• Un pré-trajet diabète à la place du passeport diabète

    Depuis le 1er février, le passeport diabète est remplacé par le pré-trajet diabète afin de mieux encadrer les patients avec un diabète de type II et auxquels ne s'appliquent aucun trajet de soins ni aucune convention diabète. Mais au final, cette nouveauté n'engendre guère de changement pour les malades.

     

    Un pré-trajet diabète à la place du passeport diabète

    Un pré-trajet diabète à la place du passeport diabète

    18/03/16 à 16:31 - Mise à jour à 16:30

    Depuis le 1er février, le passeport diabète est remplacé par le pré-trajet diabète afin de mieux encadrer les patients avec un diabète de type II et auxquels ne s'appliquent aucun trajet de soins ni aucune convention diabète. Mais au final, cette nouveauté n'engendre guère de changement pour les malades.

      Un pré-trajet diabète à la place du passeport diabète

      © iStock

          Chaque patient diabétique qui possède un Dossier médical global (DMG) chez un médecin reconnu pouvait demander un passeport diabète lui donnant notamment droit à deux prestations de diététique par année calendrier ayant lieu le même jour ainsi qu'à deux prestations de podologie par année       calendrier n'étant pas prévues le même jour.

      Ce passeport diabète est remplacé par le pré-trajet diabète depuis le 1er février. La Commission nationale  médico-mutualiste a en effet décidé de développer un modèle de soins générique pour les patients avec un diabète de type II, depuis le diagnostic jusqu'au trajet de soins ou une convention diabète. Depuis cette date, le médecin ne peut plus demander de passeport diabète pour ses patients.   Mais ceux qui en bénéficiaient déjà avant le 1er février 2016 pourront encore l'utiliser jusqu'au 31 décembre 2017.

        Désormais, le médecin généraliste peut demander pour ses patients diabétiques dont il gère les DMG un modèle de soins 'Suivi d'un patient diabétique de type 2' et facturer 20€ une fois par année calendrier, à charge de l'Inami et donc sans aucun coût pour ces patients. En revanche, il doit s'entretenir régulièrement avec eux des objectifs du protocole de soins et noter ces derniers dans le DMG, tout comme les données cliniques et biologiques nécessaires.

      Lors d'une dernière phase, probablement en 2017, le médecin devra aussi s'engager dans une collaboration multidisciplinaire où seront échangées les données des patients.

      Podologie et diététique

      Les patients bénéficiant de ce modèle de soins ont droit au remboursement de certaines prestations de diététique et de podologie prescrites par leur médecin généraliste :

      - Une évaluation diététique individuelle et/ou une intervention chez un diététicien maximum deux fois par an

      - Une visite individuelle chez un podologue ou un traitement podologique maximum deux fois par an à condition que le patient appartienne à l'un des groupes à risque définis.

      Ces groupes à risques sont au nombre de quatre :

      - Groupe 1 : perte avérée de sensibilité au niveau du pied

      - Groupe 2a : déformations orthopédiques légères

      - Groupe 2b : anomalies orthopédiques plus prononcées

      - Groupe 3 : troubles vasculaires ou plaies aux pieds ou amputation ou Charcot

      Ce groupe à risque doit être mentionné sur la prescription du médecin.

       
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