Le diabète n'est pas un long fleuve tranquille. Le blog de A.B.D - Le groupe des Personnes Diabétiques de Bruxelles hébergé Eklablog
Le printemps s’annonce enfin, synonyme de ballades en forêt et de déjeuners sur l’herbe. Mais pour vous, comme pour des millions de Français, cette période annonce aussi le retour d’un rhume des foins tenace qui durera jusqu'à l’automne. Pour que la rhinite allergique ne vous gâche plus la vie, suivez les conseils pratiques de Doctissimo.
Nez qui pique et qui démange, éternuements, sensation permanente d’avoir les oreilles bouchées, yeux bouffis au réveil qui pleurent à la moindre
ballade dans les champs… Le printemps n’est pas une partie de plaisir, et si les symptômes de la rhinite allergique sont sans gravité, ils restent difficiles à supporter au quotidien. Pénible de
passer son temps à ce moucher lors d’un dîner entre amis, d’avoir les yeux irrités et gonflés lors d’une réunion professionnelle, ou d’éternuer toutes les 5 minutes pendant un cours ou lors
d’un examen !!!
Le rhume des foins que vous subissez depuis des années n'est pas une fatalité, n'hésitez pas à en parler à votre médecin. Il cherchera d'abord à éliminer une autre cause de rhinite et d'écoulement nasal en effectuant un examen détaillé de votre gorge et de votre nez, et il recherchera également des signes d'allergie pouvant être situés à d'autres endroits de votre corps (eczéma, asthme, ...). Un interrogatoire approfondi l'aidera à évaluer vos antécédents : avez-vous eu d'autres signes d'allergie, vos parents ou vos grands-parents sont- ils allergiques, etc.
Finalement, il peut être conduit à vous proposer des tests réalisés par un allergologue dans le cadre d'un bilan allergique afin de rechercher quelles sont précisément les substances qui vous déclenchent ces symptômes.
Dans le cas de rhinites allergiques saisonnières, un traitement préventif parantihistaminiques peut vous être prescrit : souvent un tel traitement permettra d'éviter complètement l'apparition des symptômes, et dans tous les cas, il les diminuera de façon importante. Celui-ci doit être mis en route dès le début de la période pendant laquelle survient habituellement votre rhume des foins.
Pour les rhinites per annuelles, il faut impérativement prendre en charge l'environnement : éviter la moquette, traiter tous les éléments textiles avec des acaricides dans les chambres et utiliser des housses traitées en cas d'allergie aux acariens. Eviter les animaux, et au minimum leur interdire l'entrée dans les chambres. Selon la nature de la substance allergisante, prendre les mesures nécessaires pour réduire son contact et son inhalation. L'utilisation d'un filtre anti-pollen dans la voiture peut également diminuer l'exposition à l'allergène.
Quel que soit le type de rhinite allergique, le traitement médicamenteux symptomatique fait appel à des cures d'antihistaminiques ou descorticoïdes en pulvérisation par voie nasaleassociés ou non. La désensibilisation - aujourd'hui majoritairement prescrite par voie sublinguale - est le seul traitement qui agit durablement sur la cause de l'allergie, permettant de modifier favorablement l'évolution de la maladie.
Bien sûr, la première des choses est d'éviter autant que possible le contact avec la ou les substances responsables de votre rhinite allergique...pas toujours simple !!!
Les signes sont biens connus de ceux qui subissent cette maladie. Un nez qui se met à couler en permanence, avec un écoulement clair comme de l’eau (on parle de rhinorrhée aqueuse) et qui oblige à remplir ses poches de mouchoirs. Souvent, il existe également des signes au niveau des yeux : larmoiements, picotements, démangeaisons, sensation d’avoir les paupières irritées et gonflées.
|
Une sensation d’avoir les oreilles bouchées est également souvent associée, liée à l’épaississement de la paroi des trompes d’eustache, ces petits canaux qui vont de la gorge à l’oreille moyenne et qui ont pour rôle d’équilibrer la pression entre l’intérieur et l’extérieur du tympan.
La répétition de ces irritations fini par avoir un effet sur les parois du nez, qu’elles rendent plus fragiles et plus sensibles aux infections.
Souvent négligée par les patients qui ne se considèrent pas véritablement malades, la rhinite allergique est une réaction des parois du nez à la présence d’une substance externe capable de déclencher une réaction d’allergie. Cette substance (alors appelée allergène) entraîne une réponse de certaines cellules immunitaires qui produisent automatiquement une trop grande quantité d’anticorps (Immunoglobulines de type E ou IgE) au niveau de la muqueuse nasale, c’est-à-dire du revêtement intérieur du nez. Cette production s’accompagne également d’une dilatation des vaisseaux sanguins et de l’émission locale de substances irritantes. Comme cette réaction a lieu localement sur toute la zone ORL, c’est le nez mais aussi tous les organes qui lui sont reliés qui vont être touchés : l’arrière gorge, l’oreille moyenne et les yeux.
30 % de la population présente tous les ans une rhinite allergique, ce qui témoigne chez les personnes atteintes, d’une prédisposition allergique ou d’une sensibilisation à certains allergènes particuliers.
Les pollens, les poussières et les animaux : premiers coupables
Dans de très nombreux cas, ce sont les pollens qui déclenchent ces crises : il s’agit alors de rhinites allergiques saisonnières, ou "rhume des foins". En effet, les pollens sont surtout présents selon les régions entre février et septembre. Tous les pollens ne sont pas allergisants : pour posséder cette caractéristique, ceux-ci doivent en effet contenir des protéines qui vont être reconnues par la personne allergique et déclencher une réaction…et la présence de ce type de protéines peut varier considérablement d’une région à l’autre, y compris pour les pollens d’une même espèce d’arbres !!
D’autre part, les pollens allergisants sont uniquement ceux qui sont disséminés par le vent et qui peuvent donc être respirés par des personnes allergiques : ceux qui sont disséminés par les insectes ne sont pas sources de crises de rhumes des foins. Parmi les plantes donnant les pollens les plus allergisants, on peut citer les graminées (herbes des prairies), l’armoise, l’ambroisie et l’ortie, les cyprès, les bouleaux, les chênes et les platanes.
Lorsque le produit allergisant est présent en permanence dans l’environnement, les symptômes sont présents tout au long de l’année, et on parle alors de rhinite allergique perannuelle. Celle-ci est essentiellement due à des éléments "domestiques" : poils d’animaux domestiques, plumes ; poussières de maison (dont les célèbres acariens), blattes, etc.
Mis à jour le 10 mars 2013
http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2001/mag0601/sa_4126_rhinite_allergique.htm