• Pleins feux sur le coût des soins de santé

    03 mars 2014 - Auteur : Jocelyne Minet

    Approuvées tout récemment par le Conseil des ministres, quatre nouvelles mesures ont pour ambition d’apporter, pour le patient, plus de transparence dans le coût de ses soins de santé. Détails.

    Il n’est pas toujours facile pour les patients que nous sommes de nous faire une idée exacte du coût réel d’un traitement. L’avant-projet de loi proposé par laministre des affaires sociales et de la santé, Laurette Onkelinx, se décline en quatre mesures pour nous y aider.

     

    QUELLES OBLIGATIONS CONCRÈTES ?

    1. Reprendre le montant total payé par le patient.L’attestation de soins (ou autre document assimilé) devra obligatoirement mentionner le montant total que l’assuré a versé au dispensateur de soins ou de fournitures. Ce principe s’applique tant aux personnes physiques qu’aux sociétés, et peu importe leur statut de conventionnement puisque les attestations sont utilisées par tous les prestataires.

    Cela renforce également le rôle important des mutualités de conseil et de défenses des patients, dès lors qu’elles pourront mieux expliquer les différences entre ce que le patient a réellement payé et ce qui lui est remboursé.

     

    2. Fournir une facture au patient. Les factures sont de plus en plus établies de manière électronique et les attestations, directement envoyées à la mutualité. C’est déjà le cas dans les hôpitaux, les maisons de repos, pour les infirmiers, les laboratoires et les services de tarification des pharmaciens. A partir du 1erjanvier 2015, et pour autant que le développement technique suive, les médecins pourront aussi le faire via My Carenet. Pour les dentistes, cela devrait intervenir dans le courant de l’année 2015. Le patient devient un peu l’acteur oublié sur le plan administratif.

    Le médecin devra désormais fournir un document justificatif et le patient recevra une « facture patient » qui reprendra en détail chacune des prestations effectuées : l’intervention de l’assurance maladie, l’intervention personnelle et les suppléments perçus.

    Cette nouvelle mesure entrera en vigueur le 1er janvier 2015, ce qui donne le temps aux commissions des différents secteurs de définir les modalités d’application. Des mesures de contrôle seront également prévues.
    A terme, ces dispositions s’étendront à l’ensemble des prestataires de soins, qu’ils soient conventionnés ou non. 

    3. Mieux informer sur les suppléments demandés par les laboratoires d’analyses. Lorsque le médecin traitant estime nécessaire de demander une analyse (pour un prélèvement sanguin, par exemple) à un laboratoire de biologie clinique,le patient ne connaîten général pas ce laboratoire et n’a jamais été en contact avec lui. Et trop souvent, il se retrouve face à une mauvaise surprise lorsqu’il en reçoit la facture et se rend compte que le médecin biologiste qui a pratiqué l’analyse a facturé des suppléments d’honoraires parce qu’il n’était pas conventionné.

    Par cette nouvelle mesure, le médecin traitant devra informer son patient du statut de conventionnement (et donc de ses conséquences financières) du médecin biologiste chargé de l’analyse.

    4. Encadrer plus strictement les acomptes. Dorénavant, un acompte pourra être établi uniquement dans les limites fixées par les conventions et accords et un reçu sera délivré. A nouveau, ces dispositions définies au sein des accords et conventions pourront être rendues obligatoires à l’ensemble des prestataires de soins (conventionnés ou non) par arrêté royal simple, mais après avis des commissions de conventions concernées (positif ou négatif).

     

    CONCRÈTEMENT

    Les prestataires de soins doivent déjà afficher clairement dans leur salle d’attente s’ils sont conventionnés ou non, mais la visibilité laisse parfois à désirer. L’INAMI, en tant que source officielle, prévoit donc de vous faire savoir sur son site internet si un prestataire de soins (médecin, kiné, dentiste,...) est conventionné ou non : suivez l’onglet « Citoyens », puis « Rechercher un dispensateur de soins » ou directement via l’adresse : https://www.inami.fgov.be/webprd/appl/psilverpages/fr/.

