Le diabète n'est pas un long fleuve tranquille. Le blog de A.B.D - Le groupe des Personnes Diabétiques de Bruxelles hébergé Eklablog
Par Diab Bruxelles
3. Adaptation prévisionnelle puis anticipatrice puis correctrice
L'adaptation correctrice étant «une bonne chose mais un dernier recours qui a toujours un temps de retard par rapport à ce qu'il aurait fallu faire», on ne peut l'envisager qu'après avoir mis en
oeuvre les adaptations prévisionnelle et anticipatrice.
L'adaptation des doses d'insuline doit donc passer par trois phases :
1) Que commande l'adaptation prévisionnelle (AP) ?
2) Y a-t-il une adaptation anticipatrice (AA) à réaliser ? et que commande-t-elle ?
3) Y a-t-il une adaptation correctrice (AC) à envisager ? par modification d'une dose prévue d'insuline rapide ou par réalisation d'une injection supplémentaire d'insuline rapide.
Par exemple :
1) Glycémie à jeun ce matin à 0,63 g/l => AP => 18-2 d'insuline retard ce soir
2) Soirée pizza => AA => ajout de 4 unités d'insuline rapide avec l'insuline retard ce soir
3) Glycémie 1,97 g/l avant le dîner => AC => ajout de 6 unités au lieu de 4, d'insuline rapide.
1) Glycémie à jeun ce matin à 1,53 g/l qui confirme 1,47 g/l d'hier matin à jeun => AP = 26+2 d'insuline retard ce soir
2) Dîner léger => AA => 4 unités de moins pour l'insuline rapide avant le dîner.
3) Glycémie 1,89 g/l avant le dîner léger => AC => seulement 2 unités de moins pour l'insuline rapide avant dîner.
L'adaptation doit d'abord être prévisionnelle |
Toujours trois étapes
1) Que commande l'adaptation prévisionnelle ? |
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