Le diabète n'est pas un long fleuve tranquille. Le blog de A.B.D - Le groupe des Personnes Diabétiques de Bruxelles hébergé Eklablog
Par Diab Bruxelles
© Jean-Christophe Marmara/Le Figaro
Les conseils de Karine Le Marchand et du Dr Allouche à l'approche de la Journée mondiale du diabète, le 14 novembre.
On compte en France 3,5 millions de diabétiques de type 2, le diabète le plus fréquent. Mais, avant que ne se déclare la maladie, il y a le prédiabète, qui toucherait 2,5 millions de personnes. Leur glycémie à jeun se situe au-dessus de 1,05 g par litre (la limite supérieure de la valeur normale), et inférieure à 1,26 g (la valeur qui signe un diabète de type 2). Une fois dépisté, celui-ci est pourtant réversible.
Selon une étude américaine publiée il y a quinze ans, perdre 5 % de son poids par une diète appropriée, et pratiquer trois fois cinquante minutes hebdomadaires de sport comme le running, réduirait de 60 % le risque de développer le diabète de type 2. Déjà au bout de trois à quatre mois d'exercice physique, on commence à constater une action significative sur la valeur de sa glycémie et des triglycérides.
«Le running, parce qu'il stimule le coeur et les muscles, empêche les adipocytes de se remplir tout le temps, et les habitue à se vider régulièrement. Le sport intense fait sécréter par le muscle des hormones anti-inflammatoires, il accélère le muscle cardiaque, et le renforce. Quand on court, quand on provoque des accélérations du muscle cardiaque, on active des molécules particulières: les peptides natriurétiques. Ce sont les plus puissantes pour vider nos cellules graisseuses des stocks de graisse et de sucre. On relargue ainsi du gras, qui est en suite utilisé par le muscle comme carburant au cours de l'effort. C'est pour cela que la marche, par exemple, sauf si elle est prolongée et ininterrompue, n'est pas un sport suffisant», explique le Dr Réginald Allouche, médecin, ingénieur et chercheur (auteur de La Méthode antidiabète, Flammarion).
Par ailleurs, souvent les diabétiques commencent leur traitement avec un médicament, avant d'en avoir besoin de deux, puis trois... Le sport permet à un diabétique léger de voir sa maladie peu évoluer, voire se stabiliser, et donc de minimiser la prise de médicaments. Enfin, le diabète est une maladie de l'inflammation, comme les maladies neurodégénératives (Parkinson, d'Alzheimer), et le running possède des vertus anti-inflammatoires.
Une appli pour débuter
Karine Le Marchand a lancé en mai Smilesrun, une application gratuite (grâce au soutien d'Axa Prévention) pour apprendre à courir sans se blesser, déjà téléchargée 350.000 fois. L'animatrice de M6 en profite pour délivrer ses conseils aux lecteurs de TV Magazine.
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