• Comment l’hypnose agit-elle ?

    Vous avez certainement entendu parler de l’hypnose, cet état de sommeil éveillé, dans lequel la personne semble totalement influençable. Mais comment fonctionne cette méthode ? Dans quels cas peut-on y avoir recours ?


    Au départ, l’hypnose est une méthode mise au point en psychiatrie. En court-circuitant les processus mentaux, elle permet théoriquement d’atteindre plus facilement l’inconscient. Cela peut permettre de faire ressurgir certains problèmes ou traumatismes liés à l’enfance. Mais comment cela fonctionne-t-il ?

    Quelles sont les différentes techniques d’hypnose ?

    L'hypnoseIl existe deux écoles complémentaires. La première, traditionnelle est basée sur la suggestion. La personne face à l’hypnotiseur subit des injonctions verbales, visuelles et corporelles. Pratiquée jusqu’à Freud, cette technique part du postulat suivant : si l’on suggère à un patient de guérir, il peut guérir. Aujourd’hui encore, les hypnotiseurs de spectacle qui s’amusent à endormir une salle entière, relèvent de cette école.

    L'hypnoseLa deuxième, l’hypnose Ericksonienne, sollicite la participation active du patient. Il s’agit plus d’un état de profonde relaxation, pendant lequel le patient va pouvoir s’exprimer librement. Le thérapeute utilise des métaphores, c’est-à-dire un langage symbolique, pour guider l’inconscient du sujet et l’amener à trouver lui-même les solutions à ses problèmes.

    Quand peut-on se faire hypnotiser ?

    L'hypnoseDe plus en plus utilisée en médecine, et en psychothérapie, l’hypnose semble efficace pour lutter contre la douleur, se libérer de certaines dépendances ou mauvaises habitudes (le tabac, le grignotage…), l’anxiété, les troubles de la sexualité et les phobies. Si les mécanismes d’action ne sont pas connus, et que beaucoup de scientifiques évoquent l’effet placebo, certaines hypothèses peuvent expliquer les succès de l’hypnose :

    • Douleurs : Pendant l’état hypnotique, la production d’endorphines est à son maximum. Or ce sont de véritables antalgiques naturels, qui peuvent permettre de diminuer les doses de médicaments en cas de mal de dos, de migraines, etc ;
    • Arrêt du tabac : L’hypnose tente d'agir sur la dépendance psychologique et d'y substituer d'autres comportements. Le praticien va essayer de susciter les suggestions les plus fortes, par exemple l'association tabac-nausées ;
    • Stress : En premier lieu, l’hypnose, proche de la relaxation, diminue rapidement l’impact des agents stressants. Ensuite, l’état hypnotique, peut permettre de trouver le seuil adéquat de stimulation/excitation du bon stress, afin que celui-ci redevienne utile.

    Y a-t-il un danger ?

    L'hypnoseAuréolée d’un certain mystère, l’hypnose évoque à tort une sorte de pouvoir occulte de celui qui l’utilise. Ne vous inquiétez pas, son influence sur votre inconscient n’est pas toute puissante. Il y a des "sécurités" dans notre cerveau qui nous empêchent de faire quelque chose de contraire à nos valeurs. Si vous vous mettez à faire un strip-tease commandé par un hypnotiseur de foire, ce n’est pas qu’il vous contrôle, mais plutôt que vous possédez quelques pulsions exhibitionnistes !

    "Du bon usage de l’hypnose", Dr Victor Simon. Editions Robert Laffont.
    "Créer le réel, hypnose et thérapie", Thierry Melchior. Ed. Seuil.

     Forum Timidité et complexes
     
    Forum Les médecines douces

    http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2001/mag0921/ps_4521_hypnose.htm

     

     

     

    En pratique

    L'hypnoseLes prix varient entre 53 et 91 €uros pour une séance d’une heure. Cinq à six séances sont parfois nécessaires, selon les problèmes à traiter.


