• PÂTE À CRÊPES SANS LAIT

    + Informations recette :

    Une recette de pâte à crêpes sans produits laitiers pour les intolérants au lactose, les allergiques au lait, pour régime sans lait de vache ou pour ceux qui veulent se nourrir sainement. Généreusement garnies, les crêpes sans lait n’ont rien à envier aux crêpes classiques !

    + Ingrédients :

    250 g de farine
    3 cuillères à café de sucre en poudre
    2 cuillères à soupe de levure
    2 cuillères à soupe d’huile
    3 œufs
    400 ml d’eau
    1 pincée de sel

    Les crêpes avec de l’eau sont plus légères, plus et fines et surtout plus digestes (pour ceux qui auraient des problèmes avec le lait).

    Recette des pâtes à crêpe : Les pâtes à crêpe sans gluten, sans oeuf

     


    PATE A CREPE SANS GLUTEN

     


    PÂTE A CRÊPE SANS ŒUF 

    + Préparation :

    Préparation de la pâte à crêpe sans lait (sans lactose aussi)

    Préparez la farine dans un saladier. En son centre, mettez le sel, le sucre en poudre, la levure, les œufs préalablement battus et l’huile.
    Mélangez le tout en y incorporant petit à petit l’eau.
    La pâte doit être lisse et fluide.

    image d'une poêle à crêpe pour faire des crêpes sans lait

    Cuisson des crêpes sans lait
    Prenez une petite poêle antiadhésive et placez-la sur le feu. Lorsque votre poêle est bien chaude*, mettez un peu de pâte à l’aide d’une louche. Étalez bien la pâte sur toute la surface de la poêle et veillez à ce que les crêpes soient fines.

    Accompagnement des crêpes sans lait
    Si vous êtes habile, faites-les sauter bien haut pour les retourner et mangez-les accommodées à votre goût : au sucre, à la confiture, à la crème, au chocolat …
    Vous pouvez aussi accompagner vos crêpes sans lait avec une somptueuse mousse au chocolat sans sucre.

    * Si votre poêle accroche, frottez votre poêle avec un morceau d’essuie-tout enduit de matière grasse.

    + Conclusion de la pâte à crêpe sans lait


    La recette de pâte à crêpes est simple et rapide à réaliser. Cette pâte à crêpes ne contient donc pas de lait et est donc idéale pour les personnes allergiques aux protéines de lait de vache, notamment chez les jeunes enfants.
    Le lait est remplacé par l'eau. Au final, il n'y a pas de différence entre la pâte à crêpes classique et la pâte à crêpes sans lait.


    + Le petit plus :

    image d'une crêpe sans lait
    Pour donner un peu plus de goût à vos crêpes sans lait, vous pouvez ajouter de la crème fraîche, du jus de citron ou un peu de rhum. Ou alors remplacez une partie de sucre en poudre par du sucre vanillé ou du xylitol, et la levure par un peu de bière. Le xylitol a l'avantage d'avoir un pouvoir calorique beaucoup plus faible que le sucre traditionnel (saccharose).

    + Autre astuce pour obtenir des crêpes sans lait et sans eau


    Il suffit de substituer l'eau ou le lait de vache par un lait végétal (lait de soja, lait d'amande ...).

    + Conseil d'accompagnement du vin avec les crêpes sans lait


    Le cidre accompagne mieux les crêpes que le vin.
    Un cidre bio est meilleur pour la santé car il est exempt de pesticides.
     
     
    http://www.espritsante.com/4-fiche-860-Pate+a+crepes+sans+lait.html
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  • Dans une enquête publiée mercredi 28 janvier 2015, l'association UFC-Que Choisir s'est inquiétée des fortes quantités de médicaments prescrites aux personnes âgées et des effets "potentiellement dangereux" d'ordonnances "inappropriées". Elle invite la Haute Autorité de Santé (HAS) à se pencher sur le sujet.

     
     
    Voir vidéo sur http://www.allodocteurs.fr/
     


    Des médicaments inadaptés trop souvent prescrits aux personnes âgées

     

    L'association a analysé près de 350 ordonnances contenant au moins cinq lignes de prescription (médicaments et autres dispositifs, comme les appareils pour mesurer le diabète), à destination de patients d'au moins 75 ans.

    En moyenne, "les ordonnances collectées contenaient 8,6 médicaments, avec un maximum de 21 médicaments pour une seule personne", relève l'UFC-Que Choisir. 

    Parmi elles, "près de quatre sur dix sont potentiellement dangereuses pour les patients âgés", c'est-à-dire qu'elles contiennent au moins un médicament "potentiellement inapproprié" aux personnes âgées, s'alarme l'UFC.

    Ces résultats ont été obtenus au regard d'une liste de médicaments à écarter chez les seniors(1), publiée en 2009 dans La Revue de médecine interne par le Dr Marie-Laure Laroche, du Centre Régional de Pharmacovigilance de Limoges.

    En vieillissant, l'organisme, plus fragile, supporte moins certains médicaments, et met plus de temps à les éliminer, rappelle l'enquête. Et la prescription de ces produits, quand elle n'est pas simplement inutile, peut s'avérer plus néfaste que bénéfique pour les patients âgés. 

    Ainsi, les somnifères et tranquillisants retrouvés dans une ordonnance sur quatre, exposent à des "risques de somnolence, des troubles de la mémoire, […] et des chutes", souligne l'enquête. 

    De même, certains antidépresseurs ou antispasmodiques, prescrits dans une ordonnance sur dix, "peuvent nuire gravement au confort de vie, voire aggraver des problèmes existants" chez les seniors.

