier trimestre et augmentent généralement durant le
second et le troisième trimestre. Immédiatement après l'accouchement, les besoins en insuline diminuent rapidement.
APIDRA : Ses interactions
- Aucune étude concernant les interactions d'origine pharmacocinétique n'a été réalisée. D'après les
connaissances empiriques sur des produits similaires, la survenue d'interactions d'origine pharmacocinétique cliniquement pertinentes est peu probable.
- Plusieurs substances influencent le métabolisme glucidique et peuvent nécessiter une adaptation de la posologie de l'insuline glulisine et une surveillance particulièrement rigoureuse.
- Les substances susceptibles de potentialiser l'activité hypoglycémiante et d'augmenter la sensibilité à l'hypoglycémie comprennent les antidiabétiques oraux, les inhibiteurs de l'enzyme de
conversion de l'angiotensine (IEC), le disopyramide, les fibrates, la fluoxétine, les inhibiteurs de la mono-amine-oxydase (IMAO), la pentoxifylline, le propoxyphène, les salicylates et les
sulfamides antibactériens.
- Les substances qui peuvent réduire l'activité hypoglycémiante comprennent les corticoïdes, le danazol, le diazoxide, les diurétiques, le glucagon, l'isoniazide, les dérivés de la
phénothiazine, la somatotropine, les sympathomimétiques [par exemple, épinéphrine (adrénaline), salbutamol, terbutaline], les hormones thyroïdiennes, les oestrogènes, les progestatifs (dans
les contraceptifs oraux, par exemple), les inhibiteurs de protéase et les antipsychotiques atypiques (olanzapine et clozapine, par exemple).
- Les bêtabloquants, la clonidine, les sels de lithium ou l'alcool peuvent potentialiser ou réduire l'activité hypoglycémiante de l'insuline. La pentamidine peut provoquer une hypoglycémie,
parfois suivie d'une hyperglycémie.
- De plus, sous l'influence de produits sympatholytiques tels que les bêtabloquants, la clonidine, la guanéthidine et la réserpine, les signes de réaction adrénergique compensatrice peuvent
être atténués voire absents.
APIDRA : Ses incompatibilités
- En l'absence d'études de compatibilité, ce
médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments sauf avec l'insuline humaine NPH.
- En cas d'utilisation dans une pompe à perfusion, Apidra ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
En cas de
surdosage
- Une hypoglycémie peut résulter d'un excès d'insuline par rapport à l'alimentation et à la dépense énergétique.
- Il n'existe aucune donnée spécifique disponible concernant le surdosage en insuline glulisine.
Cependant, une hypoglycémie peut comporter différents stades :
. Les épisodes d'hypoglycémie légère seront traités par ingestion de glucose ou de produits sucrés. Il est donc recommandé au patient diabétique de disposer en permanence de morceaux de
sucres, bonbons, biscuits ou jus de fruit sucré.
. Les épisodes hypoglycémiques sévères, accompagnés d'une perte de connaissance, seront traités par du glucagon (0,5 à 1 mg) administré par voie intramusculaire ou sous-cutanée par une
personne spécifiquement formée, ou par du glucose administré par voie intraveineuse par un professionnel de santé. Si le patient ne répond pas au glucagon dans les 10 à 15 minutes, du glucose
doit être administré par voie intraveineuse.
Lors de la reprise de conscience, l'administration d'hydrates de carbone par voie orale est recommandée afin d'éviter une récidive.
Après une injection de glucagon, le patient doit être suivi en milieu hospitalier afin d'identifier la raison de cette hypoglycémie sévère et de prévenir d'autres épisodes similaires.
Grossesse - Allaitement
Grossesse :
Il n'existe pas de données suffisantes concernant l'utilisation de l'insuline glulisine chez la femme enceinte.
Les études de reproduction chez l'animal n'ont révélé aucune différence entre l'insuline glulisine et l'insuline humaine en ce qui concerne la gestation, le développement embryonnaire/foetal,
l'accouchement ou le développement post-natal (voir rubrique données de sécurité précliniques).
La prudence s'impose lors de la prescription chez la femme enceinte. Une surveillance rigoureuse du contrôle glycémique est essentielle.
En cas de diabète préexistant ou de diabète gestationnel, il faut impérativement maintenir un bon contrôle métabolique durant toute la grossesse. Les besoins en insuline peuvent diminuer
durant le premier trimestre et augmentent généralement durant le second et le troisième trimestre.
Immédiatement après l'accouchement, les besoins en insuline diminuent rapidement.
Allaitement :
L'excrétion de l'insuline glulisine dans le lait humain est inconnue, mais de façon générale l'insuline ne passe pas dans le lait maternel et n'est pas absorbée après administration
orale.
Une adaptation de la dose d'insuline et du régime alimentaire peut s'avérer nécessaire pendant l'allaitement.
APIDRA : ses effets
indésirables
- L'hypoglycémie, l'effet indésirable le plus
fréquemment rencontré lors de toute insulinothérapie, peut survenir si la dose d'insuline est supérieure aux besoins.
- Les effets indésirables rapportés lors des essais cliniques sont listés ci-dessous, classés par système-organe, dans un ordre décroissant en terme d'incidence [très fréquent : > = 1/10,
fréquent : > = 1/100, < 1/10 ; peu fréquent : > = 1/1000, < 1/100 ; rare : > = 1/10000, < 1/1000 ; très rare : < 1/10000, fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur
la base des données disponibles)].
- Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
- Troubles du métabolisme et de la nutrition :
Très fréquent : Hypoglycémie.
Les symptômes de l'hypoglycémie apparaissent en général subitement. Ils incluent sueurs froides, pâleur, fatigue, nervosité ou tremblement, anxiété, épuisement ou faiblesse inhabituels,
confusion, difficulté de concentration, somnolence, faim intense, troubles de la vision, céphalée, nausées et palpitations.
L'hypoglycémie peut s'aggraver et entraîner une perte de la conscience et/ou des convulsions et peut conduire à une altération réversible ou non de la fonction cérébrale voire à la mort.
- Affections de la peau et des tissus sous-cutanés :
. Fréquent : Réactions au site d'injection et réactions d'hypersensibilité locale.
Des réactions d'hypersensibilité locale (rougeur, gonflement et démangeaison au point d'injection) peuvent survenir pendant le traitement avec l'insuline. Ces réactions sont en général
transitoires et elles disparaissent normalement au cours du traitement.
. Rare : Lipodystrophie.
Une lipodystrophie peut apparaître au site d'injection si le changement du site d'injection dans une même zone d'injection n'est pas respecté.
- Troubles généraux :
Peu fréquent : Réactions d'hypersensibilité systémique.
Les réactions d'hypersensibilité systémique peuvent se manifester par de l'urticaire, une oppression thoracique, une dyspnée, un eczéma allergique et un prurit. Les cas d'allergie généralisée
grave, dont le choc anaphylactique, peuvent engager le pronostic vital.
APIDRA : ses autres
formes
Les autres médicaments de la classe Insuline
glulisine
http://www.doctissimo.fr/medicament-APIDRA.htm