• Les neuropathies périphériques

    [?] Qu'est-ce que c'est ?

    Une neuropathie ou neuropathie périphérique est une maladie des nerfs périphériques. Un nerf est périphérique par opposition au système nerveux central qui comprend l'encéphale (cerveau, cervelet, bulbe rachidien) et la moelle épinière.

    Le nerf périphérique est constitué en réalité d'une racine nerveuse qui est issue de la moelle (corne antérieure de la substance grise) et d'un ou plusieurs troncs nerveux ou nerfs proprement dits.

    Les neuropathies périphériques comprennent toutes les atteintes des nerfs périphériques, atteintes qui peuvent être isolées ou diffuses, tronculaires (nerfs) ou radiculaires (racines), symétriques ou non.

    [?] Les signes de la maladie

    Une racine nerveuse émerge de la moelle et se divise en plusieurs nerfs. Un nerf comprend schématiquement plusieurs fibres nerveuses entourées dans une gaine de myéline:

    - Des fibres motrices qui vont aux muscles ;

    - Des fibres sensitives qui remontent les informations sensitives vers les centres nerveux ;

    - Des fibres sensitives qui forment un arc réflexe avec des fibres motrices ;

    - Des fibres du système neurovégétatif.

    L'atteinte d'un nerf aura donc pour conséquence :

    - Des troubles moteurs : parésie ou paralysie

    - Des troubles sensitifs subjectifs (douleurs, paresthésies) et objectifs (hypoesthésie, anesthésie etc.)

    - Une abolition des réflexes ostéotendineux

    - Des troubles neurovégétatifs.

    Lorsqu'un nerf est touché par un processus pathologique, il s'agit d'une atteinte tronculaire.

    Lorsqu'une racine est touchée, il s'agit d'une atteinte radiculaire.

    Lorsque l'atteinte nerveuse est symétrique, elle peut être tronculaire, bilatérale, et à prédominance distale (aux extrémités des membres), il s'agit alors d'une polynévrite.

    Lorsque l'atteinte tronculaire est diffuse mais non symétrique dans son mode d'installation ni dans la topographie du déficit sensitivomoteur, il s'agit d'une multinévrite.

    Lorsque l'atteinte diffuse et symétrique est radiculaire et tronculaire, il s'agit d'une polyradiculonévrite .

    Quand un seul nerf périphérique est atteint, on parle de mononévrite .

    [?] Causes et facteurs de risque

    Les causes des neuropathies périphériques sont multiples. Il peut s'agir :

    - D'un processus diffus, métabolique ou toxique, qui va léser certaines fibres des différents nerfs, généralement les plus longues car les plus fragiles et provoquer une polynévrite;

    - D'un processus diffus inflammatoire touchant les racines et les nerfs périphériques et provoquer une polyradiculonévrite;

    - D'un processus local.

    Les neuropathies périphériques symétriques

    • Les polynévrites
    • Les polyradiculonévrites (PRN)

      Elles provoquent des troubles sensitifs et moteurs très généralement symétriques mais se distinguent des polynévrites par le fait qu'il y a d'une part une atteinte de l'ensemble de la racine et du nerf périphérique, et que d'autre part, cette atteinte est plus extensive, intéressant les 4 membres et les nerfs crâniens.

      - La polyradiculonévrite aiguë inflammatoire de Guillain-Barré est la plus typique.
      Le début survient très souvent après un syndrome grippal ou une vaccination. Il est marqué par des paresthésies (fourmillements) des extrémités sans trouble sensitif objectif net. L'abolition des réflexes ostéotendineux est précoce. Les troubles moteurs s'installent progressivement. Une paralysie faciale est fréquente. L'atteinte de la déglutition et de la respiration impose le transfert en milieu de réanimation. La ponction lombaire est fondamentale : le liquide céphalorachidien montre une hyperprotéinorachie avec dissociation albumino-cytologique. L'évolution se fait vers la stabilisation des troubles en 1 à 3 semaines, puis vers la régression en plusieurs semaines ou mois. Des séquelles à type d'aréflexie persistent souvent.

      - Il existe d'autres formes de polyradiculonévrite à évolution prolongée dont les causes sont diverses : sarcoïdose, dysprotéinémies, maladie de Hodgkin, collagénoses, envahissement néoplasique...

    • Le syndrome de la queue de cheval constitue une neuropathie périphérique particulière parfois symétrique mais le plus souvent asymétrique. Il associe :

      - Une paralysie flasque des membres inférieurs avec amyotrophie (fonte musculaire);

      - Une abolition des réflexes ostéo-tendineux ;

      - Des troubles sensitifs objectifs et subjectifs touchant le périnée, les organes génitaux externes et la face postérieure des cuisses (anesthésie en selle);

      - Des troubles génitaux (impuissance);

      - Des troubles sphinctériens.

      Les causes sont celles des compressions médullaires : hernie discale, tumeurs locales, etc.

    Les neuropathies périphériques non symétriques  

    • Les multinévrites

    Le tableau typique est asymétrique avec plusieurs atteintes tronculaires. Mais si ces atteintes sont multiples, le tableau clinique tend à devenir symétrique. C'est alors l'asymétrie dans l'installation des troubles qui permet le diagnostic de multinévrite. Les principales causes sont :

    - Le diabète

    - La périartérite noueuse (PAN)

    - La lèpre

    - La porphyrie aiguë intermittente : dans la porphyrie aiguë intermittente, les troubles neurologiques s'installent brutalement après la prise de certains médicaments (barbituriques notamment ). Il s'agit de paralysies avec abolition des réflexes ostéotendineux et paresthésies. Il y a peu de déficit sensitif objectif. Les troubles psychiques sont fréquents et une atteinte respiratoire possible à la période aiguë. Les douleurs abdominales aiguës font évoquer le diagnostic qui est confirmé par l'examen des urines. Celles-ci sont de couleur rouge et deviennent noires à la lumière. Elles contiennent de l'uroporphyrine III et du porphobilinogène.

    - L'amylose

    - Les collagénoses (sarcoidose, lupus)

    - Plusieurs maladies infectieuses provoquent des multinévrites :

    - La brucellose

    - La typhoïde

    - La listériose

    - Les infections à mycoplasma pneumoniae

    Les souffrances radiculaires (racines nerveuses)

    Les troubles sensitifs, moteurs et réflexes sont de topographie radiculaire et les douleurs sont augmentées à la toux. Il s'agit en général de compression des racines par un disque intervertébral ou une tumeur (moelle, rachis, neurinome). Le zona peut également être en cause.