    Observés dans une ordonnance sur vingt, des médicaments autorisés pour les troubles cognitifs (hors démence et Alzheimer) comme le Tanakan®, par exemple, exposent à des risques alors qu'ils sont "vraisemblablement inefficaces", estime l'UFC.

    "Impossible" toutefois de juger de la pertinence de ces prescriptions "au cas par cas", précise l'association, qui n'a "pas voulu utiliser des critères fondés sur l'état de santé des patients". 

    Mais si certaines peuvent s'avérer justifiées, c'est leur caractère "systématique" qui interpelle les auteurs de l'enquête. 

    L'UFC demande ainsi que la "dé-prescription" soit "incluse dans les critères de rémunération à la performance des médecins, et que la Haute autorité de santé fasse de ce sujet une priorité de travail". 

    "Au delà des enjeux sanitaires, la sur-prescription a un coût pour notre système de sécurité sociale", fait-elle valoir, rappelant que les dépenses de médicaments ont atteint 33,5 milliards d'euros en 2013.

    VOIR AUSSI :

    http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-des-medicaments-inadaptes-trop-souvent-prescrits-aux-personnes-agees-15445.asp?1=1#xtor=EPR-1000002224

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  • Je ne le cache pas cette question m'obsède. Raison pour laquelle je la reprends régulièrement. Je m'étais déjà fendu d'une chronique sur le Fournil de Saint-Aulaye à Bruxelles, la meilleure adresse de la capitale... selon moi. Toujours est-il que j'ai récemment découvert un autre endroit, en Brabant Wallon cette fois.

    Où trouver du bon pain en Belgique ?

    © MV

    Bon.Comme Je ne le cache pas cette question m'obsède. Raison pour laquelle je la reprends régulièrement. Je m'étais déjà fendu d'une chronique sur le Fournil de Saint-Aulaye à Bruxelles, la meilleure adresse de la capitale... selon moi. Toujours est-il que j'ai récemment découvert un autre endroit, en Brabant Wallon cette fois. On la doit à Pascal Donnet, ancien importateur de café reconverti. Plutôt que d'avoir cédé aux farines facilitées - comprendre pleine d'additifs - comme tant d'autres, ce boulanger a déniché la sienne au Moulin de Hollange - une référence en la matière que l'on doit à Dominique Delacroix (aujourd'hui, c'est sa fille qui a repris le flambeau).

    La particularité des farines du Moulin d'Hollange est qu'elles ne contiennent aucun adjuvant. Il faut savoir que pour des raisons de rentabilité liée à un prix du pain imposé, la plupart des boulangers actuels sont obligés de réduire leurs coûts de main d'oeuvre en utilisant une farine améliorée plus simple à travailler. Pour cela, on y ajoute des agents antioxydants, des émulsifiants et des améliorants comme le gluten.

    Pascal Donnet voue un culte à une céréale précise : l'épeautre. Longtemps méprisée et considérée comme "le blé du pauvre", cette graminée rustique et quasi sauvage est la matière première de ses pains. Ce choix fait sens. L'épeautre n'a pas été trop chipotée - contrairement au blé - et elle est locale, l'Ardenne belge en est le premier producteur mondial. En effet, cette céréale affectionne tout particulièrement le terroir que constitue le plateau semi-montagneux ardennais. Et pour cause, semée en automne et récoltée en été, elle aime les hivers blancs et les sols argilo-schisteux.

    L'histoire de l'épeautre est millénaire : elle date d'environ cinq mille ans. On a retrouvé des preuves de son existence à la période néolithique, tant au Moyen-Orient qu'en Allemagne. Chez nous, son histoire remonte au Moyen Âge. L'épeautre était cultivé du côté de la Hesbaye. Cette histoire est également celle d'une disgrâce. Commercialement l'épeautre est moins rentable que le seigle et le froment. En cause, la difficulté de le décortiquer. Long et fin, l'épi de cette graminée se présente comme un blé dur dont le grain est vêtu. Ce qui veut dire que les épillets sont entourés d'une sorte d'enveloppe (la glume) qui adhère au grain. Une opération minutieuse est alors nécessaire pour le décortiquer. Le seigle et le froment, quant à eux, ne nécessitent pas cette opération qui prend du temps et oblige à un stockage prolongé.

    En phase avec cette approche de puriste, Pascal Donnet a ouvert en 2003 Bon.Comme, une boulangerie sur la RN4, entre Wavre et Gembloux. L'aspect est celui d'un atelier aux contours décroissants - on aime cette absence de mise en scène. Outre ses pains - épeautre blanc, épeautre gris -, le boulanger propose des baguettes - à base d'une farine qu'il glane à Chartres - et des spécialités à tomber - pain à la grecque, pain d'épices...

    MV

    9, chaussée de Wavre, à 1457 Walhain. Tél. : 010 65 76 74 . Ouvert de 11h à 19h, le mardi, mercredi, vendredi et samedi.

     

    News LeVifWeekend.be-culinaire dans votre flux Fac

     

    http://weekend.levif.be/lifestyle/culinaire/ou-trouver-du-bon-pain-en-belgique/article-normal-339225.html

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  • Il est tout à fait concevable d’intégrer les produits de charcuterie dans le cadre d’une alimentation équilibrée, pour peu que leur consommation demeure raisonnable et que le consommateur sache comment les accompagner. Mais cela est vrai pour tout aliment puisque les grandes règles de l’alimentation équilibrée sont la variété et la modération.