     

    l À partir du 1er juillet 2014, les hôpitaux devront améliorer l’information des patients avant leur admission à l’hôpital. Actuellement, vous ne recevez les informations financières relatives à une hospitalisation qu’au moment de votre admission ou peu avant. Ce qui ne vous laisse que peu voire pas de temps pour mesurer toutes les implications financières de vos choix. Les nouvelles dispositions prévoient que les hôpitaux devront mettre les documents informatifs à votre disposition sur leur site internet, vous donner les références d’une personne à contacter pour obtenir des informations plus personnalisées et davantage de détails sur les frais liés à votre hospitalisation. Un travail est également en cours avec le secteur, les mutualités et les patients pour accroître la lisibilité et l'efficacité de la déclaration d’admission.

     

    Source : www.laurette-onkelinx.be

     

    http://plusmagazine.levif.be/fr/011-9993-Pleins-feux-sur-le-cout-des-soins-de-sante.html

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  • Laurette Onkelinx a démenti les informations du Het Nieuwsblad et De Standaard concernant la suppression du remboursement des maladies chroniques. Elle a réagi sur son compte Facebook.

    La ministre de la Santé publique Laurette Onkelinx a dénoncé ce vendredi les «mensonges» diffusés selon elle dans la presse concernant la suppression du remboursement de certains traitements hospitaliers de malades chroniques.

    Elle affirme qu’il n’est absolument pas question de changer quoi que ce soit à la prise en charge des malades chroniques par l’assurance obligatoire.

    Ce matin, une suppression de 10 millions d’euros pour les maladies chroniques avait été annoncée. Les patients qui sont traités pour la énième fois à l’hôpital pour leur maladie chronique n’auraient plus été remboursés, avait-on appris. Cela permettait à l’assurance-maladie d’économiser 10 millions d’euros, écrivaient Het Nieuwsblad et De Standaard avant d’être démenti par la ministre.

    Sur Facebook, elle dit se demander «qui a intérêt ces derniers temps à colporter des informations inexactes et mensongères qui inquiètent inutilement les patients et remettent en cause notre politique de santé».

    Décision commune

    À la suite du conclave budgétaire 2013 et du travail d’une task force, certains forfaits de soins en matière d’hospitalisation de jour ont été intégrés dans le financement général des hôpitaux, afin de mettre fin aux disparités importantes et non justifiées qui y étaient constatées, explique Mme Onkelinx.

    Les représentants de la task force ont estimé que ce transfert pouvait générer une économie de 10 millions d’euros, en ramenant ce financement à son niveau de 2012.

    «Il s’agit d’une décision portée par l’ensemble des acteurs concernés, qui ne touche absolument pas au remboursement, par l’assurance maladie, des soins prodigués aux patients», souligne la ministre.

    Modification du mode de facturation

    «Cette modification concerne le mode de facturation de toutes les prestations réalisées en hôpital de jour. Et elle n’a pas d’influence sur la prise en charge par l’assurance obligatoire», ajoute-t-elle.

    À la suite de cette modification de facturation, cette prise en charge n’est plus reconnue par les assurances hospitalisation comme une prestation en hôpital de jour, avec comme conséquence que ces assurances hospitalisation ne prennent plus en charge les tickets modérateurs et les éventuels suppléments.

    Alertés de cet effet, tous les acteurs de terrain (INAMI, hôpitaux et mutualités) vont apporter des modifications à la facture des patients pour que ces prestations puissent à nouveau être prises en charge par les assurances hospitalisation des patients. La solution proposée sera formellement adoptée le 10 mars prochain, avec effet rétroactif au 1er janvier 2014, selon Mme Onkelinx..

    http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20140307_00444538&utm_source=lavenir&utm_medium=newsletter&utm_campaign=daily&utm_content=general-news&ID=112969&POSTALCODE=1200

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  • Les patients qui sont traités pour la énième fois à l’hôpital pour leur maladie chronique ne seront plus remboursés, a-t-on appris ce vendredi. Cela permettra d’économiser 10 millions d’euros.

    La ministre de la Santé publique Laurette Onkelinx veut qualifier les maladies chroniques de «soins ambulatoires», ce qui permettrait à l’assurance-maladie d’économiser 10 millions d’euros, écrivent Het Nieuwsblad et De Standaard ce vendredi.

    Laurette Onkelinx supprime cette disposition pour lutter contre les abus. En qualifiant les traitements intermédiaires de «soins ambulatoires», ils ne vaudront plus comme hospitalisation pour laquelle l’assurance hospitalisation complémentaire intervient. Le ticket modérateur ne serait ainsi plus couvert. Selon le site médical Mediquality.net, cela peut représenter en net pour les patients une différence de plusieurs centaines d’euros par an.