    Les souffrances des plexus nerveux

    Les plexus nerveux (carrefour de plusieurs racines) peuvent être atteints par un traumatisme, un envahissement cancéreux (tumeur du cou, du poumon, du sein), une radiothérapie, une compression locale (côte cervicale).

    Le syndrome de Parsonage-Turner est particulier. D'origine inconnue, il se caractérise par une douleur aiguë de l'épaule pendant quelques jours suivie d'une paralysie provoquant une amyotrophie marquée des muscles innervés par les nerfs provenant des 5° et 6° racines cervicales (plexus brachial). Le syndrome régresse en quelques mois. Il n'y a pas de traitement.

    Les mononévrites

    La paralysie d'un seul nerf périphérique peut être secondaire à un traumatisme ou très souvent liée à une compression de ce nerf pendant plusieurs heures. Cette compression peut être :

    - D'origine interne : fragment osseux, cal vicieux, tumeur osseuse, synovite tendineuse (atteinte du nerf médian dans le syndrome du canal carpien )

    - D'origine externe : sommeil, anesthésie, coma;

    - Due au diabète...

    Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso.

     Forum Santé

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_1074_neuropathies_peri.htm


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  • Arrêter de fumer, quelle méthode choisir ?

    C’est le jour J, vous avez décidé d’arrêter de fumer. Seul ou accompagné, avec ou sans consultation chez un tabacologue, les méthodes de sevrage sont nombreuses. Comment choisir celle qui vous conviendra ? Doctissimo a demandé au Dr Véronique Peim, tabacologue et attachée des hôpitaux de Paris, ses conseils pour ne pas se tromper.

    Lorsqu’on est fumeur, il n’est jamais facile de choisir "LA" méthode adaptée à ses habitudes, à son comportement, à sa dépendance, la méthode qui permettra d’arrêter sereinement, en limitant les risques de rechute.

    Chaque fumeur est unique

     On pourrait penser qu’il existe de grandes catégories de fumeurs et qu’une classification rapide permettrait de déterminer la méthode la mieux adaptée à ces groupes. C’est faux. Chaque fumeur est différent et sa façon d’arrêter de fumer ne sera pas celle de son voisin ou même de son conjoint. D’ailleurs, il est difficile d’affirmer qu’une méthode est meilleure qu’une autre. Le Dr Peim ajoute cependant que "l’émergence des substituts nicotiniques a démocratisé les traitements du sevrage tabagique, car ils ne nécessitent ni ordonnance, ni consultation spécifique. Les médicaments en revanche imposent un passage chez le médecin".

    Pour déterminer la méthode la plus adaptée, il faudra s’intéresser à toute l’histoire du fumeur. A-t-il déjà arrêté, avec quoi, de quelle manière ? A-t-il été suivi par un médecin ? Etait-il satisfait du résultat ? Si cela n’a pas fonctionné, quelle en est la raison ? Veut-il recommencer avec la même méthode ou au contraire changer radicalement ? Les facteurs de choix sont multiples et il faudra donc analyser la situation. Que le patient choisisse de consulter un spécialiste ou de se sevrer seul, il doit d’abord se poser ces questions et y répondre afin de choisir sa méthode.

    Bien utiliser les substituts

    Les substituts nicotiniques fonctionnent très bien, s’ils sont bien utilisés. Le Dr Peim rappelle que pour être efficaces les patchs, les comprimés ou encore les gommes doivent être utilisés au juste dosage : si la quantité de nicotine est insuffisante, les substituts, quels qu’ils soient n’auront pas l’effet souhaité. Second élément important : le mode d’emploi doit être suivi à la lettre : les gommes, par exemple, ne sont pas des chewing gums et il faut parfois retirer le patch pendant la nuit.

    L’utilisation de chaque substitut dépend du fumeur et de sont type de dépendance. Pour trouver la bonne solution, il ne faut pas hésiter à demander conseil à son pharmacien ou à consulter un médecin. L’un et l’autre sauront expliquer et conseiller au fumeur la méthode la mieux adaptée à son cas.

    Si la personne qui souhaite arrêter de fumer a déjà décidé du traitement qu’elle souhaitait employer, et s’il n’y a pas de contre-indication médicale, il n’y a pas de raison que le médecin lui refuse. En revanche, il faut lutter contre les a priori et bien expliquer que toutes les méthodes sont efficaces si elles sont bien employées.

    Arrêter brutalement ou progressivement

    Alors qu’on pensait hier que seul l’arrêt total du tabac menait à la réussite, on sait aujourd’hui qu’un sevrage progressif est possible. Et là encore, en fonction de chacun, on pourra choisir la méthode la plus adaptée.

    Pour le Dr Peim, "C’est souvent très anxiogène pour un fumeur d’arrêter brutalement et ce stress peut être synonyme d’échec. Il peut être pertinent de supprimer d’abord les cigarettes de la journée. Tous les fumeurs qui travaillent savent combien descendre les 25 étages de son bureau 10 fois par jour pour fumer peut être contraignant… L’usage du substituts dans la journée permettra de se passer de ces cigarettes et d’aller progressivement vers un arrêt total".

    Quelle que soit la méthode choisie, la personne qui décide d’arrêter de fumer doit devenir l’acteur principal de son sevrage. Le bon timing, la bonne méthode lui appartiennent. C’est un gage de réussite.

    Anne-Aurélie Epis de Fleurian, pharmacienne

    Mis à jour le 17 février 2012

    Pour aller plus loin :

    Le Dr Véronique Peim a publié aux éditions Michel Lafon : "Une nouvelle façon d’arrêter de fumer… sans craindre de grossir"

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  • La peau, les ongles et les cheveux