    Catherine Maillard

    La chirurgie sous hypnose

    Bien qu'encore très mystérieuse, l'hypnose est devenue, au cours des dix dernières années, une pratique utilisée dans les services de chirurgie, comme en témoigne l'expérience rapportée lors du congrès mondial d'anesthésiologie par le Pr. Marie-Elisabeth Faymonville du Centre Hospitalier Universitaire de Liège. Dans son service, plus de 4 300 patients ont reçu une "hypno sédation" en lieu et place d'une anesthésie générale classique, principalement pour des interventions de chirurgie plastique ou endocrinienne. Pour expliquer les mécanismes en jeu, l'équipe du Pr. Faymonville a conduit différentes expériences qui ont mis en lumière certaines zones du cerveau. A la lumière des résultats, le Pr. Faymonville estime que "nous pouvons affirmer que les patients sous hypnose activent, au niveau du cerveau, un réseau qui permet de mieux gérer la douleur et ils arrivent ainsi à réduire de façon importante la perception et le désagrément lié à leur douleur (...) Toutes ces études renforcent l'idée que pour lutter contre la douleur, il existe non seulement des stratégies pharmaceutiques mais aussi des stratégies psychologiques". A dire vrai, l'hypnose a probablement existé depuis le début de l'humanité selon le Pr. Alain Foster, du service d'anesthésiologie de l'hôpital cantonal universitaire de Genève (Suisse). En médecine, le phénomène a été décrit pour la première fois en 1821 pour une ablation d'un sein. Mais il faudra cependant attendre 1955 pour que l'hypnose soit enfin officiellement reconnue comme méthode thérapeutique, d'abord par l'association médicale britannique, puis, trois ans plus tard, par l'association médicale américaine. En anesthésie-réanimation, l'hypnose combinée à un état de demi-sommeil et à l'anesthésie locale est maintenant une technique anesthésique qui assure un confort aux patients en cours de chirurgie. Même après l'opération, l'utilisation de l'hypnose diminue nausées et vomissements, soulage la douleur et permet ainsi une récupération plus rapide. Source : Congrès mondial d'anesthésiologie 2004

    David Bême

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  • La lumière qui soigne

    Comme les plantes, notre organisme a besoin de lumière, au risque de s'étioler en cas de manque ! Et lorsque les jours sont trop courts, des séances de "luminothérapie" peuvent être la solution. Indispensable contre la dépression saisonnière, cette technique permet également de lutter contre le jet-lag et d'autres troubles.

    Aujourd'hui, les effets du manque de lumière sur l'organisme sont de mieux en mieux connus. Et il devient évident qu'en cas de "carence" lumineuse, il est urgent de faire le plein…

    La luminothérapie pour chasser la dépression saisonnière

    Dépression saisonnière luminothérapieA l'approche de l'hiver, les cas de dépression saisonnière sont légions. Il est aujourd'hui établi que la cause de ce blues est principalement le manque de lumière. Troubles du sommeil, tristesse au réveil, irritabilité… une personne sur cinq éprouve ce mal. Outre les traitements classiques, reposant sur la psychothérapie et certains médicaments, il est essentiel de combler le manque de lumière. C'est dans ce but qu'a été inventée la luminothérapie, également appelée luxthérapie. Le principe : exposer son organisme à une lampe spécialement étudiée pour offrir un maximum de lumière (plusieurs dizaines de milliers de lux - unité de mesure d'éclairement lumineux). Plusieurs hôpitaux proposent ainsi des séances de luminothérapie. Soit les patients viennent dans l'établissement, soit ils se font prêter une lampe portative. Et l'efficacité de ce traitement est avérée ! A raison d'une demi-heure par jour, assis à quelques centimètres de la lampe, la dépression disparaît en moins de 15 jours !

    Prévenir le coup de blues avec la luminothérapie

    Mais si la lumière est efficace pour traiter la dépression saisonnière, elle pourrait aussi prévenir ce mal ! Des cures de lumière dès le début de l'automne pourraient ainsi chasser le coup de blues avant qu'il ne vienne noircir vos pensées. Dans son best-seller "guérir", le Dr David Servan-Schreiber prône même le réveil par la lumière de l'aube ! Le principe : être réveillé par une lueur d'intensité progressive, qui va peu à peu atteindre le niveau d'un traitement classique de luminothérapie. Un "radio-réveil" lumineux en quelque sorte. Pour le Dr Servan-Schreiber, cet outil serait au moins aussi efficace que des séances de luminothérapie, et beaucoup moins contraignant ! Seul ombre au tableau : le prix des "simulateurs" de lumière de l'aube, qui dépasse allègrement les 150 Euros…

    Attention toutefois, demandez conseil à votre médecin avant d'utiliser ce type d'appareils, surtout si vous avez connu des problèmes oculaires. Et n'hésitez pas à consulter un spécialiste, si vous éprouvez une déprime persistance ou un coup de blues très profond.