    Le remède est pire que le mal

    Selon Marc Moens, du syndicat de médecins ABSyM, le remède est pire que le mal. Mais il refuse de pointer Laurette Onkelinx du doigt. «Elle s’est toujours souciée des maladies chroniques», souligne-t-il.

    Marc Moens en veut aux mutuelles, «qui offrent la grande majorité des assurances hospitalisation complémentaires». «Elles se sont concertées avec les hôpitaux concernant les nouvelles règles. Soit elles n’ont pas vu les effets secondaires, et elles sont incompétentes. Soit elles les ont vus, et elles se mettent des millions d’euros en poche.»

    Les mutualités rejettent ces accusations, affirmant que c’est le secteur privé qui est le plus gros pourvoyeur d’assurances complémentaires.

    .http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20140307_00444538&utm_source=lavenir&utm_medium=newsletter&utm_campaign=daily&utm_content=general-news&ID=112969&POSTALCODE=1200

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  • D’où viennent les sécrétions nasales lorsque l’on est enrhumé ? Où est évacué le mucus ? Comment appelle-t-on ceux qui mangent leurs crottes de nez ?


    D’où viennent les sécrétions du nez quand on est enrhumé ?

     

    On nous demande d’où viennent les sécrétions du nez quand on est enrhumé ? Et bien ce liquide provient de la muqueuse nasale.

    Elle tapisse la paroi supérieure des fosses nasales où se trouvent les cellules de l’odorat. En temps normal, cette muqueuse sécrète, grâce à de petites glandes, un liquide épais et collant : le mucus. 

    Son rôle est d’humidifier et de réchauffer en permanence l’air inspiré. C’est aussi un moyen de piéger les microparticules dans l’air, une sorte de filtre naturel qui protège les poumons. Il contient en effet un nombre très important de globules blancs spécialisés dans l'ingestion et la destruction de ces micro-organismes : c'est ce qu’on appelle la phagocytose nasale.

    En temps normal, ce mucus est  évacué dans l’arrière-gorge puis passe dans le tube digestif. Sans que l’on s’en rende compte, on peut ainsi avaler près d’un litre de mucus chaque jour.

    Si ce mécanisme de protection est efficace contre la plupart des micro-bactéries, d’autre en revanche apprécient particulièrement ce milieu chaud et humide et vont en profiter pour se multiplier dans la muqueuse nasale. C’est le cas des virus responsables du rhume.

    En cas d’infection, la muqueuse nasale gonfle et la production de mucus augmente pour évacuer un maximum de virus hors de la cavité nasale. On a le nez qui coule. Mais il peut aussi se boucher.

    L’inflammation de la muqueuse entraîne un rétrécissement des tuyaux d’évacuation. Le mucus ne peut plus s’écouler. Il peut alors remplir les sinus et déclencher des sinusites, ou couler dans l’arrière-gorge.

    En cas de production excessive de mucus, les cellules olfactives ne peuvent plus jouer leur rôle. Voilà pourquoi on perd l’odorat quand on est enrhumé. Quant à la couleur de ce mucus qui sort du nez, il peut être transparent, jaune ou vert.

    En savoir plus :

    http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-d-ou-viennent-les-secretions-du-nez-quand-on-est-enrhume--1379.asp?1=1

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  • Nez qui coule, nez bouché, yeux larmoyants, maux de têtes… Il est rare que vous traversiez l'hiver sans attraper un rhume. Comme beaucoup, votre premier réflexe est de piocher dans votre armoire à pharmacie et de vous jeter sur le premier anti-rhume à portée de main. Un réflexe qui pourrait vous coûter cher.

    Lire la suite...

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  • LA CICATRISATION

    Votre cicatrice est rouge et tiraille ? Votre cicatrice est-elle normale ? La cicatrisation c’est le processus de réparation de la peau après une blessure ou une opération chirurgicale. Sachant qu'une plaie infectée ne peut que retarder sa cicatrisation, apprenez à protéger et soigner votre cicatrice pour éviter uneinfection et cicatriser sans problème.

    Cicatriser

     une cicatrice

    La plaie

    Si la plaie s'étend sur une longueur de plus de 2 à 3 cm, si elle est profonde et qu’un pansement ne parait pas suffisant pour garantir la suture, surtout si elle est sur la main ou le visage, une consultation aux urgences ou chez un médecin s’impose. La plaie devra être recousue sans attendre. 

