Le diabète n'est pas un long fleuve tranquille. Le blog de A.B.D - Le groupe des Personnes Diabétiques de Bruxelles hébergé Eklablog
Quand on parle biodiversité, on pense souvent grande échelle : un bois, une ville ou la planète entière. En optimisant la biodiversité à l’échelle d’un petit terrain, comme un jardin, on aide pourtant la pollinisation et une lutte biologique efficace. Une des possibilités est de construire un hôtel à insectes, une activité pouvant être pratiquée sans problème en famille.
Peut-être avez-vous déjà songé à aider les auxiliaires dans votre jardin, que ce soit pour démarrer un potager bio ou aider les abeilles ou autres animaux, par exemple. Dans le jardin, les insectes auxiliaires aident à lutter contre les prédateurs de manière naturelle. C’est ce qu’on appelle la lutte biologique, alternative aux traitements chimiques et aide des purins et autres méthodes naturelles.
Outre cette action, les insectes participent à la pollinisation des plantes : on a donc plus de biodiversité au niveau animal et au niveau végétal.
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En premier lieu, vous pouvez vous procurer des plantes aidant les abeilles, voire même installer une ruche si vous vous sentez l’âme d’un apiculteur amateur (on prendra de préférence des cours), ou parrainer une ruche. Pour les autres auxiliaires, on pourra songer à construire un hôtel à insectes.
L’idée de l’hôtel à insectes est particulièrement utile en cas de construction haute qualité environnementale (HQE) ou bien entendu pour un verger ou un jardin potager. Le but principal est d’aider les insectes à survivre pendant l’hiver de manière à ce qu’ils agissent aux beaux jours.
© CC, Metilsteiner
L’hôtel à insectes va aussi être utile l’été pour que certaines espèces (notamment d’abeilles) puissent pondre. La structure ne comportera pas que des insectes mais aidera aussi les arachnides (ne faites pas cette tête : oui, les araignées sont utiles au jardin
). Elle va permettre de protéger les espèces naturellement présentes et inciter les espèces de passage à rester et se développer, de manière à augmenter la biodiversité.
On peut éventuellement introduire certaines espèces artificiellement avant de les laisser vivre leur vie dans le jardin – citons les classiques chrysopes, avides de pucerons (ils en dévorent jusqu’à 500 en une journée) ou encore les coccinelles.
© CC, Lamiot
La structure en elle-même va être assez simple : utilisez plutôt du bois. On peut se servir d’une structure existante : des panneaux, une petite étagère… ou construire une nouvelle structure si on se sent bricoleur : quelques planches et quelques clous suffisent.
La forme générale va être celle d’une petite maison ou d’un ensemble de casiers. On peut prévoir dans la même structure un nichoir à oiseaux : on réserve dans ce cas une partie des étagères pour cet effet.
© CC, Hedwig Storch
L’abri va être multi-insectes, de manière à bénéficier de la protection de multiples espèces. De cette manière, on s’adapte à la saison mais aussi aux changements de cultures par exemple ou à tout besoin particulier.
Je vous conseille de travailler par chambre : après tout c’est un hôtel donc on va le personnaliser afin que nos hôtes s’y sentent bien.
© CC, Wamedu
Chaque espèce a ses préférences en matière d’habitat. Voici quelques exemples :
Côté bois, on va choisir une variété résistante et prévoir aussi un système d’aération, d’écoulement d’eau et de nettoyage / rembourrage.
Avez-vous déjà installé ce type de système ? En êtes-vous satisfait ?
N’hésitez pas à partager vos astuces concernant les auxiliaires.
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