    La luminothérapie contre le jet-lag

    La luminothérapie ne sert pas uniquement à lutter contre les baisses de moral, elle peut également aider à remettre notre organisme "en phase" notamment en cas de "jet-lag" persistant. Les personnes qui par exemple, ne parviennent pas à se coucher et sont fatiguées lorsqu'elles se lèvent le matin, pourront être prises en charge à l'hôpital. Elles devront durant trois semaines passer chaque matin une heure installées à 50 centimètres d'un "mur de lumière". Et c'est l'inverse pour les gens qui se couchent à 20 heures et sont réveillés à quatre heures du matin : ils passeront le soir se faire éclairer. La lumière est ainsi le meilleur moyen de mettre notre horloge interne à l'heure !

    Une cure de lumière pour les seniors

    La luminothérapie pourrait également être utile dans les problèmes de démence chez les seniors. En effet, des scientifiques anglais(*) ont étudié les effets de la lumière chez 47 résidents de maisons de retraite des environs de Manchester. Ils ont soumis la moitié des personnes à une lumière de 1 000 lux (mesure de l'intensité lumineuse) chaque jour pendant deux heures.

    L'autre moitié était placée dans les mêmes conditions, mais avec une lumière 10 fois moins forte, servant de placebo. Au bout de deux semaines de ce traitement matinal, les résultats sont impressionnants : les symptômes sont globalement atténués chez les patients souffrant de troubles cognitifs (démence) placés à la plus forte exposition lumineuse. Et la qualité du sommeil notamment est bien meilleure.

    eunes ou moins jeunes, avant d'investir dans un appareil de luminothérapie, quelques idées lumineuses peuvent vous aider : trouvez la moindre occasion en automne ou en hiver de profiter de la lumière du soleil. Au lieu de vous enfermer le matin dans le métro parisien, descendez une ou deux stations avant et terminez le trajet à pied. Le midi, n'hésitez pas à sortir vous acheter à manger, en choisissant la boulangerie qui est la plus éloignée de votre lieu de travail et en préférant le trottoir le plus ensoleillé. Et le Week-End, sortez faire le plein de soleil (mais n'oubliez pas votre écharpe, afin de ne pas prendre froid…).

    Alain Sousa - Mis à jour le 4 mars 2011

    (*) BMJ, août 2003 ; vol. 327 : p. 468.

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    De la lumière contre la boulimie ?

    De nombreuses adolescentes souffrent de troubles du comportement alimentaire. Mais ces problèmes ne sont pas isolés. Une étude japonaise a ainsi montré que 40 % de ces jeunes femmes souffrent également de dépression saisonnière. Chez les adolescentes en général, la fréquence de ce trouble serait d'environ 10 %. Cette déprime qui apparaît en automne ou hiver est liée au raccourcissement des jours et à la baisse de lumière. Apparemment, elle n'était pas corrélée avec les autres types de troubles du comportement alimentaires, tels que l'anorexie notamment. Les auteurs n'expliquent pas la raison de la plus forte susceptibilité des boulimiques à cette forme de dépression. Mais les scientifiques suggèrent qu'un traitement à base de luminothérapie pourrait être prescrit à toutes les adolescentes qui souffrent de ce trouble alimentaire. Cela pourrait selon eux prévenir l'apparition de cette dépression.

    Sources : Int J Eat Disord, janvier 2003 ; vol. 33 : p. 71-77.

     

     

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/depression/8219-luminotherapie-depression-saisonniere.htm

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  • Deux chevaux massacrés à mort à Hannut

      • Source: L'Avenir
      • Thomas LONGRIE
      HANNUT - En l’espace de quatre jours, des inconnus se sont attaqués à deux juments à Hannut. Elles ont dû être euthanasiées. Une plainte a été déposée.

      L’acte de cruauté inqualifiable auquel ont succombé fin juin deux adorables juments qui se trouvaient au manège La Cavaliara, rue de Lens-Saint-Servais, dans le village d’Abolens, sur l’entité de Hannut, n’est pas sans rappeler la sauvage agression commise voici quelques semaines sur deux chevaux littéralement torturés dans la région de Dinant. Martine Jost et ses trois enfants sont en état de choc et révoltés depuis le 26 juin dernier, date à laquelle au retour d’un concours, cette monitrice de manège a découvert dans la soirée une affectueuse jument massacrée par un ou des inconnus dans la prairie située à l’arrière de son exploitation.