    25 mai 2013 - Auteur : Leen Baekelandt

    Une série de vidéos sur les maladies de la peau, des ongles et des cheveux, mais aussi quelques traitements esthétiques.
    L'acné: L'acné est surtout le lot des adolescents mais peut aussi apparaître plus tard. Une bonne hygiène et certains traitements permettent de venir à bout de ces boutons disgracieux. Le point sur l'acné.
    L'alopécie : L'alopécie est une chute de cheveux pouvant aboutir à une calvitie totale ou partielle. L'alopécie peut être héréditaire, due à un stress, un bouleversement hormonal ou une réaction à des médicaments.
    Brûlures: La brûlure fait partie des maux du quotidien. Elle peut être superficielle mais aussi endommager très gravement la peau. Le traitement des brûlures dépend de la gravité de celles-ci.
    Cancer de la peau: De plus en plus de personnes souffrent d'un cancer de la peau. En cause dans l'apparition des mélanomes, l'excès de soleil et une mauvaise protection. Tout ce qu'il faut savoir sur le cancer de la peau.
    Eczéma: Rougeurs, démangeaisons voire desquamation : autant de symptômes de l'eczéma. Cette affection de la peau fait suite au stress ou à une réaction allergique. Les poussées d'eczéma peuvent être réduites.
    Gelure: Parmi les maux de l'hiver, on compte la gelure : une lésion due au froid et qui se situe aux extrémités du corps. Il est essentiel de consulter un médecin dès l'apparition d'une gelure sur la peau.
    Herpès: L'herpès est une infection virale qui peut affecter la peau du visage ou la zone génitale. Il existe des solutions pour traiter les symptômes des crises d'herpès.
    Lupus: Le lupus est une maladie de peau auto-immune chronique qui touche surtout les jeunes femmes. Il se reconnaît notamment à des rougeurs sur le visage. Il existe des solutions pour traiter le lupus.
    Microdermabrasion: La microdermabrasion est utilisée en médecine esthétique. Cette intervention permet d'améliorer l'aspect de la peau et de corriger les rides. Tout savoir sur la microdermabrasion en vidéo.
    Micropeeling: Le micropeeling est un acte de médecine esthétique qui permet d'améliorer la qualité de la peau et de réduire les rides et ridules. Comment se déroule un micropeeling ? Le point en vidéo.
    Moisissure: Les moisissures sont des champignons qui se développent avec l'humidité. Elles se trouvent dans le papier peint, les cloisons. Les moisissures provoquent irritations de peau, rhumes et allergies.
    Resurfaçage cutané au laser: Comme le micropeeling, le resurfaçage cutané au laser est une technique de rajeunissement de la peau qui permet de diminuer les rides. Le point sur le resurfaçage cutané au laser.
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  • Messieurs, c'est le moment pour une remise en forme !

    25 mai 2013 - Auteur : I.G.

    Pas facile de voir ses “tablettes de chocolat” remplacées au fil du temps par l’embonpoint. Plutôt que de le masquer avec un grand pull, voici les meilleures pistes pour manger un peu mieux et bouger un peu plus.
    Jusqu’à une certaine époque, les hommes n’avaient pas d’état d’âme face à ce petit embonpoint qui pointait en milieu de vie, remarque Olivier Grignon, psychanalyste. Elle leur donnait un petit côté « bien installé ». On parlait même d’un ventre de propriétaire, symbole d’une certaine puissance… De nos jours, on vit à l’heure de l’esthétisme, du plat et du ferme. Du coup, nombre d’hommes supportent mal d’avoir du ventre. Ils ont l’impression qu’il leur enlève tout leur potentiel de séduction.” Y aurait-il de la déprime dans l’air chez ceux d’entre nous qui sont légèrement bedonnants ? Apparemment… “Je viens de divorcer et j’aimerais bien rencontrer quelqu’un, raconte Alain, 47 ans. Mais mon ventre me plombe le moral ! j’ai l’impression de n’être entouré que d’hommes sportifs et bien bâtis, et de n’avoir plus aucune chance avec mes rondeurs.”

    LE CHARME DISCRET DE VOS POIGNÉES D'AMOUR ?

    La bedaine, un tue-l’amour ? “C’est loin d’être prouvé ! rétorque le gynécologue andrologue Sylvain Mimoun. Je rencontre beaucoup de femmes qui aiment les rondeurs. Ça les rassure. Pour elles, un homme bien enrobé apprécie les plaisirs, tous les plaisirs de la vie. Il leur semble qu’avec lui, elles pourront profiter des bonnes choses, sans avoir sans cesse à contrôler ce qu’elles mangent.” C’est vrai qu’un homme sans un iota de graisse et qui s’épuise en pompes chaque matin ou en marathon le week-end et qui calcule les calories de ses carottes râpées, ça peut être lassant, voire carrément déprimant pour tout le monde.
    Alors, va pour les poignées d’amour, mais attention : trop de ventre peut cacher autre chose… “Quelques kilos de plus au fil des années, c’est le lot de tous. Chez les hommes l’embonpoint s’installe sur le ventre, tout simplement parce que les récepteurs qui stockent les graisses se situent à cet endroit, explique le docteur Arnaud Cocaul, diététicien. Rien à voir pourtant avec le gros ventre car, au-delà de 102 centimètres de tour de taille, on augmente dangereusement le risque cardio-vasculaire.” La peur de la maladie – même non avouée – n’est sans doute pas étrangère au rejet de l’embonpoint. D’où la pression douce, mais ferme, qu’exercent sur nous les femmes, remarque Sylvain Mimoun :
    “Beaucoup de ceux qui veulent mincir sont poussés par leurs compagnes. Non pour des raisons esthétiques, mais parce qu’elles redoutent le pépin de santé.” Le psychanalyste Olivier Grignon renchérit :
    “Une femme qui demande à son homme de « fondre » un peu lui dit d’une manière déguisée : « Prends soin de toi, je n’ai pas envie de te perdre. » Belle déclaration d’amour, non ?

    PERDEZ LE SUPERFLU EN MANGEANT MIEUX…

    On ne va pas vous bercer d’illusions : les tailles enrobées doivent passer par un régime ! Bonne nouvelle quand même : vous maigrissez plus facilement que les femmes qui – la vie est vraiment injuste – à la moindre diminution calorique, stockent les graisses. D’autre part, votre masse musculaire est naturellement plus importante que celle des femmes. Et on sait maintenant que cette masse musculaire est une grande consommatrice de calories. De plus, vous êtes moins enclinsau grignotage ! En revanche, bon nombre d’entre vous ont un sérieux penchant pour les aliments bourrés de calories (alcool, charcuterie, fromage…) et les “bonnes bouffes” le soir. Pas vraiment compatible avec la ligne, vous l’avouerez ! Désolé, mais pour garder votre poids de forme, il faudra bien faire quelques efforts comme ceux préconisés par le Dr Arnaud Cocaul, diététicien.
    1. Mettez la pédale douce sur l’alcool. Si vous appréciez quatre verres de vin par jour, passez à trois. Vous en buvez deux ? Passez à un. Et pas plus d’un apéro par semaine, s’il vous plaît ! 
    2. Donnez un bon coup de frein sur la charcuterie et le fromage. Oui, vous adorez, alors pour ne pas vous sentir frustré, accordez-vous une raclette avec charcuterie une fois tous les quinze jours. C’est l’idéal pour recevoir les amis.
    3 . Offrez-vous une collation avant une sortie. Vous êtes invité ? Savourez un bon petit fromage blanc et une tranche de jambon avant de partir. Cela vous évitera de vous jeter sur les cacahuètes à l’apéritif, et vous aidera à manger moins à table. 
    4. Chez vous, diminuez la taille de vos assiettes. Ce n’est pas une plaisanterie, mais une bonne astuce. En mangeant dans des assiettes à dessert, on réduit forcément la quantité des aliments ! Et, bien sûr, essayez de ne pas vous resservir.
    5. Enfin, supprimez le JT au dîner. À force de voir en direct tous les malheurs du monde à la télévision, on mange plus pour se rassurer. Un mécanisme inconscient prouvé par des chercheurs. Vous allumerez la télévision après le dîner ! 