    Des protéines, il en faut !

    Tout comme la viande, la volaille, le poisson et les œufs, la charcuterie apporte d’importantes quantités de protéines de haute valeur biologique. Ces dernières contiennent l’ensemble des acides aminés essentiels dans de bonnes proportions, composants indispensables au bon fonctionnement de notre corps.

    Elle contribue également à nos apports quotidiens en différentes vitamines, notamment en vitamines A et B12. La première, « préformée » dans l’aliment, est directement utilisable par l’organisme et n’a donc pas besoin d’être activée. Elle est notamment impliquée dans la synthèse des pigments de la rétine, la différenciation des tissus épithéliaux ou encore le système immunitaire. Au niveau des actions de la vitamine B12, citons son intervention dans le mécanisme de reméthylation de l’homocystéine en méthionine.

    La charcuterie apporte aussi du fer et du sélénium. Le premier est un nutriment qui intervient dans le transport de l’oxygène, la respiration cellulaire,… Le second, fait partie de la famille des antioxydants, qui participent à la réduction des radicaux libres.

    Le revers de la médaille

    On a reproché aux produits de charcuterie de contenir une quantité de sel assez importante. C’est surtout vrai dans certains produits classiques et c’était motivé par le goût et par le souci de conservation, le sel étant un ingrédient utilisé en technologie agro-alimentaire pour empêcher le développement de certains micro-organismes. Néanmoins, il existe aujourd’hui dans le commerce des produits dits « allégés » en sel. De plus, le tout est une question de quantité, comme on l’a dit plus haut.

    Un deuxième aspect que l’on peut évoquer est celui de la quantité et la qualité des matières grasses. En effet, bien des produits de charcuterie ont une teneur élevée en lipides et leurs acides gras sont principalement sous forme saturées. Il existe cependant une large gamme de charcuteries dites « maigres » comme le jambon cuit dégraissé, le bacon, le filet de saxe, le filet d’Anvers, le filet de dinde, le corned-beef ou encore la viande des grisons, qui ont une teneur en lipides inférieure à 10%. Cela pour les produits que l’on pourrait qualifier de traditionnels, à côté desquels il existe également un large choix de produits allégés en matières grasses dans les rayons des épiceries et des supermarchés.

    Bien choisir plutôt que s’abstenir!

    D’un point de vue nutritionnel, il est préférable de privilégier les charcuteries dites maigres. Néanmoins, si lors du repas principal, une source maigre de protéines a déjà été placée au menu (poulet, dinde, filet pur, poisson,…), une charcuterie dite « plus grasse » (salami, lardons de dinde fumée, …) pourra être intégrée sans problème au repas secondaire Comme dit précédemment, des variantes allégées en matière grasse de ces produits existent dans le commerce et peuvent parfaitement faire partie d’une alimentation équilibrée.

    Quelle place lui attribuer?

    Comment intégrer la charcuterie dans une journée alimentaire équilibrée et sous quelle forme ? Le matin, pour les personnes aimant le salé, une tartine de pain complet avec une cuillère à café de matière grasse et une tranche de jambon cuit, le tout accompagné d’un jus d’orange par exemple, peut tout à fait être envisagée, pour peu que lors du repas secondaire la source de protéines animales soit de préférence un produit laitier.

    Lors du repas secondaire (le soir ou le midi sur le lieu de travail), la charcuterie peut très bien être consommée dans des sandwichs avec des crudités, constituant de cette façon une bonne alternative aux salades préparées, qui comportent souvent beaucoup de mayonnaise ou autres sauces. Les pains pitas euvent également être garnis de dés de dinde ou de jambon cuit par exemple. La chrcuterie peut également rentrer dans la composition de salades-repas, sous forme de lamelles ou de dés de jambon cuit, fumé, de poulet ou encore de lardons de dinde fumés ou non et préalablement poêlés sans matière grasse. Ces plats peuvent être accompagnés de vinaigrette au yaourt, agrémentée d’herbes aromatiques et d’échalotes, par exemple. Les salades de riz et de pâtes sont également intéressantes car elles permettent de limiter les quantités de charcuterie utilisées. Les fruits se marient bien avec des produits de charcuterie comme du jambon fumé, que l’on peut prendre avec des tranches de melon.

    • Une place pour les charcuteries
      • Privilégier les charcuteries maigres : bacon, jambon cuit, viande des grisons, filet de dinde, …
      • Essayer d’intégrer les produits de charcuterie dans des plats nutritionnellement intéressants (salades de pâtes, de riz, sandwich à base de pain complet et accompagné de crudités, accompagnement à base de fruits, roulades à bases de légumes, …).
      • Tenir compte de la source de protéines d’origine animale figurant au repas principal : si elle est grasse (pain de viande, entrecôte, saucisse, viandes panées, …), privilégier une charcuterie maigre en repas secondaire.
      • Si un produit de charcuterie est consommé le matin, préférer un produit laitier comme source de protéines d’origine animale au repas secondaire
      • Les produits du commerce allégés en matières grasses et en sel peuvent servir d’alternative aux charcuteries grasses

      Alexandre Dereinne, diététicien

      Références:

      Chambre des métiers du Limousin.La place des charcuteries dans l’équilibre nutritionnel, fiche nutritionnelle charcuterie. 
      Consulter le PDF
      Consulté en février 2009

      Conseil Supérieur de la Santé. Recommandations nutritionnelles pour la Belgique (révision novembre 2006)
      Consuter le PDF
      Consulté en février 2009.

      Plan national nutrition santé belge, guide général, 2005
      Consulter le PDF
      Consulté en février 2009.