    Enlever les points de suture

    L’ablation des fils se pratique sur la plaie presque ou totalement cicatrisée  5 jours ou 15 jours après avoir été recousue. Tout dépend de  l’endroit où se trouve la cicatrice, de l’épaisseur de cette cicatrice et la  tension subie par les 2 bords de la plaie. Laissez les fils de suture trop longtemps, peut causer unemauvaise cicatrisation.

     

    ATTENTION


    Ne touchez votre cicatrice qu’après vous avoir lavé soigneusement les mains.
     

    Protéger la plaie par un pansement 

    C’est au médecin qui vous suit de le décider. Mais il ne sera certainement pas d’accord pour laisser la plaie sécher à l'air libre et faire une croûte.

    On vous demandera pour éviter une infection de recouvrir la blessure par un pansement, si possible stérile, de façon à la maintenir dans un milieu humide, ce qui  activera la régénération des tissus.

    Le pansement 

    Évitez le pansement classique,  optez pour les pansements hydro cellulaires ou un pansement siliconé auto-adhésif ou encore  de la silicone en gel, qui hydrate la cicatrice en la protégeant contre les agressions extérieures.

    Garder un pansement 

    Suivant les indications que le personnel soignant vous donnera, vous changerez votre pansement tous les deux-trois ou quatre jours.

    Durée d'une cicatrisation

    Les fils ont été retirés? Attention, la cicatrisation n'est pas du tout terminée !

    Si à partir du 20 et unième  jour, la contraction d’une plaie peu profonde est terminée,le temps de cicatrisation minimum d’une plaie plus profonde (après une opération ou un accident par exemple)  va de quelques semaines à  3 mois.

    La cicatrisation vous semble lente ?

    Attention à bien vous nourrir ! La malnutrition peut causer un retard de cicatrisation. En ayant une alimentation équilibrée, on améliore son potentiel de cicatrisation. Donc n’est pas le moment de suivre un régime sévère !

    Arrêtez de fumer ! Le tabac freine la cicatrisation.

    Cicatrisation d'une plaie peu profonde

    Suivez les conseils de l’article de Tout pratique :

    SOIGNER LES PETITES BLESSURES

    Cicatrisation  : chacun est différent 

    Plus on a la peau foncée et plus on est jeune, moins la cicatrice est belle.

    Plus on vieillit, plus on est en surpoids, plus on est stressé, plus la cicatrisation des plaies est plus lente

    Aussi on cicatrise moins bien à la poitrine, au niveau du sternum, au dos et aux articulations. 

    La cicatrice tiraille

    Les différentes couches incisées ne cicatrisent pas à la même vitesse, et c’est pour cela que vous ressentez cette sensation désagréable parfois douloureuse de tiraillement

    Calmer les tiraillements

    Pour calmer les tiraillements, massez votre cicatrice, en posant délicatement votre doigt sur la cicatrice sans appuyer, et en faisant des petits ronds pour faire légèrement bouger la peau.

    La plaie est "cicatrisée"

    C’est à partir du deuxième voire du troisième mois que la cicatrice diminue, mais sans disparaître complètement. La zone cicatrisée reste fragile durant deux ans.

    Une cicatrice "normale"

    Une cicatrice normale est rouge fine, indolore et n'irrite pas. Ensuite elle passe du rouge au rose puis devient blanche. Après un an ou deux, on ne voit plus qu'un simple trait juste un peu plus clair. Les premiers mois, un petit bourrelet autour de la cicatrice peut apparaitre.  Ne craignez rien, ce bourrelet se résorbera de lui même.

    Prendre soin de sa cicatrice

    Même si vous cicatrisez bien et si votre cicatrice » est normale, prenez quelques précautions : ne frottez pas la zone cicatrisée, séchez-la soigneusement après le bain ou la douche. Massez-la avec de la Biafine ou avec votre crème hydratante habituelle. Le massage contribue à assouplir la peau, à éviter que la cicatrice ne durcisse et à empêcher les adhérences.

    Masser une cicatrice 

    Massez en faisant rouler la cicatrice sous vos doigts, en pétrissant la zone de la cicatrice du bout des doigts, et en la décollant en tirant doucement vers le haut, tout en rapprochant les extrémités l'une de l'autre.