    REFAÎTES-VOUS DES MUSCLES EN BOUGEANT

     Ce n’est pas une surprise, et il y a bien longtemps, une publicité pour une célèbre eau minérale le serinait presque chaque soir : en bougeant, on élimine. Cela dit, bien des idées fausses ont la vie dure : on ne fait pas fondre son ventre en s’acharnant uniquement sur ses abdos, même si cela y contribue largement. Il faut jouer de tous vos muscles. C’est pourquoi le Dr Stéphane Cascua*, médecin du sport au CHU de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, suggère à ses patients de varier les plaisirs sportifs et de ne pas démarrer trop fort pour les poursuivre au fil des semaines.
    Ainsi, il recommande de pratiquer des sports d’endurance qui feront perdre de la masse grasse. Au choix : vélo, footing, natation, cardio-training en salle de sport, rameur… L’idéal : trois séances de quarantecinq minutes à une heure par semaine.
    Et d’ajouter des exercices pour renforcer la musculature. Car plus notre masse musculaire est importante, plus nous dépensons de l’énergie et grillons des calories, même au repos. Il existe toutes sortes d’exercices à pratiquer chez soi quelques minutes chaque jour : pompes, fentes, accroupissements, abdominaux, écartements des jambes avec des bandes élastiques attachées aux chevilles, exercices de musculation des bras avec des haltères.
    Attention : l’objectif n’est pas de forcer, mais d’être régulier. Et pour être régulier, il faut être motivé. Pour cela, le Dr Cascua vous donne quelques trucs.
    1. Fixez-vous des objectifs réalistes, sinon, c’est la recette du découragement ! Demandez conseil à un diététicien ou à votre médecin. De toute façon, le voir est indispensable, car vous devrez vérifier que la machine est en bon état de marche ! 
    2. Bloquez des créneaux sur votre agenda. Trouver le temps de bouger deux ou trois fois par semaine, entre quarante-cinq minutes et une heure, c’est la dose minceur ! Recensez les activités qui vous plaisent et contactez les amis qui seraient prêts à en faire autant. Quand on a un rendez-vous, on est moins tenté d’annuler.
    3. Misez sur la diversité. L’endurance, le renforcement musculaire et l’esthétique font une silhouette fine, tonique et élégante. Pour l’endurance, la marche, le footing, le vélo, la natation feront l’affaire. Pour la musculation, faites de la gym à la maison avec un manuel et montez les escaliers à pieds ! Pour l’esthétique, pensez au taî-chi ou à la danse de salon, pourquoi pas ? 
    4. Surveillez votre assiette. Au moment de reprendre le sport, pas question de réduire vos rations alimentaires. Faites juste la chasse aux deux ennemis de votre ligne : la graisse cuite et le sucre. Évitez les plats en sauce, les fritures, les tartes, les feuilletés bourrés de graisse cuites : le corps ne sachant comment les traiter, il les stocke. Quant au sucre, il se cache dans les yaourts aux fruits et les céréales du petit déjeuner. Alors on se prive de tous les plaisirs ? Non, on fait simplement attention à les consommer les jours où l’on a programmé du sport.
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  • Un lexique en ligne pour connaître les principales définitions de l'univers du diabète.

    A B C D F G H I L M N O P R S T U V
    Acétone

    Déchet provenant de la dégradation des graisses. Il s’élimine par les voies respiratoires et l’urine. L’acétone apparaît quand l’organisme manque d’insuline et ne peut plus utiliser le glucose.

    Acétonurie

    Présence d’acétone dans les urines.



    Acidocétose

    On parle de décompensation du diabète ou d'acidocétose.

    C’est une complication grave du diabète, pouvant provoquer un coma. Elle survient lorsque l’organisme n’a plus assez d’insuline, et que le sang devient trop acide, à cause de la présence d’acétone. 40% des enfants et des adolescents chez lesquels le diagnostic de diabète de type 1 est posé présentent une acidocétose associée à un coma dans près de 15 % des cas provoquant une hospitalisation en réanimation et parfois même un décès.

    Acidose lactique

    Il s’agit d’une forme particulière d’acidose (acidité trop élevée du sang) due à une accumulation d’acide lactique dans le sang. L’acidose lactique est exceptionnelle et peut survenir chez les patients qui ont un diabète et qui sont traités par des médicaments contenant des biguanides.



    ADO

    Acronyme de anti-diabétiques oraux.

    Albumine

    Protéine présente dans le plasma sanguin. Elle est excrète en quantité excessive par le rein lors de certaines complications diabétiques (complication du rein appelé néphropathie.)

    Albuminurie

    Présence d’un excès d’albumine dans l’urine. Quand les quantités sont modérées, on parle de micro albuminurie, comprise entre 30 et 300 mg / 24 h. Au-delà, on mesure la protéinurie qui mesure l’albumine, mais aussi d’autres protéines.



    Analogues lents

    Les analogues lents sont des molécules d’insuline qui ont été modifiées de façon à obtenir une action prolongée de meilleure qualité que celle des insulines retard classiques. Durée d’action : 20 à 24 heures.



    Analogues rapides

    Les analogues rapides sont des molécules d’insuline modifiées. Elles agissent après 15 à 30 minutes après avoir été injectées sous la peau. Durée d’action : 3 à 4 heures.



    Angiographie rétinienne

    Méthode d’imagerie médicale consistant à injecter, par voie veineuse, un colorant fluorescent pour examiner les vaisseaux sanguins des yeux et détecter une éventuelle maladie (rétinopathie notamment.)