      Programme national nutrition santé (France), La santé vient en mangeant, Le guide alimentaire pour tous, 2001
      Consulter le PDF
      Consulté en février 2009.

       

      http://www.healthandfood.fr/article/1309/show

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  • GLUCOSE 2 : LE RETOUR !

    • Mais rêvons un peu ! On a toujours besoin de glucose, surtout en période de disette où il faut malgré les restrictions alimentaires fournir encore et toujours de l'énergie et alimenter cet insatiable cycle de Krebs. Puisqu'on en manque, on va en fabriquer. L'insuline aidée d'autres hormones va aller chercher quelques acides gras ou quelques acides aminés dans la circulation. On recrute ! Un système enzymatique dit de la néoglucogenèse (fabrication de nouvelles molécules de glucose ) va les rafistoler en acide oxalique, l'un des stades de transformation par lequel vous étiez passé au cours du cycle de Krebs. Un peu de conscience vous revient, le cauchemar ne va pas recommencer ? Par chance, un contre-ordre survient : l'insuline, encore elle, annonce que finalement un important arrivage de glucose est imminent dans les intestins. On vous reconstitue grâce la fusion de deux acides pyruviques. Vous êtes redevenu vous-même, et vous échappez de peu au supplice de la roue, mais pas à celui de la gycogénogenèse où l'on vous colle à nouveau. Happy end, mais c'est pas une vie d'être du glucose.

    ET AILLEURS QUE DANS LE FOIE ?

    • Vous apprenez alors que c'est monnaie courante dans l'organisme humain : toutes les cellules consomment du glucose grâce au cycle de Krebs, car toutes les cellules ont besoin d'énergie. Toutes les cellules, ça veut dire tous les organes : le cerveau pour réfléchir, le rein pour fabriquer les urines, le coeur pour se contracter... Certains d'ailleurs sont assez mal lotis. C'est le cas du muscle. La cellule musculaire est une formidable consommatrice d'énergie. Elle aussi a un système de stockage du glucose sous forme de glycogène. Mais il se pose en plus pour elle la problématique suivante : a t-elle ou non suffisamment d'oxygène ?
    • Ce n'est pas évident, car qui dit formation d'énergie par le cycle de Krebs, dit création de gaz carbonique et d'eau. Or cela demande beaucoup d'oxygène. Et il se trouve justement que lors des efforts physiques intenses, l'organisme consomme des quantités d'oxygène tellement importantes que la respiration ne peut en fournir suffisamment. La glycolyse qui était aérobie , c'est à dire en présence d'air , va se faire anaérobie , donc sans air. Les molécules de glucose qui arrivent au seuil du cycle de Krebs ne se transforment pas en acide pyruvique, mais en acide lactique, l'un des responsables des crampes musculaires. Mais cette réaction de glycolyse anaérobie est réversible dès qu'il y a suffisamment d'oxygène, et le cycle de Krebs peut reprendre sa ronde infernale.

    LA RELATION DU MÉTABOLISME GLUCIDIQUE AVEC CELUI DES LIPIDES ET DES PROTIDES

    • Il ne se fait que par l'intermédiaire du cycle de Krebs, véritable plaque tournante de tous les métabolismes de la cellule.
    • La coopération entre les divers métabolismes passe par l'action d'hormones communes. Par exemple l'insuline favorise la destruction du glucose ou son stockage, mais favorise la synthèse des protéines et s'oppose à la destruction des graisses.
    • Si l'on veut bien comprendre la coopération entre ces divers métabolismes, impossible donc d'échapper à un petit couplet sur le cycle de Krebs. Mais peut-être n'est-ce pas de votre goût...

    LES TROUBLES DU MÉTABOLISME DES GLUCIDES

    Ils proviennent du mauvais fonctionnement au cours de l'une ou l'autre des réactions chimiques lors de l'anabolisme ou du catabolisme des glucides :

    • Soit à cause de problèmes hormonaux (insuline et glucagon).
    • Soit à cause de problèmes enzymatiques.
    • Soit à cause de manque d'apport (jeûne par exemple).

    Ces troubles se manifestent dans le sang :

     

    http://www.docteurclic.com/encyclopedie/metabolisme-des-glucides.aspx

     

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  • Lever la jambe tendue

    D: Position couchée sur le dos, les jambes tendues et légèrement écartées (voyez la figure 23)

    Been Gestrekt Heffen

    A: Position assise sur les genoux, une jambe tendue sur votre épaule et la tenir au genou, l'autre main sur la jambe tendue par terre.

    M: Lever lentement la jambe tendue sur l’épaule vers le haut et arrêter l'autre jambe avec l'autre main. Très prudemment !!!

    Tourner l’avant-bras

    D: Position couchée sur le dos, le bras contre le corps et le coude plié à 90°. (voyez la figure 24)

    Draaien van de voorarm

    A: Supportez le poignet et la main et stabilisez juste au-dessus du coude.
    M: Tournez la paume vers vous et vers l'extérieur, gardez le coude plié à 90° et l'avant-bras droit.

    Fléchir et étendre le coude

    D: Position couchée sur le dos, le bras tendu contre le corps, la paume vers le haut. (voyez la figure 25)

    Elleboog buigen en strekken

    A: Supportez le poignet et la main avec une main et stabilisez le bras avec l'autre main.
    M: Pliez le bras vers l'épaule, puis étendez de nouveau complètement le coude.

