Le diabète n'est pas un long fleuve tranquille. Le blog de A.B.D - Le groupe des Personnes Diabétiques de Bruxelles hébergé Eklablog
L’objet de cet article est de partager les résultats d’une étude portant sur l’impact psychologique du diabète chez la femme.
Cette étude a été menée par ROCHE DIABETES CARE France auprès d’un panel de 680 femmes.
L’idée « j’ai un diabète », peut entraîner un désordre psychologique. La personne doit alors faire face à de nouvelles conditions de vie.
La confirmation du diagnostic est souvent associée à une catastrophe. Les préoccupations sont alors essentiellement existentielles : vulnérabilité, détresse émotionnelle (pessimisme, désespoir, anxiété) s’associant à une remise en cause des relations familiales, amicales et professionnelles. Cette période dure en général environ 3 mois.
Après le choc du diagnostic, le patient a besoin de se resituer dans son environnement immédiat. Ce temps d’adaptation est très variable chez chacun. La détresse émotionnelle du patient fluctue pendant la maladie mais connaît son pic au moment du diagnostic.
Ensuite, déni et acceptation alternent souvent et forment les mécanismes qui permettent dans un second temps plus de stabilité.
Le déni aide souvent les malades à relativiser les menaces et les rend plus tolérables et plus simples à gérer. Cependant, si le déni constitue parfois un mécanisme de défense efficace, élaboré pour se protéger d’une réalité trop douloureuse, son utilisation peut aussi laisser supposer une fragilité de l’individu lors des phases ultérieures.
Dans l’étude menée par ROCHE DIABETES CARE France ont été analysés les deux freins de l’acceptation du diabète : à savoir l’angoisse et la frustration.
Le premier, très présent, est lié à l’équilibre glycémique et le deuxième est associé à un mode de vie altéré, intégrant le traitement et le régime du diabète.
Une meilleure acceptation du diabète viendrait d’une amélioration du traitement, d’un meilleur suivi et un moindre niveau de contraintes quotidiennes.
Le diabète peut avoir des répercussions sur la vie sociale de la femme.
Elle peut se sentir vulnérable au niveau de sa vie de couple, dans son univers professionnel et dans la gestion de l’alimentation.
Il n’est pas rare que le diabète devienne une préoccupation majeure pendant la période de la grossesse.
Face à cela, la gestion du diabète exige de prendre un certain recul de façon à l’accepter et s’accepter pour pouvoir « avancer ».
Les patientes qui ont eu recours à un suivi psychologique en ont trouvé un réel bénéfice : regagner confiance.
On peut faire appel à un psychologue à des moments clés, comme par exemple :
Afin d’accompagner les patientes diabétiques dans la gestion de leur diabète au quotidien,Roche Diabetes Care France a développé un certain nombre d’outils :
http://diabetecotefemme.fr/etude-de-roche-diabetes-care-aupres-de-680-femmes/