Le diabète n'est pas un long fleuve tranquille. Le blog de A.B.D - Le groupe des Personnes Diabétiques de Bruxelles hébergé Eklablog
Notre corps est formé d'un ensemble d’os reliés par des articulations. Les os et les articulations nous permettent d'effectuer des mouvements. De plus, ils portent le poids du corps. Chaque articulation est entourée de muscles, de tendons, de ligaments et d’une capsule articulaire. Cet ensemble assure la stabilité de l'articulation.
La longueur des ligaments, la souplesse des tendons, des muscles et de la capsule articulaire détermine l'amplitude d'une articulation. Au plus ils sont souples, au plus il peut y avoir d'amplitude de mouvements dans l'articulation. Au plus ils sont raides ou tendus, au moins il y aura d'amplitude de mouvement dans l’articulation. Dans des circonstances normales, nos mouvements habituels suffisent à conserver la souplesse de nos articulations. En cas de SEP, la faiblesse musculaire peut mener à l'impossibilité d'effectuer certains mouvements de façon complète.
Quand vous souffrez de raideur dans une articulation (hanches, genoux ou épaules), vous remarquez immédiatement que certains mouvements sont plus difficiles à effectuer. Cette raideur peut réduire vos activités quotidiennes. La raideur du tronc et des jambes peut causer des problèmes en position assise ou debout, surtout si cette raideur est plus prononcée d'un côté du corps. Votre dos peut alors éventuellement pencher d'avantage d'un côté ou votre équilibre s'altérer.
Si vous bougez moins bien vos bras, vos jambes et votre tronc, une pression trop importante peut apparaître à certains endroits du corps (au coccyx ou aux talons, par exemple) et provoquer une escarre. Si vous utilisez un fauteuil roulant manuel que vous propulsez avec les mains, vous pouvez ressentir une raideur des muscles de l’épaule. Cette raideur peut vous amener à positionner le tronc en avant et au bout d'un certain temps de ressentir de la douleur. Afin d'améliorer votre position et éviter la douleur, vous pouvez étirer régulièrement les muscles de l'épaule ou faire du stretching.
Les exercices de mobilisation sont les éléments les plus importants du programme de réadaptation des personnes atteintes de la SEP. Il s'agit de faire travailler le plus possible chaque articulation et chaque muscle. Les mouvements, même s’ils ne sont effectués qu'une fois par jour, préviendront les contractures ou la rétraction musculaire. Bouger régulièrement diminue la raideur ou la spasticité des muscles. Votre kiné peut élaborer un programme d’exercices adapté et peut vous donner des conseils pour le réaliser.
Il peut également expliquer aux personnes qui vous entourent (famille, amis) comment vous aider à le réaliser. Cela peut être très utile si vous n'êtes pas en mesure d’effectuer vous-même certains exercices ou mouvements. Il est, en tout cas, important pratiquer les exercices tous les jours. Réalisez les lentement et gardez chaque position durant environ 10 secondes. De cette façon, vos muscles et les autres structures entourant les articulations ont vraiment la possibilité de s’étirer. Ne faites surtout pas de mouvements répétitifs: ils peuvent mener à une augmentation de la spasticité. Répétez chaque exercice 10 fois.
Pensez-y!
Le schéma d’exercices qui suit, fonctionne suivant le principe DAM et indique la position initiale du corps. Il décrit ensuite le mouvement qui doit être effectué de façon sûre et correcte .Nous travaillons selon un schéma 10 – 10 – 1, c’est-à-dire durant 10 secondes: maintenir la position, répéter chaque exercice 10 fois et faire tous les exercices chaque jour.
D: Votre position de départ: la position initiale à partir de laquelle vous commencez un exercice.
A: Décrit l'endroit, la position et l’aide que l'assistant vous apporte lors de l'exercice.
M: Le mouvement, l'exercice.
D: Laissez pendre votre paume avec le pouce et les doigts détendus. (voyez la figure 7)
A: L'assistant prend votre main des deux mains comme sur la figure 7, en manipulant individuellement chaque os de la main.
M: L'assistant pousse d’une main chaque os de la main vers le bas, tandis que l’autre main pousse doucement les autres os vers le haut. Le mouvement est réalisé sur toute la main.
D: Étendez le poignet et détendez les doigts et le pouce. (voyez la figure 8)
A: Gardez les doigts étendus.
M: Ecartez vos doigts.
D: Détendez le poignet et les doigts. (voyez la figure 9)
A: Soulevez l'avant-bras et gardez le poignet courbé, tandis que l'autre main étend lentement les doigts.
M: Gardez le poignet bien courbé et puis étendez les doigts mais pas le poignet.
D: Gardez la paume ouverte. (voyez la figure 10)
A: Accompagnez le mouvement du pouce
M: Déplacez votre pouce vers le bas du petit doigt et revenez à la position initiale.
D: Gardez la paume ouverte. (voyez la figure 11)
A: Stabilisez la paume de la main, tandis que l'autre main accompagne le mouvement du pouce
M: Écartez le pouce le plus loin possible de votre paume
http://www.mscenter.be/fr/zorgaspecten/soepelheid_bew.html