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    Bouger l’omoplate vers l’avant

    D: Position couchée sur le côté, laissez le bras couché sur la hanche ou derrière le dos. (voyez la figure 26)

    Voorwaarts bewegen van het schouderblad

    A: Posez une main en avant sur l'épaule et l’autre main à l'intérieur de l'omoplate.

    M: Pliez le bras vers l'épaule, puis étendez de nouveau complètement le coude.

    Tourner l’omoplate

    D: Position couchée sur le côté et reposez le bras sur la hanche ou derrière le dos. (voyez la figure 27)

    Rondraaien van het schouderblad

    A: Mettez une main en avant sur l'épaule et l’autre main entoure l'omoplate au coin inférieur.

    M: Bougez les deux mains ensemble dans le même mouvement circulaire et roulez l'omoplate lentement dans un grand cercle.

    Plier les doigts

    D: Etendez le poignet et gardez les doigts détendus. (voyez la figure 28)

    Vingers buigen

    A: La main supporte le poignet.
    M: Pliez lentement les doigts vers la paume, sans plier le poignet.

    Mouvements latéraux du poignet

    D: Gardez le poignet dans le prolongement du bras sans vraiment l'étendre. (voyez la figure 29)

    Zijwaartse polsbewegingen

    A: Supportez la main avec une main et stabilisez l'avant-bras avec l'autre main.
    M: Bougez la main d’un côté vers l'autre, sans plier ni étendre

    Plier et étendre le poignet

    D: Détendez le poignet et les doigts (voyez la figure 30)

    A: Supportez l'avant-bras avec une main et avec l’autre main, prenez la main de sorte que les doigts soient encore libres de bouger.

    Pols buigen en strekken

    M: Pliez le poignet vers l'arrière et permettez que les doigts s'étendent. Pliez le poignet vers l'arrière et faites en sorte que la main de l'assistant ne gêne pas vos doigts.

    retour au sommet

    Aides matérielles :

    La SEP peut causer la perte de force, la raideur musculaire et des problèmes de coordination (mouvements incontrôlés). À côté des exercices, plusieurs aides matérielles peuvent être conseillées pour remédier à la perte de certaines fonctions et possibilités. Les aides matérielles offrent une sécurité plus grande (par exemple pour ne pas trébucher) et plus de possibilités physiques (par exemple marcher 500m avec une béquille au lieu de 50m sans béquille). Un médecin de rééducation, un kinésithérapeute ou un ergothérapeute peut vous conseiller l'aide matérielle qui convient le plus dans votre situation personnelle. Une personne qui est spécialisée là-dedans peut certainement vous faire des recommandations dont vous pourrez profiter. Nous énumérons quelques aides matérielles qui sont régulièrement conseillées aux personnes atteintes de la SEP.

    Releveurs de pied, attelles de jambe, supports de genou

    Si, à cause de la spasticité ou de la raideur, vous ne pouvez pas plier assez loin le genou et la hanche quand vous marchez, il peut arriver que votre pied bafouille régulièrement et par conséquent, vous courez le risque de trébucher. Monter un escalier ou marcher en montant devient alors difficile. Les mêmes problèmes se produisent aussi avez la perte de force dans les muscles qui vous aident à lever le pied. Ici, un releveur de pied peut offrir une solution. La plupart des releveurs du pied peuvent être portés dans la chaussure. On ne remarque presque pas que vous en portez un. Les releveurs de pied existent en plusieurs sortes et en plusieurs niveaux. Marcher avec un releveur de pied vous donnera une sensation plus sûre et marcher vous coûtera moins d’efforts que quand vous n'en portez pas.

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    aides matérielles pour le maintien de votre mobilité

    Si vous souffrez de perturbations de la coordination (mouvements incontrôlés) ou si marcher en général est plus difficile et vous demande un grand effort , l'utilisation de la bonne aide matérielle peut conserver plus longtemps votre mobilité et rendre vos mouvements plus souples et plus sûrs. Garder la mobilité ne signifie pas seulement l’acte de marcher en soi, mais aussi se déplacer en général, donc aussi l'utilisation d’un fauteuil roulant ou d’un scooter électrique.

    Les aides matérielles pour marcher permettent une meilleure stabilité et sécurité quand vous marchez. Renseignez-vous auprès d’un assistant social spécialisé pour savoir quel aide matérielle vous convient le mieux. Le kinésithérapeute et/ou l'ergothérapeute peut vous apprendre un emploi correct de l'aide matérielle. Par exemple apprendre à monter et descendre un escalier en utilisant votre aide matérielle, vous asseoir et vous lever à nouveau, rentrer et sortir d'une voiture etc. Faites aussi réévaluer régulièrement votre situation physique et l'emploi de votre aide matérielle. Votre situation peut en effet changer suite à l'évolution de votre SEP.

    Les béquilles (ou la canne) (voyez la figure 31).

