Le diabète n'est pas un long fleuve tranquille. Le blog de A.B.D - Le groupe des Personnes Diabétiques de Bruxelles hébergé Eklablog
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Quelles sont les causes ?
- Conseils pratiques - Quand consulter ?
Que se passe-t-il lors de l'examen ? - Quel est le traitement ?
Une douleur dans les jambes peut survenir de façon soudaine (douleur aiguë), à la suite d'un effort par exemple, ou plus graduellement (douleur chronique). Son origine sera nerveuse, musculaire ou circulatoire.
Douleur aiguë
Douleur chronique
Ne pas masser la jambe. Si la douleur est due à une thrombophlébite, le fait de masser la jambe pourrait déloger le caillot, qui risquerait alors d'aller causer des problèmes bien plus graves au niveau des poumons. Marcher régulièrement. Un exercice régulier va entretenir une bonne circulation sanguine dans les jambes et diminuer ainsi les risques de thrombophlébite et d'athérosclérose. C'est d'ailleurs l'une des fonctions des muscles que d'aider à pomper le sang vers le coeur. Renforcer les abdominaux. Cela favorise le maintien du bas du dos et diminue le risque qu'un nerf s'y coince. Utiliser des sièges rembourrés. Toujours afin d'éviter de coincer un nerf dans le bas du dos. Perdre du poids. Des kilos en trop signifient une usure accrue des articulations, un risque plus grand de fracture de stress et s'accompagnent souvent d'artères en mauvais état. Élever les jambes. Il peut être utile d'élever le pied du lit de quelques centimètres pour aider le retour du sang vers le coeur durant la nuit chez les personnes à risque de thrombophlébite. Marcher durant un voyage en avion. Il est recommandé de marcher un peu toutes les demi-heures lors d'un voyage en avion pour activer la circulation du sang. Porter des collants de compression. Ils favorisent la circulation, diminuent la douleur, mais ils ne peuvent pas prévenir les récidives de phlébite. Boire de l'eau. Si vous faites de l'exercice, il est important de boire régulièrement, par exemple toutes les dix minutes. Les boissons reconstituantes destinées aux sportifs contiennent du potassium, des électrolytes et du glucose, et peuvent être utiles si l'effort est intense. « RICE » pour les douleurs musculaires. Cet acronyme anglais signifie Rest, Ice, Compression, Elevation et résume bien le traitement de base des douleurs musculaires : du repos, de la glace (pas plus de 20 minutes à la fois, sinon le muscle va mettre en branle des mécanismes de défense contre le froid), un bandage de compression et l'élévation du membre atteint. Ce traitement peut-être répété trois à quatre fois par jour. De la quinine au coucher contre les crampes nocturnes. Dans certains cas, l'utilisation de quinine (sur ordonnance), associée à de la vitamine E, peut réduire la fréquence des crampes nocturnes, mais il faut voir avec son médecin s'il n'y a pas de contre-indications. Étirer la jambe en cas de crampe nocturne. Le meilleur moyen de venir à bout d'une crampe nocturne est d'étirer la jambe tout en pointant les orteils vers le haut. Si cela est possible, il est bon de contracter et de relâcher le mollet. Enfin, des exercices d'étirement du mollet, trois fois par jour, devraient réduire le risque de souffrir de crampes durant la nuit. Ne pas fumer. Le tabagisme est associé aux troubles circulatoires. Éviter les contraceptifs oraux. Il vaut mieux recourir à une autre méthode contraceptive si vous avez souffert de thrombophlébite, car la pilule peut affecter la coagulabilité du sang. Ne pas porter de pantalons trop serrés. Un pantalon assez ample à la taille évitera de comprimer les nerfs dans le bas du dos. Éviter les suppléments de sel en cas de transpiration. Une ingestion trop importante de sel tend à déshydrater les muscles et peut provoquer des douleurs dans les jambes.
Le médecin cherchera à savoir si la douleur dans les jambes est due à l'obstruction d'une veine profonde ou d'une artère, car un traitement peut être urgent. Il observera l'aspect de la jambe, sa couleur, sa température et son volume (oedème), et il recherchera la présence d'un pouls dans la région du talon. Il vous questionnera afin de savoir comment est apparue la douleur. Le diagnostic pourra être confirmé par une échographie Doppler, qui permet de visualiser la circulation dans les jambes. Le médecin profitera aussi de votre visite pour évaluer l'état général de vos veines et de vos artères, et pour voir si certains facteurs de risque pourraient être corrigés afin d'éviter des complications plus graves.
Douleur aiguë
Les élongations et les déchirures musculaires guérissent avec le temps. Le repos du membre atteint, des applications de glace, un bandage ou le port d'un bas de compression et l'élévation de la jambe vont faciliter le processus de guérison. L'exercice devra être repris graduellement. Une thrombophlébite superficielle sera traitée le plus souvent par des compresses chaudes, l'élévation de la jambe et la prise d'anti-inflammatoires. Une thrombophlébite profonde requiert pour sa part un traitement en urgence par voie intraveineuse de quelques jours et sera suivi d'un traitement par voie orale de plusieurs semaines afin d'empêcher le sang de coaguler. Aujourd'hui, ce traitement anticoagulant peut, dans bien des cas, être effectué à la maison sans que la personne soit obligée de rester au lit. L'obstruction aiguë d'une artère demande aussi un traitement rapide, soit par l'administration d'un médicament antithrombine pour dissoudre le caillot, soit par chirurgie quand il faut agir vite parce que les muscles souffrent trop du manque de sang.
Douleur chronique
Les douleurs neurologiques reliées au diabète se traitent par des analgésiques. L'athérosclérose peut nécessiter une dilatation de la lésion obstructive ou un pontage par chirurgie. La douleur projetée peut être calmée par le repos, les relaxants musculaires ou la physiothérapie.
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