    Des remèdes naturels pour améliorer votre cicatrisation

    Dès que les douleurs ont cessé (à partir d'un mois environ), massez une ou deux fois par jour, pendant quelques minutes, votre cicatrice afin d’éviter qu'elle n'adhère au derme et prenne un aspect "cartonné". 

    Avec l’autorisation de votre médecin appliquez et massez avec :

     la  propolis

    La propolis active le processus de régénération. Appliquez-la en  pommade, sur la plaie nettoyée.

    L’aloe Vera

    l’aloe vera, appliqué en gel, réduit le gonflement d’une blessure,  soulage la douleur et la gêne et  améliore la cicatrisation

    Huile de figue de barbarie

    l'Huile de Figue de barbarie est parait-il efficace pour effacer les cicatrices appliquer jusqu’à pénétration

    ou appliquez un cataplasme d'argile verte

    Mélangez de l'argile verte avec de l'eau afin d'obtenir une pâte épaisse mais un peu fluide. Étalez la pâte sur un linge de coton puis appliquez une heure ou deux.

    Exposer la cicatrice au soleil 

    Tant que la cicatrice est rouge ou rose, ce qui peut durer de 6 mois à 3 ans, selon les cas ne l’exposer pas au soleil. Car si elle  bronze, sa pigmentation sera définitive, ce qui peut se révéler inesthétique, surtout sur le visage.

    Mouiller une cicatrice

    Tout dépend de votre opération et de votre cicatrisation.  En principe une douche est autorisée 10 jours après l’opération, à condition de sécher la cicatrice rapidement, sans la frotter.

    Les problèmes de cicatrisation

    L’abcès

    Dans les premiers jours après l’opération un abcès peut se produire dans la cicatrice. Alors la cicatrice devient rouge et douloureuse, et vous avez de la fièvre. Prévenez aussitôt votre chirurgien.  Il fera en sorte d’évacuer le pus en laissant un drain en place quelques jours jusqu'à la fin de l'écoulement.  Vous devrez également nettoyer votre cicatrice avec un antiseptique.

    Cicatrice chéloïde

    Des excroissances de peau se développent sur la cicatrice, ce qui fait qu’elle s’épaissit, se boursoufle, devient dure au toucher et de couleur plus foncée et peut démanger. Si ces symptômes  persistent au-delà de 18 mois, la cicatrice chéloïde doit être traitée.

    Votre médecin soignera  ces cicatrices à l’aide de pansements compressifs, injections de corticoïdes, ou pansements à la silicone. On peut  également intervenir chirurgicalement mais le problème est que malheureusement une cicatrice chéloïde réapparaît dans 30 à 70 % des cas.

    Cicatrice hypertrophique

    Une cicatrice « hypertrophique », est une cicatrice rouge, boursouflée également mais de façon allongée qui peut démanger.

    Cette cicatrice s’améliore spontanément au bout de 2 ou 3 ans.

    http://www.toutpratique.com/4-Sante-beaute/5598-La-cicatrisation.php

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  • Truite saumonée farcie aux orties

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    Ingrédients

    100 g d'orties
    100 g de plantain
    3 à 4 feuilles de laitue 
    3 échalotes
    1 truite saumonée entière
    4 coquilles saint-jacques 
    1/2 pot d'oeufs de saumon 
    2 oeufs
    2 cuillères à soupe de farine 
    10 cl de lait
    1 bouquet de persil plat 
    1 grosse noix de beurre 
    Sel
    Poivre 
    Noix de muscade

    Préparation

    Préchauffer le four thermostat 7.
    Épluchez et hachez les échalotes, mettez-les dans une casserole avec le beurre fondu, faites-les blondir tout doucement, ensuite ajoutez la farine puis le lait, salez, poivrez et râpez un peu de noix de muscade. 
    Mélangez jusqu'à obtenir une pâte homogène, comme une béchamel.
    Versez le tout dans un plat creux.
    Lavez les orties, le persil, le plantain. 
    Hachez-les grossièrement et mettez-les dans un plat creux. 
    Cassez les oeufs et séparez le blanc des jaunes. 
    Ajoutez les jaunes à l'appareil.
    Battez les blancs en neige. Incorporez-les aux jaunes et aux herbes en même temps que les œufs de saumon, tout en soulevant la pâte afin de l'alléger. 
    Farcissez le saumon avec cet appareil, insérez les coquilles Saint-Jacques. 
    Enrobez le saumon avec les feuilles de laitue comme s'il s'agissait d'un film alimentaire: elles retiendront la farce à l'intérieur du poisson. 
    Enfournez et laissez cuire 35 à 40 min.
    Disposez le saumon sur un plat de service. 
    Déposez des petites pommes de terre cuites à la vapeur tout autour.
    Servez bien chaud.
    Conseil : Pour un plat plus économique, remplacez les coquilles Saint-Jacques par des crevettes grises et les œufs de saumon par des œufs de truite.
     

