Vieillir chez soi
Rester chez soi coûte que coûte est le voeu de la majorité des personnes âgées. Sur
8 500 000 personnes de plus de 65 ans, moins de 3 % vivent en maison de retraite ou dans un autre type d'établissements spécialisés. La grande majorité des personnes âgées vivent
chez elles.
Ce maintien à domicile n'est possible que si l'environnement social, familial et l'état de
santé de la personne le permettent. L'entourage tient un rôle prépondérant, cependant un large éventail de solutions pratiques, adaptées et personnalisés peuvent être proposées, qui apportent
confort à la personne âgée et soulagent l’entourage.
L'aide ménagère et l'auxiliaire de vie
Elles effectuent toutes deux
les tâches quotidiennes : préparation des repas, approvisionnement et travaux d'entretien de l'intérieur de la maison. Elles peuvent accompagner les promenades, les visites chez le médecin
et les démarches administratives. Cependant, elles n'ont pas le même statut. L'aide ménagère intervient au domicile de la personne âgée si celle-ci ne dispose pas de moyens suffisants. Le
financement de sa prestation est en partie assurée par l'aide sociale ou la caisse de retraite complémentaire. L’aide ménagère fait en général partie d'associations ou de services sociaux.
L'auxiliaire de vie, elle, intervient à la demande sans tenir compte de considérations sociales, médicales ou financières. Elle est rétribuée directement par la personne âgée. Les associations
proposant de tels services sont nombreuses. Pour en connaître les coordonnées, adressez-vous au bureau d'aide sociale de votre mairie.
La garde à domicile
Elle veille au confort physique et moral de la personne âgée, sa présence permet aux membres de la famille ou à l'entourage
de s'absenter, de se reposer ou d'être déchargés de tâches matérielles. Son intervention est un service à la carte, disponible pour tout type de créneau horaire et peut s'étendre sur toute la
durée souhaitée : journée, demi-journée, nuit, semaine, week-end... Son emploi ne donne pas droit à des aides directes de la part des organismes sociaux, ni des collectivités locales sauf à de
rares exceptions comme la prise en charge par certaines caisses de retraite. Dans la mesure du possible, il faut s'adresser à une association, qui offre une garantie de sérieux sur l'aide
apportée et simplifie le système de rémunération.
Les soins à domicile
Selon leur complexité, ils sont assurés soit par des infirmiers, soit par des aides soignantes qui interviennent à la suite
de la prescription du médecin. La toilette, le soin et toute autre forme de leurs interventions sont le pivot de l'aide à domicile. Leurs compétences permettent aussi d'apprécier l'évolution des
problèmes médicaux, de les signaler au médecin traitant et de jouer un rôle efficace de prévention. Ces soins peuvent être complétés par l'intervention d'un kinésithérapeute ou d'un
orthophoniste. Leurs prestations sont à la charge de la couverture maladie de la personne concernée. Pour tout renseignement, adressez-vous auprès de votre médecin traitant.
Les autres services
De nombreuses communes proposent le portage de repas à domicile. Ce service permet aux personnes de manger de façon
équilibrée sans avoir à confectionner les repas et faire les courses. Vous pouvez vous adresser à l'assistante sociale de la mairie du domicile de la personne âgée.
La télésurveillance est aujourd'hui bien implantée. Cette téléalarme permet par la simple pression d'un bouton d'un
appareil qui peut se porter autour du cou, de signaler à une centrale d'écoute une défaillance, un accident ou toute autre demande d'aide d'urgence.
5 000 organismes gestionnaires de service d'aide ou de soins à domicile existent sur l'ensemble du territoire. Rester
chez soi est possible.
Dr Emmanuelle Billon
"Guide du mieux vivre de la personne âgée" de Serge Ruchaud et Benoit Chauveau, Editions Seuil pratique,
18,29 €uros (Une foule de renseignements, d'adresses, de trucs...Ce guide est un livre précieux pour toutes les
familles dont un des membres est une personne âgée).
"Aide à domicile. Rôle et méthodes de travail. Soutenir l'autonomie des personnes âgées" de René Taguenes, Editions Frison
Roche, 1998.
"Droits et libertés des personnes âgées hébergées" de Gérard Brami, Editions Berger-Levrault, 1995.
"Le droit de vieillir" de Jacqueline Trincaz et Bernadette Puijalon, Editions Fayard, 2000.
Union nationale des associations de soins
et de service à domicile (UNASsaD)
108 rue saint-Maur
75011 Paris
Tél : 01 49 23 82 52
Fédération nationale des associations
d'aides familiales populaires (FNAAFP)
53 rue Riquet
75019 Paris
Tél : 01 44 89 86 86
ADESSA : Réseau des Associations d'Aides à Domicile
3 rue de Nancy
75010 PARIS
Tél : 01 44 52 82 82
http://www.doctissimo.fr/html/sante/seniors/sa_3_vieillir_chez_soi.htm
Que la personne âgée soit bien portante ou non, il semble que le coût revient au même selon les prestations sollicitées, et malgré l'introduction de la télésurveillance, une présence humaine reste indispensable, les établissements pour personnes âgées font le nécessaire pour qu'elles ne se sentent pas trop enfermées et les soins sont aussi personnalisés qu'à domicile, pour des proches vivant loins, on ne peut être rassuré que de cette manière je pense.
Manon