Le diabète n'est pas un long fleuve tranquille. Le blog de A.B.D - Le groupe des Personnes Diabétiques de Bruxelles hébergé Eklablog
Vous envisagez de traverser la Manche, de préparer votre future croisière aux Antilles ou de vous adonner aux plaisirs de la voile. Attention, le mal de mer peut gâcher bien des vacances ! Fort heureusement, quelques précautions permettent de diminuer ce désagrément.
Les mouvements du bateau perturbent les informations transmises au centre de l’équilibre, situé dans l’oreille interne. Certains s’y habituent facilement. D’autres, en revanche, supportent difficilement le roulis et le tangage. Ce risque augmente bien sûr par gros temps et est plus habituel sur une petite embarcation ou sur un voilier que sur un paquebot. Comme pour le mal des transports, dont le mal de mer n’est qu’une variante, ce sont les jeunes enfants qui paient le plus lourd tribut, suivi dans une moindre mesure, des femmes et des personnes âgées.
Que faire pour traiter au mieux cette question ? Tout d’abord, ne pas vous tromper sur vous-même. Votre compagnon adore la voile et a
décidé de traverser la Méditerranée pour atteindre la Corse, mais vous êtes habituellement malade en bateau. Plutôt que de vous lancer dans cette aventure périlleuse, dites non. Vous risqueriez
autrement de ne pas apprécier vos vacances, notamment si la mer est agitée.
Une fois le voyage en bateau décidé, conservez votre calme. En effet, l’anxiété augmente le mal de mer. Prévoyez donc d’arriver en avance pour ne pas vous stresser.
Mieux vaut aussi bien dormir avant le voyage et vous habiller en prévision de la traversée, car le manque de sommeil et l’excès de froid ou de chaud majorent les symptômes.
Enfin, mangez légèrement car il est préférable d’avoir l’estomac partiellement rempli en cas de vomissements et évitez l’alcool et le tabac qui pourraient aggraver les choses.
Vous vous installerez au milieu du bateau, car c’est là que la stabilité est maximale, en préférant les zones bien ventilées et en fuyant bien sûr les endroits qui sentent le goudron, la peinture ou le poisson, comme cela arrive parfois sur les petites embarcations de pêche.
Si vous êtes sensible au mal de mer, ne lisez pas, ne fumez pas et évitez de regarder les mouvements du bateau ou son sillage, ce qui pourrait déclencher une sensation de vertige.
Pour les mêmes motifs, déconseillez à vos enfants de s’adonner à des jeux vidéo et abstenez-vous d’avoir des mouvements de rotation ou de flexion de la tête. En revanche, vous pouvez essayer de dormir.
Au moindre signe de malaise, montez sur le pont pour prendre l’air, de préférence là encore au centre du bateau et tentez de fixer l’horizon ou la côte. Il est possible que cela suffise à calmer les choses. Dans les autres cas, sachez que les troubles les plus importants sont en général observés au début du voyage. Ils devraient donc s’atténuer au fil du temps. Courage !
Si le mal de mer se reproduit, il faudra penser à votre retour à demander à votre médecin de vous prescrire des médicaments à visée préventive, scopolamine, antihistaminiques ou produits anti-vomissements. Cependant, rien n’est parfait et ils ont aussi leurs propres inconvénients, en particulier celui d’entraîner assez fréquemment une somnolence.