Le diabète n'est pas un long fleuve tranquille. Le blog de A.B.D - Le groupe des Personnes Diabétiques de Bruxelles hébergé Eklablog
La peau et les muqueuses sont des terrains d'accueil de nombreux champignons. Normalement inoffensifs, ces hôtes profitent des ratés de notre système immunitaire pour parfois devenir très envahissants.
Loin des cueillettes bucoliques, certains champignons se trouvent dans des endroits peu enviables.
Selon leur morphologie, les champignons se répartissent en levures, moisissures ou champignons dimorphes. Certains sont à l'origine de la levée
du pain, de la fermentation de la bière ou du bleu de nos fromages. D'autres ont l'habitude de proliférer sur notre peau où ils se nourrissent de kératine. Ils peuvent y vivre en bonne harmonie
avec notre organisme mais dans certains cas, ils se révèlent être des hôtes réellement indésirables en provoquant des infections de la peau ou des muqueuses. Ainsi, parmi les champignons, une
centaine d'espèce est pathogène. Les plus fréquents sont connus sous les noms de : Candida, Pitirospore ou Aspergillus.
Ces champignons entraînent le plus souvent des atteintes superficielles, au niveau de la peau ou des muqueuses. Les mycoses profondes ne touchent généralement que les personnes dont les défenses immunitaires sont diminuées (patient sous traitement immunodépresseur ou chimiothérapie, malade du sida, héroïnomane.).
Même si les facteurs favorisants peuvent légèrement différer d'un champignon à un autre, le développement des mycoses est facilité par :
L'infection se fait fréquemment suite à un contact direct : vestiaire, piscine, chaussures, vêtements, alimentation, rapports sexuels pour les formes génitales, limes contaminées.
Selon le terrain sur lequel les champignons prolifèrent, les atteintes peuvent être superficielles ou plus profondes.
Formes cutanées
Dans ces formes, les lésions touchent les grands plis (on nomme cette pathologie intertrigo) en raison des facteurs de macération et d'humidité. De même, la mycose peut toucher les ongles.
Chez le nourrisson, les atteintes de la peau sont assez fréquentes. Se manifestant en particulier par des lésions anales ou fessières, elles doivent être vite et bien traitées.
Formes muqueuses
Dans ces formes, les atteintes concernent les muqueuses, comme par exemple l'oropharynx avec, en particulier, le muguet buccal. Celui-ci débute par une rougeur de la muqueuse, qui se recouvre ensuite rapidement d'un enduit blanchâtre. Le muguet est rarement douloureux. Le champignon peut également envahir l'intestin. Diarrhées, douleurs abdominales et ballonnements constitueront les arguments de sa recherche dans les selles.
Pourtant, les mycoses les plus fréquentes sont aussi les plus désagréables : les candidoses génitales avec vulvo-vaginite chez la femme. Démangeaisons intenses, brûlures, douleurs au moment des rapports sexuels, pertes épaisses et blanchâtres. en sont les principaux symptômes. Le traitement permet le plus souvent d'en venir à bout, mais les récidives sont fréquentes (10 %). Chez l'homme, il s'agit de la balanite. Elle associe une rougeur, des pustules et un enduit blanchâtre au niveau du gland avec, de façon variable, douleurs et démangeaisons.
Formes profondes
Dans ces candidoses profondes (ou systémiques, ou viscérales), les notions de terrain, de circonstances hospitalières et de déficits immunitaires sont fondamentales. Elles constituent l'équivalent d'une septicémie, puisque la levure est présente dans le sang, et peut atteindre différents organes. Elles nécessitent une prise en charge hospitalière avec parfois une possibilité de suivi en ville.
Superficielle ou profonde, les mycoses doivent être identifiées par leur aspect clinique et par un prélèvement. Une fois le diagnostic posé, le traitement fongicide le plus adapté pourra être choisi.
David Bême
Formes cutanées
Dans ces formes, les lésions touchent les grands plis (on nomme cette pathologie intertrigo) en raison des facteurs de macération et d'humidité. De même, la mycose peut toucher les ongles.
Chez le nourrisson, les atteintes de la peau sont assez fréquentes. Se manifestant en particulier par des lésions anales ou fessières, elles doivent être vite et bien traitées.
Formes muqueuses
Dans ces formes, les atteintes concernent les muqueuses, comme par exemple l'oropharynx avec, en particulier, le muguet buccal. Celui-ci débute par une rougeur de la muqueuse, qui se recouvre ensuite rapidement d'un enduit blanchâtre. Le muguet est rarement douloureux. Le champignon peut également envahir l'intestin. Diarrhées, douleurs abdominales et ballonnements constitueront les arguments de sa recherche dans les selles.
Pourtant, les mycoses les plus fréquentes sont aussi les plus désagréables : les candidoses génitales avec vulvo-vaginite chez la femme. Démangeaisons intenses, brûlures, douleurs au moment des rapports sexuels, pertes épaisses et blanchâtres. en sont les principaux symptômes. Le traitement permet le plus souvent d'en venir à bout, mais les récidives sont fréquentes (10 %). Chez l'homme, il s'agit de la balanite. Elle associe une rougeur, des pustules et un enduit blanchâtre au niveau du gland avec, de façon variable, douleurs et démangeaisons.
Formes profondes
Dans ces candidoses profondes (ou systémiques, ou viscérales), les notions de terrain, de circonstances hospitalières et de déficits immunitaires sont fondamentales. Elles constituent l'équivalent d'une septicémie, puisque la levure est présente dans le sang, et peut atteindre différents organes. Elles nécessitent une prise en charge hospitalière avec parfois une possibilité de suivi en ville.
Superficielle ou profonde, les mycoses doivent être identifiées par leur aspect clinique et par un prélèvement. Une fois le diagnostic posé, le traitement fongicide le plus adapté pourra être choisi.
David Bême
http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/mycoses/articles/7983-champignons-mycoses-hommes-02.htm