    Anomalies lipidiques (excès de cholestérol et de triglycérides)

    Excès de graisses dans le sang, souvent associé au diabète et pouvant être majoré par un déséquilibre de celui-ci, caractérisé par une élévation des graisses dans le sang (cholestérol et triglycérides.)
    Ces anomalies peuvent provoquer des lésions des grosses artères qui peuvent se boucher et provoquer notamment l’angine de poitrine et l’infarctus du myocarde, des accidents vasculaires cérébraux (atteintes des vaisseaux du cou) ou de l’artérite des membres inférieurs (atteintes des vaisseaux des jambes).




    Anticorps anti-GAD

    Dans le cas d’un diabète de type 1. 
    Anticorps qui sont dirigés contre les cellules du pancréas chargées de fabriquer l’insuline (appelées cellules bêta.) On parle de réaction auto-immune.




    Antigènes

    Substances contre lesquelles sont dirigés les anticorps.



    Artériosclérose

    Vieillissement normal des artères (dégénérescences fibreuses, lésions des parois internes qui provoquent une rigidité des artères).



    Artérite

    Inflammation des parois des artères causée par un excès de cholestérol, qui peuvent s’obstruer et diminuer l’apport d’oxygène aux tissus.

    Athérosclérose

    Lésions qui apparaissent sur la paroi interne des vaisseaux sanguins et qui résultent de l’accumulation de divers composés du sang , dont les glucides et les lipides en excès.

    Auto Surveillance Glycémique (ASG)

    Mesure par le patient de la glycémie capillaire (sur une goutte de sang) réalisée au moyen d’un lecteur de glycémie.

    Auto-contrôle

    C’est le moyen de surveiller soi-même sa glycémie à l’aide d’appareils de mesure, et d’adapter soi-même son traitement en fonction de la glycémie et des évènements de la vie courante (alimentation, activité physique…).

    Biguanides

    Médicaments abaissant la glycémie des diabétiques de type 2, en diminuant la production de glucose par le foie.

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  • JE SUIS DIABÉTIQUE : BIEN VIVRE LE DIABÈTE ET LES TRAITEMENTS AU QUOTIDIEN

    Diabètique au quotidien : que l’on soit un homme ou une femme, type 1 ou 2, jeune ou âgé, vivre avec un diabète n’est pas chose facile. De l’annonce du diagnostic aux relations avec les soignants en passant par l’alimentation, l’auto-surveillance de la glycémie, la pratique d’une activité physique...cette rubrique est faîte pour vous.

    L’annonce du diagnostic

    Le diabète appartient à ces maladies qui se développent dans l'ombre, sans montrer, au début, de signes particuliers. Comme souvent, la découverte et l'annonce de la maladiesont un choc. Tout allait bien, on ne se sentait pas malade et puis tout s'écroule, avec des conséquences sur la vie personnelle et professionnelle.

    La gestion de la glycémie

    Pour la personne diabétique, l’équilibre glycémique oblige à uneautosurveillance régulière pour éviter les variations de la glycémie—un taux de sucre dans le sang trop élevé (hyperglycémie) ou trop bas (hypoglycémie)— pouvant entraîner des complications.

     

    MA GLYCÉMIE

    Nutrition et alimentation avec un diabète : y a-t-il un régime pour diabétique ?

    Compte tenu de leurs effets sur la glycémie, on comprend que l’alimentation et la nutrition jouent un rôle essentiel dans le traitementdu diabète. Si l’on peut se faire plaisir et manger de tout quand on est diabétique (voir pour cela nos idées menus et recettes), il est important de manger équilibré et sans excès.

     

    RÉGIME & ÉQUILIBRE ALIMENTAIRE

    L’activité physique

    La prise de poids, l’obésité et la sédentarité sont des facteurs de risque agravants pour le diabète. L’activité physique (sous forme de sport ou d’exercices) est donc nécessaire. Elle doit être régulière et adaptée au profil de la personne. Comme l’alimentation, l’activité physique fait partie du traitement. Trouvez des idées pour bouger en prenant, là aussi, du plaisir.

     

    QUELLE ACTIVITÉ PHYSIQUE PRATIQUER ?

    Les soignants

    Les traitements médicaux et les relations avec les médecins sont au cœur du dispositif de soin : médecin généraliste et diabétologue, mais aussi diététicien, pédicure-podologue ou encore ophtalmologue, pharmacien, psychologue… Pourquoi consulter ces professionnels de santé ? Quels rôles jouent-ils dans le traitement ?

    Dossiers “spécial diabète”

    Vous trouverez aussi des dossiers thématiques sur la sexualité, lediabète gestationnel de la femme enceinte, le diabète des personnes âgées, etc. Le diabète, en effet, ne se vit pas de la même manière suivant les périodes ou les situations de la la vie.

     

    LES DOSSIERS

    Parler du diabète

    Enfin, nous vous donnons la parole. Ici, le mot "affection" prend tout son sens tant le diabète touche le quotidien, le vécu et l'intime de la personne. Il faut être diabétique ou proche d’un diabétique pour comprendre les doutes et les angoisses ressentis. Dans cette rubrique, patients ou personnes concernées par le diabète apportent leur témoignageDéposez le vôtre !

     

    http://www.afd.asso.fr/diabetique

     

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  • 20 km de Bruxelles: le menu des dernières 48h

    Anne-Sophie Leurquin
    Vendredi 24 Mai 2013, 15h15

    Comment bien s’alimenter avant un marathon ? A J-2 des 20 km de Bruxelles, voici quelques conseils diététiques pour déborder d’énergie.

     

     

    Ce dimanche, 37.000 coureurs s’élanceront dans les rues de la capitale pour les 20 km de Bruxelles. L’effort physique intense qu’ils fourniront nécessite des heures d’entraînement, beaucoup de sommeil mais aussi une alimentation saine et équilibrée les jours qui précèdent.

    Pour fournir le carburant le plus approprié à son corps, le bon sens est de mise. Comme le rappelle le nutritionniste Nicolas Guggenbühl, « il faut veiller à manger équilibré, sans pour autant changer fondamentalement ses habitudes alimentaires  ». Bien sûr, les graisses et les aliments trop riches sont à proscrire. On privilégiera par contre les féculents, les légumes et les fruits. Samedi soir, un bon plat de pâtes (aux légumes ou au jambon avec un tout petit peu de fromage) fera l’affaire. Mais ni bolo ni carbo ! On peut aussi se tourner vers une viande ou un poisson maigre avec des pommes de terre (pour autant qu’elles ne soient pas frites, cela va de soi : c’est mieux d’éviter les croquettes la veille)... On fera l’impasse sur les boissons alcoolisées ou sucrées ou alors en très petites quantités.

