Eklablog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le diabète n'est pas un long fleuve tranquille. Le blog de A.B.D - Le groupe des Personnes Diabétiques de Bruxelles hébergé Eklablog

Les troubles moteurs

La marche chez le patient parkinsonien est gênée au stade plus avancé de la maladie. La bradykinésie s'exprime à nouveau si les traitements sont insuffisamment efficaces ou lors des fluctuations motrices. On remarque une décomposition du demi-tour, une perte du ballant et aussi des phases de piétinements. On parle d'enrayages cinétiques, (blocs moteurs ou "freezing" des Anglo-Saxons).

On peut les observer dans certaines formes graves et évolutives, avant tout traitement, s'avérant sensibles au médicament mais plus souvent, les enrayages cinétiques surviennent après une longue période de traitement et sont en général peu sensible au traitement médicamenteux.

Le blocage prend place surtout au démarrage, également au demi-tour ou à l'approche d'un passage étroit, telle une porte.  En effet c'est souvent lorsqu'il existe un obstacle virtuel ou changement de direction que le côté semi-automatique de la marche est plus difficile dans la maladie de parkinson. Au maximum, le patient peut réaliser un piétinement sur place sans pouvoir avancer (appelé en langage médical « astasie-abasie trépidante »). Il existe des techniques souvent efficaces pour rompre ce piétinement que l'on apprend grâce à la kinésithérapie. Le patient peut ainsi "désautomatiser" la marche, en enjambant un obstacle fictif ou encore par une marche virtuelle.L'entourage peut donc aider le patient à «passer le cap» du blocage en réassurant le patient et lui faisant penser à un objet virtuel.

Ces enrayages cinétiques sont aussi sensibles aux émotions. Ils peuvent survenir de façon très variable d'un jour à l'autre. Ils peuvent être liés à des phénomènes d'akinésie mais pas seulement. On le rattache au syndrome parkinsonien axial c'est-à-dire en lien avec la marche et la parole.

Les enrayages moteurs peuvent donc s'observer dans d'autres activités, comme l'articulation : le patient se met à répéter plusieurs syllabes comme un bégayement : on nomme ce phénomène (palilalie), la déglutition, le geste propositionnel.

http://www.franceparkinson.fr/docs/le-pietinement.php?p=72&id=174

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article