Le diabète n'est pas un long fleuve tranquille. Le blog de A.B.D - Le groupe des Personnes Diabétiques de Bruxelles hébergé Eklablog
« La dépression se manifeste par une tristesse de l’humeur, une perte d’intérêt pour toute activité et une baisse de l’énergie. Les autres symptômes sont une diminution de l’estime de soi et de la confiance en soi, une culpabilité injustifiée, des idées de mort et de suicide, des difficultés à se concentrer, des troubles du sommeil et une perte d’appétit. La dépression peut aussi s’accompagner de symptômes somatiques. » (Organisation mondiale de la Santé, 2001).
Ces troubles ont des conséquences sur la vie affective, familiale, professionnelle et sociale.
À la différence du « coup de blues » ou de la « déprime », dans la dépression l’humeur et le mal-être varient peu d’un jour à l’autre ou selon les événements de vie.
Selon les dernières enquêtes réalisées en France, environ 8 % des 18-75 ans souffrent d’épisodes dépressifs. Les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes. Le risque suicidaire est fortement associé aux troubles dépressifs : il est dix fois plus élevé chez les patients déprimés que dans la population générale (Ministère de la Santé).
La dépression se définit par un certain nombre de symptômes parmi les suivants. Ils doivent être présents toute la journée et presque tous les jours, durant au moins deux semaines et ne pas être influencés par les circonstances :
Il comprend au moins un ou deux des symptômes décrits plus haut. A cela s’ajoutent deux des trois symptômes suivants, présents pratiquement toute la journée et presque tous les jours, non influencés par les circonstances et durant au moins deux semaines :
Aucun des symptômes n’est sévère. Ce type d’épisode peut s’accompagner de détresse et de difficultés pour mener à bien les activités sociales et professionnelles.
Il comprend au moins six symptômes dépressifs listés plus haut, dans « les symptômes de la dépression ». En général, plusieurs de ces symptômes ont une intensité sévère et la personne a des difficultés importantes pour mener à bien ses activités professionnelles, sociales ou familiales.
Il comprend au moins huit symptômes dépressifs. La personne est le plus souvent incapable de poursuivre l’ensemble de ses activités habituelles. Il peut être associé ou non à des symptômes psychotiques, comme des idées délirantes d’indignité, de maladie physique ou de désastre imminent, des hallucinations auditives de dérision ou de condamnation, au maximum une stupeur dépressive. Les caractéristiques psychotiques augmentent le risque suicidaire et le risque de récidives dépressives.
Certaines dépressions sont dites secondaires car résultant d’une autre affection. Par exemple, le risque de dépression est augmenté par certains facteurs de risque cardiovasculaires comme l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie ou le diabète. Il existe aussi des dépressions révélatrices d’une affection d’une autre nature, comme une maladie de Parkinson ou une affection endocrinienne.
Voir également l'article "les troubles bipolaires".
Pour en savoir plus sur la dépression, consultez la plaquette du Psycom75, Les troubles dépressifs.
http://www.hopital.fr/Hopitaux/L-hopital-et-vous/La-psychiatrie/Les-principaux-troubles-psychiques/Les-troubles-depressifs/%28language%29/fre-FR