    Le jour même, on se lève tôt pour déjeuner au moins trois heures avant la course. De nouveau, on fait appel au bon sens : courir et digérer en même temps n’assure pas le meilleur rendement athlétique... «  Le matin même on va booster ses réserves de glucogènes qu’on mobilisera surtout pendant la première heure de la course  », explique Nicolas Guggenbühl. Traduction : on ne lésine pas sur les féculents. Toujours sans changer ses habitudes alimentaires. Si on a l’habitude de consommer des céréales blanches, on ne se met pas tout à coup aux complètes qui perturberaient alors l’organisme. «  On peut augmenter les quantités par contre pour recharger au maximum les glucogènes  », poursuit le nutritionniste qui recommande aussi d’accompagner son petit déjeuner d’un fruit ou d’un jus de fruits et d’un produit laitier (ou son équivalent végétal), toujours à condition qu’on en ait l’habitude (un yaourt, plus digeste que du lait, ou un fromage à pâte dure). On évitera les charcuteries trop grasses et globalement tout ce qui est gras.

    On l’a compris, le jour J, le corps ira puiser dans ses réserves qu’il faut veiller à alimenter au mieux. Mais il faut aussi bien l’hydrater. Il faut donc boire en quantité suffisante au petit déjeuner. On privilégiera le jus de pommes ou de raisins au jus d’orange, trop acide. L’idéal est de le diluer pour qu’il soit plus facilement assimilable par l’organisme. Ensuite, on fera attention à ne boire qu’en petites quantités. «  Ca ne sert à rien de boire trois litres avant de partir : si on boit trop trop vite, on va susciter une réaction de l’organisme qui aura besoin d’uriner  », affirme le médecin. Idem avec les en-cas. Il n’est pas interdit de croquer dans une barre de céréales ou une banane avant de s’élancer mais on garde la même idée de fractionner les apports glucidiques : «  On peut sucrer l’organisme par petites touches pour recharger les réserves de glucogènes mais sans excès », recommande le professionnel de l’alimentation.

    En pratique : les suggestions

    - Vendredi soir  : riz et du oisson accompagné d’épinards.

    - Samedi matin  : petit déjeûner à base de céréales, un yaourt et un jus de pomme (moins acide qu’un jus d’orange)

    - Samedi midi  : un bon gros steak de boeuf avec une salade et des pommes de terre rissolées à l’huille d’olive.

    - Samedi soir : des pâtes, oui mais des pâtes sans sauce : à l’huile végétale, aux légumes ou au jambon. Un fruit au choix.

    - Dimanche matin  : pas de pain au chocolat ce dimanche, et veillez à petit déjeûner trois heures avant le coup de feu du départ.

    http://www.lesoir.be/248585/article/styles/bien-etre/2013-05-24/20-km-bruxelles-menu-des-dernieres-48h

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  • L'inactivité physique responsable d'un décès sur dix dans le monde

    18 juillet 2012 - Auteur : Belga

    Le manque d'activité physique est responsable d'un décès sur dix dans le monde, à peu près autant que le tabac ou l'obésité, selon une étude publiée mercredi dans le cadre d'un numéro spécial de la revue médicale britannique Lancet.

    Pour la seule année 2008, l'inactivité physique serait ainsi responsable de 5,3 millions des 57 millions de décès répertoriés à travers le monde.

    "Le rôle de l'inactivité physique continue à être sous-évalué en dépit de preuves solides existant depuis plus de 60 ans quant à son impact sur la santé", relève Harold W. Kohl (Université du Texas) qui ajoute que "beaucoup reste à faire pour traiter l'absence d'exercice comme un vrai problème de santé publique".

    Selon le Dr I-Min Lee (Harvard Medical School de Boston), 6 à 10% des quatre grandes maladies non transmissibles (maladies cardio-vasculaires, diabète de type 2, cancers du sein et du côlon) seraient liées au fait de pratiquer moins de 150 minutes d'activité modérée par semaine, comme recommandé par l'OMS.

    Cette recommandation correspond à 30 minutes de marche rapide cinq jours par semaine.

    En analysant un grand nombre d'études, le Dr I-min Lee a établi que 6% des maladies cardio-vasculaires, 7% des diabètes de type 2 (le plus courant) et 10% des cancers du sein et du côlon, pouvaient globalement être attribuées à l'inactivité physique.

    http://plusmagazine.levif.be/fr/011-1766-L-inactivite-physiqueresponsable-d-un-deces-sur-dix-dans-le-monde.html

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  • 10 questions sur les varices

    20 mai 2013 - Auteur : Ariane De Borger

    Les varices sont des veines superficielles qui deviennent apparentes lorsque les valves fonctionnent mal et que le sang, normalement envoyé vers le cœur, reflue. Le sang a tendance à s’accumuler et à faire gonfler les veines.

     

     

    1 COMMENT APPARAISSENT LES VARICES ?

    Dr Ivan Staelens, phlébologue à l'UZ Brussel : On distingue trois causes possibles. Premièrement, les varices apparaissent avec l’âge. On ignore encore la manière précise dont elles surviennent, mais on sait que divers facteurs accroissent le risque. Ainsi, les femmes qui ont eu plusieurs grossesses risquent plus que les autres de développer des varices. Mais ce n’est pas une règle absolue. Deuxièmement, il arrive que des varices surviennent à la suite d’une thrombose veineuse profonde. Le réseau de veines superficielles se dilate alors pour remplacer les veines profondes qui se sont bouchées. Viennent enfin les malformations vasculaires. Une mauvaise liaison entre des artères et des veines, qui, sous la pression du système artériel, envoie le sang dans le système veineux. Cela pose des problèmes de valves, avec pour conséquence un gonflement de veines.

    2 A QUELS ENDROITS SE DÉVELOPPENT LE PLUS SOUVENT LES VARICES ?

    Dr I.S. : De très loin dans les membres inférieurs. Très rarement dans les membres supérieurs ou à hauteur de l’œsophage. A noter, les hémorroïdes sont une forme de varices.

    3 COMMENT SE REND-ON COMPTE QU’ON A DES VARICES ?

    Dr I.S. :C’est souvent le conjoint ou une amie qui fait la remarque à la personne qu’ils suivent dans les escaliers, par exemple. Mais il arrive aussi qu’on constate soi-même des veines saillantes ou irrégulières à l’arrière des jambes. Les personnes atteintes de varices souffrent de jambes lourdes, gonflées ou douloureuses. La peau montre parfois de très fines veinules étoilées. Cela peut être le signe qu’une veine plus importante, située en-dessous, se porte mal.

