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Le diabète n'est pas un long fleuve tranquille. Le blog de A.B.D - Le groupe des Personnes Diabétiques de Bruxelles hébergé Eklablog

Les bonbons se mettent au bio !

Les bonbons se mettent au bio !

Les bonbons se mettent au bio !
 Avec plus de 3 kilos croqués par an et par personne, les bonbons ont toujours la côte chez les Français mais pas chez les professionnels de la santé qui en dénoncent la consommation excessive dans la lutte contre l’obésité infantile, le diabète, les caries, allergies… Et l’environnement n’est pas en reste avec la prolifération des emballages ! La solution se trouve peut-être du côté des bonbons… bio !

Découverte de petites douceurs plus saines… mais à consommer toujours avec modération !

Les bonbons, pas si bons que ça pour les grands et les petits

Developpement durable articleDe toutes les couleurs, pour tous les goûts, à croquer, à sucer ou à mâcher :  les bonbons continuent souvent de bercer les enfances et sont encore de toutes les fêtes, or ils ne cessent d’être pointés du doigt !

Et pour cause : ils n’apportent que des calories « vides », c’est-à-dire aucune vitamine, pas d’acides gras essentiels ni fibres …, mais essentiellement des sucres rapides dont la consommation excessive entraîne des maladies comme le diabète ou le cancer du colon mais aussi des troubles de l’attention ou un manque de concentration, notamment chez l’enfant en classe.

Sans compter les risques d’allergies puisque ces sucreries bien « chimiques »  sont bourrées de stabilisants, conservateurs, exhausteurs de goût,  colorants et autres adjuvants de synthèse potentiellement allergènes !

Les bonbons, c’est de la gélatine

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La gélatine se repère sur les étiquettes.avec son code E441.  La gélatine permet aux bonbons d’être mous mous, un peu collants. On fabrique de la gélatin à partir de peaux et d’os d’animaux, le plus souvent des boeufs ou des porcs (d’où la crainte pendant la crise de la vache folle).

Bonbons « light », sans sucre, 0 %… : attention aux amalgames !

Les bonbons dits « sans sucres » ne sont pas une solution comme l’expliquait Charles Wart, ingénieur chimiste dans l’industrie alimentaire : « ils apportent certes moins de calories et ne provoquent pas de caries, mais ils présentent quand même un risque toxicologique. Le corps reçoit un message de sucré, et met en place le processus  nécessaire pour digérer ce sucre. Or il n’y a pas de sucre qui arrive ! Il se produit donc un déséquilibre, et le corps en demande encore et encore...« .

Ce dernier ajoutait également : « Dans les bonbons bio, il y a des sucres de meilleure qualité, et dans certains même, plus de sucres lents, c’est déjà beaucoup mieux !"

 

Les bonbons « bio », une alternative plus saine

Developpement durable articleContrairement aux bonbons conventionnels, les bonbons bio ne contiennent pas d’additifs, colorants ou autres, synthétiques. Attention néanmoins à ne pas trop en consommer : l’abus de sucre, même bio, est mauvais pour la santé ! !

Les bonbons bio sont souvent plus chers mais bien plus sains et peuvent avoir un réel intérêt diététique notamment ceux composées de miel ou de sucres lents. Outre le miel, ils peuvent être sucrés avec du sucre de canne biologique ou de la pectine de pomme bio, etc.Les arômes de fruits sont issus d’huile essentielle, et la gélatine animale présente dans les bonbons « mous » (frites, nounours…) est remplacée par de l’agar-agar, un produit gélifiant obtenu à partir d’algues !

  • Exemple de confiseur bio : Marc Cirou, connu pour son « chocolalg » -un chocolat anti-cholestérol sans graisses animales (mais à base d’algues ! !) – qui a également crée des bonbons Le Confiseur bio, utilisant simplement des confitures de fruits bio et des huiles essentielles bio pour le goût et la couleur.
  • La société NatureMed est, elle, la seule à proposer des réglisses certifiés bios (label AIAB, Association Italienne Agriculture Biologique).
  • Les bonbons biologiques sont désormais disponibles en boutiques
    bio et sur des sites Internet spécialisés comme celui de La Butinerie, société agréée depuis 2003 pour la vente et la fabrication de bonbons bio par Ecocert.
Bonbons, halte aux emballages !

Les emballages de bonbons mettent plus de 5 ans pour se dégrader naturellement ! Évitez les friandises emballées individuellement mais  ne jetez pas les papiers de bonbons et vieux chewing-gums dans la nature.

Le chewing-gum, la star des bonbons… et des trottoirs

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Une confiserie sur trois vendues en France est un chewing-gum : la France est ainsi le deuxième pays consommateur mondial de chewing-gum derrière les Etats-Unis avec 5 chewing-gums mâchés par semaine !

Officiellement reconnu comme un aliment en 1939 aux États-Unis, le chewing-gum est désormais tout sauf naturel. Sa gomme traditionnelle et naturelle, le chiclé,  issu du latex blanc du sapotier, fait désormais place à des gommes de synthèse fabriquées à partir de polymères issus du pétrole. Celles-ci sont ensuite mélangées  avec du sirop de sucre industriel ou de fructose issu du maïs, puis avec des huiles essentielles ou parfums artificiels et autres colorants.

Les bonbons sans sucre

Devenus omniprésents dans les rayons, les « sans sucre » peuvent contenir des édulcorants naturels comme le xylitol (extrait de l’écorce de bouleau) mais surtout des produits de synthèse comme l’aspartame, le cyclamate, dont les effets sur la santé sont controversés, ou la saccharine interdite dans des pays comme le Canada ou les États-Unis.

En France, il est encore difficile de trouver des chewing-gums « naturels » c’est-à-dire sans colorants, parfums ou conservateurs de synthèse, hormis dans quelques magasins bios ou sites de vente en ligne comme Glee gum une marque américaine qui en propose fabriqués à partir de chiclé issu de la forêt amazonienne.

Le chewing-gum, ennemis des chaussures et de la planète

Developpement durable articleAprès mastication, le chewing-gum est loin d’être biodégradable : jeté dans la nature, il met 5 à 6 ans à disparaître ! Et nombreuses sont les chaussures qui sont victimes de ces ordures : entre les déjections canines et les « boules de gomme », il devient quasi impossible de marcher sans avoir les yeux rivés au sol…

Aujourd’hui, les chewing-gums représenteraient en Angleterreun tiers des ordures trouvées dans la rue ! Alors n’oubliez pas de conserver le papier d’emballage pour enrober le chewing-gum une fois fini, et jeter  l’ensemble dans une poubelle verte pour le tri !

Il existe donc des plaisirs sucrés plus sains que les friandises que nous retrouvons à profusion dans les rayons. Si les bonbons bios sont une bonne alternative, d’autres délices naturels et toujours meilleurs existent : les fruits secs, les fruits frais de saison…

*

 consommation-bonbons-par-habitant

Sur l’alimentation :

 

http://www.consoglobe.com/bonbons-mettent-bio-2757-cg/2

 

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