Le diabète n'est pas un long fleuve tranquille. Le blog de A.B.D - Le groupe des Personnes Diabétiques de Bruxelles hébergé Eklablog
Pour éviter que de nombreuses semences de plantes usuellement cultivées, une initiative dénommée « Open Source Seed Initiative » ou OSSI entreprend depuis 2001 de développer des semences en « open source« , c’est-à-dire libres de droits ou brevets (1).
Il s’agit de préserver pour chaque agriculteur ou chaque jardinier la possibilité de cultiver les espèces de leur choix sans avoir à passer par des graines dont les Du Pont, Syngenta ou Monsanto s’accaparent la propriété. L’initiative Graines open source veut donc restaurer une pratique autrefois très banale de partage de semence entre les producteurs. Il s’agit de conserver certaines semences de légumes dans le domaine public et de les protéger de futurs potentiels brevets.
© OSSI Contre l’appropriation des semences par les droits de propriété industrielle (DPI)
» Ces légumes font partie de notre héritage culturel collectif et notre but est de nous assurer que ces semences vont rester dans le domaine public de manière à ce que chacun puisse s’en servir à l’avenir » : c’est ainsi qu’ Irwin Goldman, horticulteur et professeur résume le crédo de l’initative pour des semences open sources
Le mouvement Graines en open source est encore petit mais déjà les semences qu’il conserve dans le domaine public, peuvent librement être cultivées et améliorées par touts les jardiniers ou agriculteurs
> photo : le quinoa, la mère des graines
L’OSSI propose actuellement 29 variétés de 14 végétaux largement cultivés. En utilisant ces graines, on souscrit à la promesse suivante :
« Cet engagement Open Source Seed vise à garantir votre liberté d’utiliser de quelque manière que ce soit les graines contenues dans ce sachet, ainsi que la liberté dans ce domaine de tous les utilisateurs ultérieurs. En ouvrant ce sachet, vous vous engagez à ne pas restreindre pour d’autres utilisateurs l’usage de ces graines ni leurs dérivés par des brevets, licences ou tout autre moyen. Vous vous engagez également à joindre ce serment au moment où vous transférerez ces graines ou leurs dérivés. »
En ligne de mire, il y a la préservation et l’accroissement de la biodiversité des semences cultivées et une agriculture plus équitable sur le plan mondial.
*
Rappelons qu’en France, en 2011, le Parlement avait voté en France un texte de loi sur les obtentions végétales, qui instaurait une forme de droit à la copie privée payante pour certaines semences de ferme protégées par un certificat d’obtention végétale (COV).
Pour être autorisés à vendre des graines ou s’en échanger entre agriculteurs, les producteurs ont l’obligation que ces semences soient au préalable inscrites dans un « catalogue commun des espèces et variétés », dont le registre est mis à jour par l’Union Européenne. Il rassemble les catalogues nationaux des différents états membres.
*
(1) Le projet Open Source Seed Initiative (OSSI), a été prise par groupe de scientifiques.
Semences du futur : le « coffre-fort de l’apocalypse ».
http://www.consoglobe.com/graines-en-open-source-contre-brevetage-du-vivant-cg?email=nadquinn3@gmail.com&autologin=&utm_source=newsletter_quotidienne&utm_campaign=news_quoti_du_2014-05-02&hq_e=el&hq_m=417033&hq_l=10&hq_v=08d128e145