Reconnaître l’hypoglycémie.
Lorsque votre taux de glucose se situe au-dessous de la limite inférieure de la fourchette normale, vous êtes en hypoglycémie. Si vous êtes diabétique,
l’hypoglycémie ne peut être qu’une conséquence de votre traitement contre le diabète. En tant que diabétique, vous luttez constamment contre l’hyperglycémie, qui est à l’origine de la plupart des
complications à court et à long termes de la maladie.
Votre médecin vous prescrit des médicaments et d’autres traitements pour réguler votre glycémie. Malheureusement, ces traitements ne sont parfaits. Si vous
prenez une dose excessive de médicaments, faites trop d’exercice ou mangez trop peu, votre taux de glucose peut chuter à un niveau trop bas.
Symptômes de l’hypoglycémie.
L’organisme ne fonctionne pas bien lorsqu’il n’ya pas assez de glucose dans le sang. Le cerveau a besoin de glucose pour faire fonctionner l’intellect et le reste du
corps. Les muscles ont besoin de l’énergie que le glucose leur fournit, tout comme une voiture a besoin d’essence pour rouler.
Lorsque l’organisme détecte un taux de glucose trop bas, il envoie un groupe d’hormones qui relève rapidement ce taux. Mais ces hormones doivent lutter contre le
traitement antidiabétique précisément destiné à diminuer la glycémie.
A partir de quel taux êtes-vous en hypoglycémie ? Ce taux varie d’un individu à l’autre, notamment en fonction de la durée de la maladie. Mais la plupart des
experts situent l’hypoglycémie à un taux inférieur à 3,3 mmol/t.
Les médecins divisent traditionnellement les symptômes de l’hypoglycémie en deux catégories :
1. Symptômes dus à un manque d’approvisionnement en glucose du cerveau provoquant un dysfonctionnement intellectuel. Il s’agit de la catégorie des symptômes dit neuroglycopéniques, ce qui signifie « pénurie » (pénique) de glucose (glyco) dans le cerveau (neuro) ».
(Autrement dit, si le cerveau pouvait parler, il dirait : « j’ai faim ! »).
2. Symptômes dus aux effets secondaires des hormones (notamment l’adrénaline) que l’organisme envoie pour contrecarrer l’effet hypoglycémiant de
l’insuline. Il s’agit de la catégorie des symptômes dit adrénergiques, puisqu’ils proviennent en grande partie de l’adrénaline.
En général, les symptômes adrénergétiques surviennent lorsque le taux de glucose chute brutalement. Si vous avez des adrénergétiques suivants, vous êtes en
hypoglycémie :
-Teint pâle
- Suée
- Rythme cardiale rapide
- Palpitations ou sensations d’accélération du rythme cardiaque
- Anxiété
- Sensation de faim
En général, les symptômes neuroglycopéniques surviennent lorsque l’hypoglycémie se développe lentement. Ils s’accentuent au fur et à mesure que le
taux de glucose diminue. Si vous avez les symptômes Neuroglycopéniques suivants vous êtes déjà en hypoglycémie.
- Mal de tête
- Difficulté à se concentrer
- Troubles de la vision
- Fatigue
- Confusion
- Convulsions
- Coma ou incapacité de se réveiller
Les individus en hypoglycémie ne parviennent pas à penser clairement. Ils font des erreurs sur des choses simples, ce qui pousse souvent les autres à croire qu’ils
sont ivres.
Causes de l’hypoglycémie
L’hypoglycémie provient d’un excès d’insuline dans l’organisme, qui fait chuter le glucose sanguin à un taux trop bas.
Ce phénomène ne provient pas nécessairement d’une surdose d’insuline ou de sulfamides hypoglycémiants. La quantité de nourriture ingérée, la quantité de glucose
consommée pour obtenir de l’énergie, la quantité d’insuline qui circule dans le corps, et la capacité de l’organisme à augmenter le taux de glucose sanguin en sollicitant une production par le
foie ou en en fabriquant à partir d’autres substances jouent sur le taux de glucose sanguin.
L’alcool (vin, bière et spiritueux) a un effet hypoglycémiant. L’alcool peut bloquer le glucose produit par le foie, il bloque les hormones qui augmentent le taux de
glucose sanguin et accroit l’effet hypoglycémiant de l’insuline. Lorsque vous êtes sous-alimenté ou lorsque vous n’avez simplement pas mangé depuis longtemps, si vous buvez de l’alcool avant de
vous coucher, vous risquez d’être en hypoglycémie le lendemain matin à jeun.
La nourriture contrecarre certains effets hypoglycémiants de l’alcool.