    Krukken (of wandelstok)

    Si vous souffrez d'un problème de stabilité léger, une béquille simple peut déjà suffire pour vous aider. On utilise la béquille le plus souvent du côté sain. Il y a des béquilles avec un seul point d’appui, mais il y en a aussi avec trois et même quatre. Plus une béquille a de points d’appui, plus elle donne de stabilité. Le nombre de points d’appui dépend de la stabilité qui doit être offerte. En ce qui concerne la hauteur de la béquille, nous pouvons constater que, quand vous êtes debout, il y a une légère flexion d'environ 20° dans le coude.

    top

    Les trotteurs (les rollators)

    Les trotteurs sont des structures légères en aluminium qui ont deux points d'appui de chaque côté. Il existe des trotteurs qui ont seulement des points d'appui fixes, mais il y en a aussi qui ont des roues. Ceux qui ont des points d’appui fixes doivent être soulevés chaque fois pour avancer, ceux avec des roues ont des freins manuels, qu'il faut enfoncer et relâcher. Sur la plupart de ces trotteurs, il y a une petite planche sur laquelle vous pouvez vous asseoir, si nécessaire. Parfois, on peut attacher une petite corbeille au trotteur, de façon à ce qu'on puisse éventuellement faire des courses

    Pour certaines personnes atteintes de la SEP, l’emploi d'une aide matériellel est difficile à accepter, surtout quand on doit se montrer en public avec celle-ci. Considérez cependant que ne pas utiliser d'aide peut avoir comme conséquence une diminution de la mobilité. Dans la plupart des cas graves, ceci peut mener à l'isolement. Essayez aussi de voir les côtés positifs de l'emploi d'une aide matérielle. Peut-être vous pouvez de nouveau rendre visite à des amis, faire des courses vous-même etc… Bref, vous continuez à faire partie de la société active.

     

    Fauteuils roulants

    Il est possible que, par l'évolution de votre SEP, marcher, malgré les efforts fournis, devienne trop difficile. L’achat et l'emploi d’un fauteuil roulant est alors inévitable. Presque tout le monde a peur de la perspective de devoir utiliser un fauteuil roulant un jour. Ceux qui ont pourtant besoin d’un fauteuil roulant éprouvent qu'utiliser un fauteuil roulant, même de temps en temps, rend un certain sentiment de liberté.

    Quand vous utilisez un fauteuil roulant, vous avez de nouveau plus d'énergie pour faire d’autres choses. Autrefois, toute votre énergie était utilisée pour marcher. Au début, les gens utilisent le fauteuil roulant seulement pour franchir de grandes distances, parce que marcher est devenu trop fatigant. Tous les fauteuils roulants ne sont pas les mêmes et il existe clairement des différences selon l'emploi. Un fauteuil roulant manuel (que la personne atteinte de la SEP pousse elle-même par les roues) est bon pour une personne qui a encore assez de forces dans ses bras et ses mains. Cependant, quand il y a une perte de force dans les membres supérieurs, quand on a des problèmes avec la coordination des bras ou quand faire avancer le fauteuil roulant coûte tout simplement trop d'efforts, un fauteuil roulant électrique ou un scooter peut être une bonne option. Dans ce cas aussi, consultez toujours un spécialiste en la matière, qui tient non seulement compte de votre condition physique, mais aussi de votre mode de vie. La question de savoir pourquoi vous voulez utiliser le fauteuil roulant est très importante pour faire le bon choix parmi l'offre énorme.

    Il faut bien tenir compte du fait qu’il existe certaines conditions de remboursement. N'achetez surtout pas de fauteuil roulant ou de scooter d’occasion sans avoir consulté un spécialiste en la matière. Ne permettez pas que d’autres personnes utilisent votre fauteuil roulant ou votre scooter, ils peuvent le casser. Votre sécurité et confort sont les éléments les plus importants dans le choix de votre fauteuil roulant. Un fauteuil roulant avec des repose-bras amovibles est plus pratique par exemple pour s'asseoir à une table ou à un bureau et il est plus facile de s'asseoir ou de se lever du fauteuil roulant. Les repose-pieds doivent être mobiles, de sorte que vous puissiez facilement entrer et sortir du fauteuil roulant et parce que vous pouvez mieux manoeuvrer avec ceux-ci. L'assise ne peut pas causer de douleur ou de lésions au siège. En d'autres mots, vous devez pouvoir être assis confortablement et correctement pendant un temps plus long.

    Si vous êtes assis dans un fauteuil roulant, faites surtout attention aux choses suivantes :

    • Il doit y avoir assez d’espace entre l'appui de la cuisse et le pli du jarret, environ la largeur d’une main.
    • Entre le bassin et les côtés du fauteuil roulant, l'espace doit être de deux doigts d' épaisseur
    • Vérifiez si le soutien pour le dos est confortable. La hauteur doit arriver jusqu’au milieu des omoplates..
    • Vérifiez si vos bras peuvent reposer confortablement sur les repose-bras.
    • Vos cuisses sont-elles parallèles au sol ?

    Suivre un entraînement pour fauteuil roulant adapté offre bien des avantages. Vous pouvez par exemple apprendre comment vous vous transférez le plus facilement du fauteuil roulant vers le lit, vers une autre chaise, dans la baignoire ou sous la douche ou comment vous entrez le plus facilement dans la voiture et comment vous en sortez le plus facilement. Vous apprenez quelles superficies ou quels sous-sols sont les plus appropriés, comment vous pouvez utiliser une planche pour entrer et sortir plus facilement du fauteuil roulant, comment et quels muscles vous devez renforcer pour mieux faire un déplacement, quelle est la manière la plus brève et la plus simple de faire un déplacement, etc…

    Si vous pouvez conserver assez de mobilité dans les articulations et les muscles, vous pouvez dans la plupart des cas effectuer les transferts vers et du fauteuil roulant indépendamment. De cette façon, l'exécution de vos activités quotidiennes peut être conservée au maximum.

    Toutes ces aides matérielles et conseils ont enfin comme objectif : d'une part la conservation de votre indépendance de manière sûre, et d'autre part la conservation de votre qualité de vie.