    4 QUELLES SONT LES PERSONNES QUI RISQUENT LE PLUS D’ÊTRE TOUCHÉES ?

    Dr I.S. : Celles qui ont des antécédents familiaux, car il ne faut pas négliger le facteur génétique. Mais également les personnes qui travaillent debout et les femmes qui ont mené à bien plusieurs grossesses. Attention les femmes ne sont pas seules à souffrir de varices, les hommes peuvent en avoir aussi !

    5 PEUT-ON PRÉVENIR L’APPARITION DE VARICES ?

    Dr I.S. : Oui, bouger et faire du sport aide ! Inutile de se lancer dans une activité de haut niveau, la marche suffit. Contracter les muscles des jambes permet d’exercer un massage veineux en profondeur, qui relance efficacement la circulation sanguine. On peut également dormir avec les jambes surélevées (+/- 10 cm plus haut que la tête). Cela permet de mettre les pieds et le cœur à la même hauteur et de mieux drainer les flux sanguins.

    6 LES VARICES PEUVENT-ELLES ÊTRE DANGEREUSES ?

    Dr I.S. : Tout excès de pression sanguine dans les jambes finit par endommager la peau. L’épiderme se colore, se couvre d’eczéma, démange, devient sujet aux blessures ouvertes. Une veine très inégale freine le débit sanguin dans les jambes et fait courir un risque de phlébite ou de phlébothrombose. Des caillots de sang peuvent se former et, en migrant, ils risquent de causer une embolie. C’est pourquoi les varices doivent être surveillées de près, afin de pouvoir réagir à temps.

    7 QUEL EST LE TRAITEMENT DE PREMIÈRE INTENTION ?

    Dr I.S. : Le premier traitement envisagé est la marche régulière et le port de bas de contention. Ceux-ci compriment le réseau veineux superficiel, de sorte que le flux sanguin reprend de manière optimale, en direction en cœur.

    8 ET SI CELA NE SUFFIT PAS ?

    Dr I.S.:Si la marche régulière, les bas de contention et l’hydratation de la peau ne suffisent pas à éviter des lésions trophiques (qui entraînent des troubles de la nutrition des tissus), il faut songer à un traitement plus radical. Je demande parfois à mes patients d’envisager assez vite une intervention chirurgicale. Car il arrive qu’à un certain âge on ne parvienne plus à enfiler soi-même ses bas de contention et qu’on doive demander de l’aide.

    9 EN QUOI CONSISTENT LES AUTRES TRAITEMENTS ?

    Dr I.S. : La première étape est la sclérothérapie qui consiste à assècher les veines atteintes ou une partie. Cela peut se faire de plusieurs façons. Par exemple au laser, qui cautérise les veines de haut en bas. Dans ce cas, on procède par radiofréquence, avec des températures plus basses.

    On peut aussi recourir à des produits chimiques, comme la micro-mousse. C’est comme cela que les dermatologues soignent aussi les veinules éclatées en étoiles. Mais si le problème a tendance à se répéter, les dermatologues nous envoient leurs patients, car ils soupçonnent que les varices sont la conséquence d’une affection de la veine principale.

    Enfin, on peut envisager l’ablation de la veine atteinte. On délimite la varice au-dessus et en dessous, avant de l’ôter. Cela se fait sous anesthésie totale légère ou sous anesthésie locale (par péridurale). L’intervention dure une petite heure et se fait en ambulatoire, à moins qu’on ne soigne les deux jambes en une séance ou que le patient ait plus de 75 ans. On pose aussitôt des bas de contention qui doivent rester en place pendant quatre semaines. La douleur reste limitée : il suffit de prendre un peu de paracétamol. L’opération n’a aucune conséquence au niveau esthétique. On ne pratique qu’une toute petite incision aux deux bouts de la varice. Au bout de six mois, on ne voit plus rien.

    10 Y A-T-IL UN RISQUE DE RÉCIDIVE ?

    Dr I.S. :Récidive n’est pas le terme approprié. Mais il se peut que la maladie continue à évoluer. Les varices ne sont pas une affection qui se soigne. Il s’agit d’une maladie évolutive, qu’on ne peut que freiner. Il est donc important de suivre et de surveiller les varices, y compris dans le cas où on se contente de prescrire des bas de contention. Je demande en général à mes patients de me consulter une fois par an.

    On distingue trois causes possibles. Premièrement, les varices apparaissent avec l’âge. On ignore encore la manière précise dont elles surviennent, mais on sait que divers facteurs accroissent le risque. Ainsi, les femmes qui ont eu plusieurs grossesses risquent plus que les autres de développer des varices. Mais ce n’est pas une règle absolue. Deuxièmement, il arrive que des varices surviennent à la suite d’une thrombose veineuse profonde. Le réseau de veines superficielles se dilate alors pour remplacer les veines profondes qui se sont bouchées. Viennent enfin les malformations vasculaires. Une mauvaise liaison entre des artères et des veines, qui, sous la pression du système artériel, envoie le sang dans le système veineux. Cela pose des problèmes de valves, avec pour conséquence un gonflement de veines.
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  • Prenez le temps de déjeuner!

    11 mai 2013 - Auteur : Marleen Finoulst - Bodytalk

    Un petit-déjeuner sain est indispensable à un mode de vie sain. Cela semble couler de source... Nous sommes pourtant nombreux à sauter ce premier repas de la journée. Pressés, stressés, nous quittons le domicile en toute hâte pour arriver à temps à l’école ou au bureau. Le petit-déjeuner est-il si important ?
    Pas le temps. Pas faim. Je veux maigrir. Je n’arrive pas à avaler quoi que ce soit le matin... Un Belge sur 5 se passe régulièrement de petit-déjeuner, comme le révèle une enquête conjointe des associations des diététiciens francophones et flamands (Union Professionnelle des Diététiciens de Langue Française et Vlaamse Beroepsvereniging van Voedingsdeskundigen en Diëtisten).
    Perd-on vraiment du poids en ne mangeant rien le matin ? D’aucuns affirment le contraire et prétendent même que l’absence de petit-déjeuner le matin n’est pas étrangère à l’épidémie d’obésité et à l’augmentation du diabète. D’autres balaient cet argument : ils se rattrapent plus tard dans la journée et mangent quand cela leur convient.
    Les personnes qui prennent régulièrement leur petit-déjeuner sont en général plus minces et en meilleure santé, comme le montrent diverses grandes études qui les ont comparées avec des personnes ne déjeunant pas le matin. Celui ou celle qui escamote le premier repas absorbe généralement plus de calories dans le courant de la journée que celui ou celle qui déjeune. Mieux encore, les femmes qui déjeunent sont plus minces que les femmes qui ne déjeunent pas. La différence d’indice de masse corporelle (poids en kg / taille en mètre²) est même frappante, selon une étude américaine de grande envergure (1) : les premières affichent un IMC moyen de 27,9 ; l’IMC des secondes s’élevant à 29,4. 
    Cette différence ne s’applique cependant pas aux hommes. Pourtant, tant les hommes que les femmes qui se passent de déjeuner mangent dans le courant de la journée davantage de produits gras et moins bons pour la santé. On n’a cependant pas pu déterminer si ces habitudes alimentaires sont liées au simple fait de déjeuner ou non. Il est bien possible que les gens qui prennent régulièrement leur petit-déjeuner mènent en général une vie plus saine et bougent plus.

