Diabète et rando : tout pour que ça marche ! avec
Le 05/11/2007 à 01:00 - Danielle Piers et Claire Nguyên-Duy
On peut avoir du diabète et faire de la randonnée ! Il suffit de prendre quelques précautions. Outre ses effets positifs sur la glycémie, la marche est une excellente école pour apprendre à gérer
sa maladie… de manière fort agréable. Sept conseils pour que ça marche !
En parler à son médecin
Quelle que soit la randonnée envisagée, il est indispensable, au-delà bien sûr d’un parcours dépassant 500 mètres, de prendre conseil auprès de son médecin. Il peut s’avérer nécessaire de
contrôler sa santé cardio-vasculaire et d’effectuer un électrocardiogramme d’effort avant de se lancer à l’assaut des sommets et autres sentiers !
A noter : les diabétiques insulinodépendants peuvent prévoir, avec leur diabétologue, de baisser leurs doses d’insuline la veille et le jour de la rando.
Préparer le jour J
Avant de partir, il faut d’abord choisir un itinéraire adapté à sa condition physique, à ses capacités, à son expérience, et éviter de partir seul(e). Il faut ensuite prévoir une marge horaire de
façon à être certain(e) de rentrer avant la nuit (le calcul doit prendre en compte des pauses régulières). Il faut encore procéder à un repérage préalable des solutions de transport possibles en
cas de retour rapide nécessaire (fatigue, mauvais temps...). Il faut, enfin, se renseigner sur la météo (08 92 68 08 08 ou 32 50 ou www.meteo.fr), signaler sa destination, ainsi que l’heure de retour prévue, et vérifier la validité de ses assurances (civile et assistance notamment).
A noter : la Randocarte® de la FFR offre une assurance pour les randonneurs réguliers.
Prendre soin de ses pieds
Il faut impérativement s’équiper de chaussures de marche adaptées à la nature du terrain. Elles doivent être pourvues de tiges hautes et bien crantées sur un sentier accidenté, et de semelles
épaisses pour les longues distances.
Attention : les chaussures trop fermées et étanches, qui risquent d’abîmer les pieds, sont à éviter (risques d’infection). En revanche, des chaussettes épaisses de marche sans couture, très
confortables, sont vivement conseillées, de même qu’une crème anti-échauffement (en vente en pharmacie).
Choisir le bon équipement
Tout randonneur prévoyant doit posséder un équipement complet. Il lui faut : 1 sac à dos adapté, pas trop lourdement chargé, 1 guide ou une carte du parcours, 1 téléphone portable avec les
numéros d’urgence (numéro européen des secours : 112), 1 cape de pluie et un vêtement chaud, 1 protection solaire (chapeau, lunettes et crème), 1 boussole, 1 petite trousse à pharmacie avec des
pansements pour les ampoules, 1 bâton de marche, son matériel d’autosurveillance, l’insuline et/ou le traitement quotidien habituel, plus un Glucagen kit en cas d’hypoglycémie sévère.
Prévoir les provisions adéquates
Avant de partir, il faut prévoir de l’eau en quantité suffisante (1,5 l pour une journée) et, bien sûr, de quoi se resucrer. On peut emporter par exemple du jus d’orange avec sucre ajouté, une
boisson sucrée à base de coca, des barres de céréales ou des fruits secs (banane, pruneaux, abricots)... Pour les randos d’une journée, le pique-nique – riche en glucides – doit être conçu en
fonction des besoins de chacun (on peut se faire aider de son médecin, de son diabétologue ou de sa diététicienne, si besoin).
Rester prudent(e)
Evidemment, mieux vaut rester sur les sentiers balisés et ne pas emprunter de chemins dont on ne comprend pas les signaux. Il est aussi conseillé de privilégier la rando avec une association qui
propose un encadrement compétent. Enfin, plus de 7 % des randonneurs, même diabétiques, continuent de fumer. Or, un souffle de vent sur un mégot mal éteint peut suffire à déclencher un incendie
destructeur ! Pour plus de sûreté, ceux qui ne parviennent pas à se passer du tabac peuvent emporter avec eux un cendrier de poche.
Respecter la nature
Tout randonneur, qu’il soit diabétique ou non, devrait veiller à respecter la nature, notamment en zones protégées. Il devrait éviter systématiquement, par exemple, de perturber le calme des
lieux qu’il traverse ou de les polluer. Exemple : il faut penser à ramener ses quelques déchets (les poubelles sont souvent rares sur les sentiers) grâce à un petit sac glissé dans ses affaires
au préalable, au moment de la préparation du parcours.
Pour plus de détails, consulter le Guide pratique du randonneur, édité par la FF Randonnée.
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http://sante.planet.fr/diabete-et-rando-tout-pour-que-ca-marche.1836.60.html
Bon, pour le moment je n'en fais plus et c'est du définitif.... Bises