     

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  • Métabolisme des glucides

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  • Flexions du torse

    D: Couchez-vous sur le dos, les genoux pliés, et gardez les jambes jointes (voyez la figure 12)

    Rompbuigingen

    A: Asseyez vous sur les genoux et posez les mains sur les genoux.
    M: Pliez vos genoux vers votre poitrine. De cette façon, vous étirez les muscles du dos.

    Rotations du torse

    D: Couchez-vous sur le dos, les genoux pliés et les jambes jointes. (voyez la figure 13)

    Rompdraaiingen

    A: Asseyez-vous sur les genoux et posez les mains sur les genoux.
    M: Tournez les genoux et les hanches vers l’extérieur, le plus bas possible sur le sol. Gardez les épaules à plat sur le sol

    Mouvements de la cheville

    D: Couchez-vous sur le dos, les jambes tendues. (voyez la figure 14)

    Enkelbewegingen

    A: Prenez la cheville dans la paume de façon à ce que vous puissiez appuyer l'avant-bras contre l'avant-pied.
    M: Gardez la jambe tendue et pliez le pied vers le haut avec votre avant-bras.

     

    Mouvements de la jambe

    D: Allongé sur le dos, les jambes droites. (Voyez la figure 15)

    Beenbewegingen

    A: Posez les mains sur la cuisse.
    M: Tournez la jambe tendue vers l’intérieur et vers l’extérieur. N'exagérez pas

    Mouvements de la hanche

    D: Position allongée sur le dos: pliez une jambe vers la poitrine et gardez l'autre jambe tendue. (voyez la figure 16)

    Heupbewegingen

    A: Posez une main sur le genou plié et l’autre au dessus du genou tendu.
    M: Eloignez doucement le genou plié de la poitrine et gardez l'autre jambe tendue.

    Extension de la hanche

    D: Position couchée sur le côté; ne pas pencher vers l'avant ou vers l’arrière. Pliez légèrement la jambe supérieure et étendez la jambe inférieure. (voyez la figure 17)

    Heupstrekking

    A: Asseyez-vous sur les genoux et maintenez de votre bras la jambe légèrement pliée. Placez l’autre main sur le bassin.

    M: Tirez ou pliez lentement la jambe vers le dos, vers l’arrière, avec l'autre main. Gardez le bassin droit.

    Abduction de la hanche avec genoux pliés

    D: Position allongée sur le dos, les genoux pliés. (voyez la figure 18)

    Heupabductie met gebogen knieën

    A: Position assise aux pieds, prenez les genoux avec les mains.
    M: Ouvrez les genoux le plus possible, poussez prudemment.

     

    Extension de l’épaule

    D: : Asseyez-vous sur une chaise ou couchez-vous sur le côté. (voyez la figure 19)

    Schouderstrekking

    A: Stabilisez l'épaule d'une main tandis que l’autre prend le bras un peu au-dessus du coude.

    M: Bougez le bras vers l'arrière comme si vous vouliez prendre quelque chose dans votre poche arrière.

    Rotation de l’épaule

    D: Position allongée sur le dos, le bras de côté et le coude plié à 90°. (voyez la figure 20)

    Schouderdraaiing

    A: Tenez le coude d’une main, tandis que l'autre supporte le poignet et la main
    M: Tournez le bras vers le haut, vers l'oreille et ensuite vers le bas, vers la hanche. Maintenez toujours l'épaule et le coude dans un angle de 90°.

    Abduction de l’épaule

    D: Position couchée sur le dos, le bras à côté du corps et la paume tournée vers le haut. (voyez la figure 21)

    Schouderabductie

    A: Supporte le poignet d'une main, tandis que l'autre tient le coude.
    M: Bougez votre bras tendu vers le côté et puis vers le haut.

    Pencher l’épaule vers l’avant

    D: Position couchée sur le dos, le bras tendu à côté de vous et la paume vers le haut. (voyez la figure 22)

    Schouder voorwaarts buigen

    A: Supportez le poignet avec une main, tandis que l'autre tient le coude
    M: Approchez le bras tendu de la tête, gardez le bras bien tendu pendant le mouvement.

     

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  • Souplesse – mouvement

    Notre corps est formé d'un ensemble d’os reliés par des articulations. Les os et les articulations nous permettent d'effectuer des mouvements. De plus, ils portent le poids du corps. Chaque articulation est entourée de muscles, de tendons, de ligaments et d’une capsule articulaire. Cet ensemble assure la stabilité de l'articulation.

    La longueur des ligaments, la souplesse des tendons, des muscles et de la capsule articulaire détermine l'amplitude d'une articulation. Au plus ils sont souples, au plus il peut y avoir d'amplitude de mouvements dans l'articulation. Au plus ils sont raides ou tendus, au moins il y aura d'amplitude de mouvement dans l’articulation. Dans des circonstances normales, nos mouvements habituels suffisent à conserver la souplesse de nos articulations. En cas de SEP, la faiblesse musculaire peut mener à l'impossibilité d'effectuer certains mouvements de façon complète.

    Conséquences possibles d'une réduction de la mobilité.

    Quand vous souffrez de raideur dans une articulation (hanches, genoux ou épaules), vous remarquez immédiatement que certains mouvements sont plus difficiles à effectuer. Cette raideur peut réduire vos activités quotidiennes. La raideur du tronc et des jambes peut causer des problèmes en position assise ou debout, surtout si cette raideur est plus prononcée d'un côté du corps. Votre dos peut alors éventuellement pencher d'avantage d'un côté ou votre équilibre s'altérer.

