Le diabète n'est pas un long fleuve tranquille. Le blog de A.B.D - Le groupe des Personnes Diabétiques de Bruxelles hébergé Eklablog
On appelle autocontrôle de la glycémie les techniques de mesure du taux de sucre dans le sang qu’un diabétique peut apprendre à maîtriser. Cette mesure est devenue plus facile ces dernières années et elle permet d’adapter l’alimentation, l’activité physique et le traitement par l’insuline. Pour en savoir plus...
On appelle autosurveillance de la glycémie les techniques de mesure du taux de sucre dans le sang qu’un diabétique peut apprendre à maîtriser. Cette mesure est devenue plus facile ces dernières années et elle permet d’adapter l’alimentation, l’activité physique et le traitement par l’insuline.
Cet autosurveillance est effectué en prélevant une goutte de sang à l'aide d'un autopiqueur (une sorte de stylo pour se piquer le bout du doigt). Cette goutte est ensuite analysée dans un appareil de lecture du taux de sucre. Autopiqueur et appareil de lecture sont remboursés par l'Assurance maladie. L'autosurveillance est particulièrement utile pour identifier les hypoglycémies (lorsque le taux de sucre est trop faible) et lorsqu'il s'accompagne d'une adaptation du traitement au taux de sucre mesuré dans le sang (par exemple une adaptation de la dose d'insuline injectée).
La mesure de la glycémie nécessite le prélèvement d'une goutte de sang. Celle-ci est obtenue avec une lancette (une petite lame) montée sur un autopiqueur qui permet de régler la profondeur et la force de pénétration de la piqûre en fonction de l'épaisseur de la peau. Afin de limiter la sensation de douleur, il est conseillé de changer de lancette à chaque test et de piquer sur le côté de la dernière phalange d'un des trois derniers doigts. Il faut éviter la pulpe des doigts car elle est très sensible. En pratique, avant le prélèvement, le doigt est massé pour activer la circulation et une fois la goutte de sang obtenue, celle-ci est soit déposée sur une bandelette, soit aspirée par un capteur ou une électrode de l'appareil de lecture. Les principales causes d'erreur sont un prélèvement sur des doigts sales ou humides, et l'application d'alcool avant le prélèvement.
Les appareils de lecture disponibles sur le marché diffèrent par leur taille, la durée du temps de lecture, l’unité de lecture (g/l ou mmol/l), la quantité de sang nécessaire, l’utilisation de bandelettes, de disques réactifs, d’électrodes ou de capteurs sur lesquels la goutte de sang est déposée, etc. Certains appareils plus récents donnent la possibilité d’identifier si les mesures sont réalisées avant ou après les repas.
L’appareil doit être calibré à chaque ouverture d’un nouveau flacon de bandelettes ou de disques réactifs. Le calibrage se fait avec les touches du lecteur ou en insérant une puce de calibration fournie avec chaque nouvelle boîte de bandelette. Cette étape de calibration est indispensable mais parfois délicate.
Certains appareils de lecture peuvent être connectés à un ordinateur personnel. Les données de glycémie, qui ont été mémorisées, peuvent alors être téléchargées dans un logiciel de suivi qui organise l’information et permet de voir les variations du taux de sucre dans le sang au cours de la journée. Ces données peuvent être transmises au médecin qui s’assure ainsi que le traitement est efficace et bien suivi.
Liste non exhaustive des produits de parapharmacie mise à jour : Jeudi, 19 Juin 2014
http://www.eurekasante.fr/maladies/metabolisme-diabete/diabete-type-1.html?pb=surveiller-glycemie