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    http://fr.test4you.be/conso/?mode=recette&idrecette=4747

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  • Cardamome : une épice parfumée reine de la Grèce Antique

     
    Cardamome : une épice parfumée reine de la Grèce Antique
     
     
     

    Si on met souvent trop de sel dans la cuisine, les épices restent une solution idéale pour en mettre moins et explorer de nouvelles saveurs. Zoom sur la cardamome, cette épice très ancienne au goût prononcé.

    La cardamome, l’épice parfumée chouchou des médecins romains

    cardamome-epice-cuisine-beaute-01La cardamome (et non cardamone comme on le lit souvent) est une épice courante, mais on ne la connaît pourtant pas très bien. Dans les pays occidentaux, elle est utilisée pour des usages très spécifiques, dans des pâtisseries pour les fêtes notamment.

    Si en France et en Belgique, la cardamome est peu utilisée toute l’année, elle est pourtant la troisième épice du monde, après le safran et la vanille.

    etoileLa cardamome est originaire d’Inde et on l’utilisait déjà au 7ème siècle avant Jésus-Christ.

    En Europe, elle est particulièrement louée par les médecins grecs et romains, notamment citée par Hippocrate, par Théophraste dans son Histoire des plantes ou encore par le médecin grec Dioscoride. On retrouve sa trace dans Les mille et une nuits, au Moyen-Age et à la Renaissance, et, globalement, l’épice reste depuis reine de la cuisine asiatique.

    Une épice intéressante pour la santé

    Comme de nombreuses épices, la cardamome possède des propriétés particulièrement intéressantes, qui ont fait son succès dès l’Antiquité.

    cardamome-epice-cuisine-beaute-02-banAvant toute chose, c’est un puissant antiseptique, qui sert donc à traiter des infections diverses et notamment prévenir les maux de gorge et aider au traitement des affections respiratoires.

    Sur le plan digestif, la cardamome est antiacide et aide à diminuer les maux d’estomac et d’une manière générale à faciliter la digestion. On peut l’utiliser dans des remèdes anti-vomissements.

    La cardamome est un stimulant physique et intellectuel, d’où sa réputation aphrodisiaque. A défaut, elle donne en tout cas une bonne haleine.

    La cardamome en cuisine : des usages multiples

    La cuisine éthiopienne partage quelques saveurs avec la cuisine indienne, dont le fameux cardamome

    La cuisine éthiopienne partage quelques saveurs avec la cuisine indienne, dont le fameux cardamome

    La cardamome a une saveur chaude,  mais n’est pas très piquante. Elle est généralement vendue sous forme de graines ou de poudre. La cardamome est verte : la blanche n’est en fait que décolorée.

    fleche-suiteSon parfum est assez intense, citronné, avec un arrière-goût de sève de pin. L’épice a un goût fort et il n’en faut que très peu pour parfumer un plat.

    Quelques idées pour employer la cardamome

    On l’inclura particulièrement dans :

    • des plats indiens (et notamment le garam massala, mais aussi plusieurs currys et les pilau, plats à base de riz)
    • des plats asiatiques
    • des plats africains, et particulièrement des recettes issues d’Éthiopie, où l’épice est beaucoup employée, mais aussi dans le ras el hanout en Afrique du Nord
    • des plats scandinaves, dans les desserts mais aussi associée au hareng par exemple

    On l’associe sans problème avec le curcuma et le gingembre.

    De la cardamome dans les boissons

    poires-cardamome-epicesL’épice est très appréciée :

    Dans les pâtisseries et desserts sucrés

    Cet usage est courant en Europe, et on l’inclut notamment dans :

    • le pain d’épice
    • les sablés de Noël
    • les confitures
    • les compotes

    Enfin, on peut également manger quelques graines de cardamome pour mieux digérer et avoir une haleine fraîche !

    http://www.consoglobe.com/cardamome-epice-parfumee-reine-de-la-grece-antique

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