    Si vous bougez moins bien vos bras, vos jambes et votre tronc, une pression trop importante peut apparaître à certains endroits du corps (au coccyx ou aux talons, par exemple) et provoquer une escarre. Si vous utilisez un fauteuil roulant manuel que vous propulsez avec les mains, vous pouvez ressentir une raideur des muscles de l’épaule. Cette raideur peut vous amener à positionner le tronc en avant et au bout d'un certain temps de ressentir de la douleur. Afin d'améliorer votre position et éviter la douleur, vous pouvez étirer régulièrement les muscles de l'épaule ou faire du stretching.

     

    Les exercices de mobilisation sont les éléments les plus importants du programme de réadaptation des personnes atteintes de la SEP. Il s'agit de faire travailler le plus possible chaque articulation et chaque muscle. Les mouvements, même s’ils ne sont effectués qu'une fois par jour, préviendront les contractures ou la rétraction musculaire. Bouger régulièrement diminue la raideur ou la spasticité des muscles. Votre kiné peut élaborer un programme d’exercices adapté et peut vous donner des conseils pour le réaliser.

    Il peut également expliquer aux personnes qui vous entourent (famille, amis) comment vous aider à le réaliser. Cela peut être très utile si vous n'êtes pas en mesure d’effectuer vous-même certains exercices ou mouvements. Il est, en tout cas, important pratiquer les exercices tous les jours. Réalisez les lentement et gardez chaque position durant environ 10 secondes. De cette façon, vos muscles et les autres structures entourant les articulations ont vraiment la possibilité de s’étirer. Ne faites surtout pas de mouvements répétitifs: ils peuvent mener à une augmentation de la spasticité. Répétez chaque exercice 10 fois.

    Conseil pour l’auto stretching

    Pensez-y!

    • Il ne faut jamais étirer trop fortement: étirez jusqu'à ce que vous ressentiez une légère tension.
    • Il ne faut jamais étirer en faisant des mouvements répétitifs. Etirer trop loin peut causer des lésions musculaires, augmenter la spasticité et même faire sortir l'articulation de sa cavité.
    • Faites vos exercices quand vous n’êtes pas trop fatigué et prenez votre temps.
    • Faites les exercices dans un environnement frais, la chaleur peut avoir une influence négative.

    Quels exercices?

    Le schéma d’exercices qui suit, fonctionne suivant le principe DAM et indique la position initiale du corps. Il décrit ensuite le mouvement qui doit être effectué de façon sûre et correcte .Nous travaillons selon un schéma 10 – 10 – 1, c’est-à-dire durant 10 secondes: maintenir la position, répéter chaque exercice 10 fois et faire tous les exercices chaque jour.

     

    Principe DAM :

    D: Votre position de départ: la position initiale à partir de laquelle vous commencez un exercice.

    A: Décrit l'endroit, la position et l’aide que l'assistant vous apporte lors de l'exercice.

    M: Le mouvement, l'exercice.

    Mobilisation de la main

    D: Laissez pendre votre paume avec le pouce et les doigts détendus. (voyez la figure 7)

    Handmobilisatie

    A: L'assistant prend votre main des deux mains comme sur la figure 7, en manipulant individuellement chaque os de la main.

    M: L'assistant pousse d’une main chaque os de la main vers le bas, tandis que l’autre main pousse doucement les autres os vers le haut. Le mouvement est réalisé sur toute la main.

     

    Écarter les doigts

    D: Étendez le poignet et détendez les doigts et le pouce. (voyez la figure 8)

    Vingers spreiden

    A: Gardez les doigts étendus.
    M: Ecartez vos doigts.

    Étendre les doigts

    D: Détendez le poignet et les doigts. (voyez la figure 9)

    Vingers strekken

    A: Soulevez l'avant-bras et gardez le poignet courbé, tandis que l'autre main étend lentement les doigts.

    M: Gardez le poignet bien courbé et puis étendez les doigts mais pas le poignet.

    Mouvements du pouce

    D: Gardez la paume ouverte. (voyez la figure 10)

    Duimbeweging

    A: Accompagnez le mouvement du pouce
    M: Déplacez votre pouce vers le bas du petit doigt et revenez à la position initiale.

    Mouvements du pouce : 2

    D: Gardez la paume ouverte. (voyez la figure 11)

    Duimbewegingen: 2

    A: Stabilisez la paume de la main, tandis que l'autre main accompagne le mouvement du pouce
    M: Écartez le pouce le plus loin possible de votre paume

     

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    2 commentaires
  • Le Tai-chi est un art martial lent né en Chine et introduit en Amérique du Nord au début des années 1970. Initialement utilisé comme technique de combat, il tend de plus en plus à devenir une pratique de relaxation, propice au développement intérieur. Quels sont les différents bienfaits qui valent au Tai-chi son succès d’aujourd’hui ?

    Le Tai-chi pour réduire les risques de maladies cardiovasculaires

    Le Tai-chi pour réduire les risques de maladies cardiovasculaires

    Même si le Tai-chi est une pratique à intensité faible voire modérée, il aurait des bienfaits sur le système cardiovasculaire, au même titre que les activités sportives plus intenses1. Les exercices d’intensité plus faible permettent effectivement de soutenir l’effort sur des périodes de temps plus longues. Pratiquer cette discipline permettrait ainsi de réduire les facteurs de risques cardiovasculaires telles que l’hyperlipidémie (= augmentation du taux de lipides dans le sang) ou l’hypertension. Dans ce dernier cas, une étude2 a observé que 3 séances de Tai-chi hebdomadaires pendant 12 semaines avaient permis de réduire significativement la pression artérielle chez un groupe de 76 personnes victimes d’hypertension.

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