    PETIT-DÉJEUNER LÉGER

    Quiconque se préoccupe de sa santé a moins tendance à sauter le premier repas et est moins souvent confronté à une surcharge pondérale. Ce qui ne veut pas dire non plus que l’on puisse considérer un petit-déjeuner régulier comme un moyen de maigrir, constatent des chercheurs allemands dans une étude qui compare les habitudes alimentaires matinales de personnes au poids normal avec celles de personnes en surpoids (2). Ainsi, même après un solide petit-déj, certaines personnes ne lésinent pas non plus sur les repas suivants et absorbent dès lors aussi beaucoup plus de calories. Celui qui ne mange pas trop le matin a en revanche tendance à ne pas exagérer non plus dans le courant la journée. Raison pour laquelle les scientifiques allemands plaident pour un petit-déjeuner léger à modéré, en particulier pour les personnes obèses.

    RASSASIÉ POUR DÉBUTER LA JOURNÉE

    Abstraction faite des calories, le petit-déjeuner a un autre impact sur le corps que le repas de midi ou du soir. Prenons la sensation de faim : celui ou celle qui démarre la journée le ventre vide va connaître un creux dans la matinée et risque de se jeter plus facilement sur une collation calorique.
    Le repas du matin influence en outre le métabolisme et l’équilibre hormonal. Une étude britannique à petite échelle a divisé un groupe d’hommes en bonne santé et au poids normal en deux sous-groupes : l’un déjeunait le matin tandis que l’autre restait à jeun. On procédait juste avant midi à un test de tolérance au glucose, qui permet de vérifier la façon dont le corps décompose le sucre. Dans le groupe qui n’avait pas déjeuné, la résistance à l’insuline était plus élevée que dans le groupe qui avait déjeuné : autrement dit, leurs cellules corporelles absorbaient moins facilement le glucose du sang, ce qui conduit à manger trop et... entraîne un surpoids (3). Le fait de déjeuner ou non détermine donc la manière dont le métabolisme fonctionne lors des repas suivants.
    Le centre de satiété dans le cerveau est influencé lui aussi : quiconque déjeune se sentira plus vite rassasié au repas suivant. Pour accroître ce dernier effet, un petit-déjeuner riche en protéines et en fibres constitue un plus. Des chercheurs américains en ont fait l’expérience : ils ont laissé un groupe d’adolescents choisir entre ne pas déjeuner et déjeuner avec peu ou beaucoup de protéines et de fibres (4). Le groupe qui a opté pour le petit-déjeuner riche en fibres et en protéines s’est senti le plus rassasié et a eu le moins faim pendant le reste de la journée.

    HORLOGE INTERNE

    Dans les années 70, les scientifiques ont découvert l’existence d’une horloge biologique dans le cerveau : une structure qui régule le rythme de veille et de sommeil. Au milieu des années 90, on a identifié les premiers gènes responsables de ces rythmes. Il s’avère depuis que ces « gènes de l’horloge » ne se manifestent pas seulement dans le cerveau, mais aussi ailleurs dans le corps. Dans le foie, ils régulent par exemple la production de sucre au cours de la seconde partie de la nuit, lorsque la nourriture disponible vient à manquer. Reste à savoir comment ces gènes réagissent lorsque nous rompons la régularité des repas en sautant le petit-déjeuner par exemple. Une question sur laquelle se penchent actuellement deux neuroscientifiques néerlandais du département d’endocrinologie expérimentale de l’Université d’Amsterdam. Ils étudient entre autres l’impact du timing des repas sur l’équilibre glucidique et pressentent que le fait de sauter le petitdéjeuner dérègle les gènes de l’horloge dans le foie. Ils vérifieront également dans quelle mesure le fait de grignoter le soir devant la télé perturbe le biorythme et contribue aux problèmes de surpoids.

    UN MOMENT DE CONVIVIALITÉ

    Outre l’impact sur le poids corporel, le métabolisme et le système endocrinien, le cerveau trouverait aussi son avantage à un petit-déjeuner sain. Ainsi, il a été prouvé que les enfants et les adolescents se concentrent mieux à l’école lorsqu’ils ont mangé le matin. Ils obtiennent de meilleurs résultats lors de tests mnémotechniques que les enfants qui arrivent à l’école l’estomac vide (5). Des chercheurs chinois ont même décelé un lien entre l’intelligence et le petit-déjeuner : les enfants de six ans qui déjeunaient régulièrement obtenaient en moyenne un meilleur score aux tests de QI (6). D’après l’auteur chinois Jianghong Liu, le fait de déjeuner tous les jours dès le plus jeune âge a un impact sur le reste de la vie.
    Les personnes qui déjeunent régulièrement vivent plus sainement, fument moins, boivent moins d’alcool, font plus de sport. Quant à attribuer les comportements malsains de l’adulte au fait de déjeuner régulièrement ou non, c’est probablement aller trop loin. L’importance d’acquérir de bonnes habitudes alimentaires au petit-déjeuner dès le plus jeune âge ne peut cependant être sous-estimée. Outre les bienfaits pour la santé mentale et physique, Liu évoque aussi les avantages sociaux que représente le fait de déjeuner avec de jeunes enfants. Prendre le temps de se retrouver tous ensemble autour d’une table et non devant la télé vaut largement la peine de se lever plus tôt ! Références :
    (1) American Journal of Clinical Nutrition 2008 ; 88(5) : 1396-1404 (2) Nutrition Journal 2011 ; 10(5) (3) Journal of Nutrition 2011 ; 141(7) : 1381-9 (4) International Journal of Obesity 2010 ; 34(7) : 1125-33 (5) Journal of the American Dietetic Association 2005 ; 105(5) : 743-60 (6) Environmental health 2011 ; 10(28)
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