Par la porte ouverte à toute infection qu’il constituait, ce mal perforant interdisait toute transplantation rénale sur la liste de laquelle je m’étais inscrit. Devant l’impasse thérapeutique, j’ai décidé de prendre contact avec un autre hôpital. Là, après une simple consultation, j’ai été hospitalisé fin janvier dernier.
Dès le premier jour, un « plâtre de marche » (en fait, une botte en résine) m’a été posé du pied au genou, afin d’assurer une décharge réelle, efficace et permanente. Des pansements étaient effectués quotidiennement par des infirmières ayant une grande expérience de ce type d’affection.
Dans le même temps, on rééquilibrait mon diabète par une révision de mon schéma insulinique. Trois semaines après mon entrée à l’hôpital, le mal perforant que nul n’était parvenu à réduire, était complètement cicatrisé, m’ouvrant ainsi toutes les possibilités d’une éventuelle transplantation rénale. Je n’ai plus, aujourd’hui, qu’à faire exécuter la prescription de chaussures orthopédiques et à reprendre la file d’attente des candidats à la transplantation. Au moment où j’écris ces lignes, nous sommes le 20 février et je quitte l’hôpital.
Je tiens à remercier chaleureusement l’équipe de cet établissement, son savoir-faire et sa gentillesse pour ce que je n’hésite pas à appeler « un exploit authentique », si on en juge par les tentatives infructueuses et répétées, durant 4 ans, des intervenants précédents.
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