GLUCOSE 2 : LE RETOUR !
- Mais rêvons un peu ! On a toujours besoin de glucose, surtout en période de disette où il faut malgré les restrictions alimentaires fournir encore et toujours de l'énergie et alimenter cet insatiable cycle de Krebs. Puisqu'on en manque, on va en fabriquer. L'insuline aidée d'autres hormones va aller chercher quelques acides gras ou quelques acides aminés dans la circulation. On recrute ! Un système enzymatique dit de la néoglucogenèse (fabrication de nouvelles molécules de glucose ) va les rafistoler en acide oxalique, l'un des stades de transformation par lequel vous étiez passé au cours du cycle de Krebs. Un peu de conscience vous revient, le cauchemar ne va pas recommencer ? Par chance, un contre-ordre survient : l'insuline, encore elle, annonce que finalement un important arrivage de glucose est imminent dans les intestins. On vous reconstitue grâce la fusion de deux acides pyruviques. Vous êtes redevenu vous-même, et vous échappez de peu au supplice de la roue, mais pas à celui de la gycogénogenèse où l'on vous colle à nouveau. Happy end, mais c'est pas une vie d'être du glucose.
ET AILLEURS QUE DANS LE FOIE ?
- Vous apprenez alors que c'est monnaie courante dans l'organisme humain : toutes les cellules consomment du glucose grâce au cycle de Krebs, car toutes les cellules ont besoin d'énergie. Toutes les cellules, ça veut dire tous les organes : le cerveau pour réfléchir, le rein pour fabriquer les urines, le coeur pour se contracter... Certains d'ailleurs sont assez mal lotis. C'est le cas du muscle. La cellule musculaire est une formidable consommatrice d'énergie. Elle aussi a un système de stockage du glucose sous forme de glycogène. Mais il se pose en plus pour elle la problématique suivante : a t-elle ou non suffisamment d'oxygène ?
- Ce n'est pas évident, car qui dit formation d'énergie par le cycle de Krebs, dit création de gaz carbonique et d'eau. Or cela demande beaucoup d'oxygène. Et il se trouve justement que lors des efforts physiques intenses, l'organisme consomme des quantités d'oxygène tellement importantes que la respiration ne peut en fournir suffisamment. La glycolyse qui était aérobie , c'est à dire en présence d'air , va se faire anaérobie , donc sans air. Les molécules de glucose qui arrivent au seuil du cycle de Krebs ne se transforment pas en acide pyruvique, mais en acide lactique, l'un des responsables des crampes musculaires. Mais cette réaction de glycolyse anaérobie est réversible dès qu'il y a suffisamment d'oxygène, et le cycle de Krebs peut reprendre sa ronde infernale.
LA RELATION DU MÉTABOLISME GLUCIDIQUE AVEC CELUI DES LIPIDES ET DES PROTIDES
- Il ne se fait que par l'intermédiaire du cycle de Krebs, véritable plaque tournante de tous les métabolismes de la cellule.
- La coopération entre les divers métabolismes passe par l'action d'hormones communes. Par exemple l'insuline favorise la destruction du glucose ou son stockage, mais favorise la synthèse des protéines et s'oppose à la destruction des graisses.
- Si l'on veut bien comprendre la coopération entre ces divers métabolismes, impossible donc d'échapper à un petit couplet sur le cycle de Krebs. Mais peut-être n'est-ce pas de votre goût...
LES TROUBLES DU MÉTABOLISME DES GLUCIDES
Ils proviennent du mauvais fonctionnement au cours de l'une ou l'autre des réactions chimiques lors de l'anabolisme ou du catabolisme des glucides :
- Soit à cause de problèmes hormonaux (insuline et glucagon).
- Soit à cause de problèmes enzymatiques.
- Soit à cause de manque d'apport (jeûne par exemple).
Ces troubles se manifestent dans le sang :
http://www.docteurclic.com/encyclopedie/metabolisme-des-glucides.aspx