      «Rena, une magnifique jument de 16 ans, se trouvait sur trois pattes, on lui avait sectionné le tendon, témoigne Martine Jost. On a fait venir en urgence le vétérinaire qui a aussitôt pris une radio. On a emmené l’animal à la clinique vétérinaire du CHU de Liège où des clichés supplémentaires ont été pris. On nous a alors dit que la section du tendon était telle qu’il n’était pas certain que la jument puisse remarcher un jour. On a pris la décision de l’euthanasier.?» Pour arriver à leurs fins, les inconnus sont vraisemblablement passés par le cimetière voisin avant de gravir une clôture. «?C’est horrible. L’un de mes enfants, Maëlle (17 ans), qui montait souvent cette brave jument a perdu beaucoup de poids depuis qu’elle a appris la terrible nouvelle. Elle vit très mal cette situation », témoigne sa mère Martine Jost, des sanglots plein la voix.

      « L’œil droit pendait… »

      Quatre jours plus tard, le 30 juin, Atina, une magnifique jument de 11 ans, qui se trouvait dans un pré mitoyen a, elle aussi, été massacrée. «?Une amie m’a appelée pour me dire que cette jument avait l’air d’avoir un problème à l’œil. Et en soirée, lorsque je suis arrivée, la pauvre bête était terrée dans l’abri. Je me suis approchée, son œil droit pendait complètement. D’après le vétérinaire, on lui a planté un objet pointu dans l’œil. Là, on a dû mettre fin à ses souffrances en l’euthanasiant directement. C’était une jument si gentille, un magnifique poney de manège. Le pire c’est qu’elle a dû souffrir. Celui ou ceux qui ont fait ça méritent de subir le même sort. »

      Une plainte a été déposée auprès de la police de la zone Hesbaye-Ouest. Pour l’heure, aucune interpellation n’a encore eu lieu. « J’espère que la police retrouvera le plus rapidement possible les monstres qui ont fait cela à mes animaux. Il n’y a pas de mots pour décrire cette horreur. Tant que les coupables de ces faits d’une rare barbarie n’auront pas été identifiés, nous ne serons pas tranquilles pour nos autres chevaux. Les enquêteurs m’ont promis que des patrouilles seraient intensifiées.?» La propriétaire n’a pas tardé à publier des photos sur Facebook, espérant ainsi recueillir des témoignages sur le ou les auteurs de ces étranges agressions dont on ignore encore les raisons, en se demandant en réalité s’il peut en exister.¦

       

      • http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20110720_246&utm_source=lavenir&utm_medium=newsletter&utm_campaign=daily&utm_content=general-news&ID=112969&POSTALCODE=1200
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    • Le vélo d'appartement, l'exercice à portée de... pied !

      velo

      Comment faire du sport quand la pluie tombe dru ou que le froid nous décourage de mettre le nez dehors ? Il y a le vélo d'appartement, accessible à tous, même aux plus sédentaires... En selle !

      Si certains sportifs s'en servent pour compléter leur entraînement, le vélo d'appartement n'en reste pas moins un outil intéressant pour tous. « Il n'y a quasiment aucune contre-indication pour en faire », précise Fabian Dandois, kinésithérapeute aux Cliniques universitaires Saint-Luc, à Bruxelles. Alors fini les excuses, nous sommes aptes au travail !

      Un tour de roue triple action

      La pratique du vélo d'appartement est tout bénéfice pour la santé. « Elle a un triple impact positif, explique Fabian Dandois. D'abord en protégeant les articulations, grâce à la lubrification des cartilages, qui résulte du mouvement. Et comme il n'y a pas de choc, on évite les traumatismes articulaires. Cela remplace la course à pied, par exemple. Et si on pense avoir les genoux fragiles, le vélo d'appartement est donc, contrairement aux idées reçues, un excellent moyen de protéger ses articulations !

      Deuxième atout, le renforcement musculaire, principalement du quadriceps (muscle de la cuisse). Enfin, on constate une influence positive sur la santé cardiovasculaire. Pratiqué avec régularité, le vélo permet de renforcer le coeur, de diminuer le taux de « mauvais cholestérol » et d'augmenter le bon, ce qui va fortement réduire les risques de maladies cardiaques. Et l'activité physique aide aussi à lutter contre le stress et la dépression. »

      Par contre, pédaler dans votre salon ne vous fera perdre du poids que si l'exercice physique est associé à une modification de l'alimentation. « La dépense calorique reste assez faible. On perd surtout de l'eau ». D'autant que les compteurs de calories affichés sur les vélos restent approximatifs : inutile de se lancer dans des calculs d'apothicaire pour essayer de transformer ses coups de pédale en grammes perdus...

      Comment s'y prendre

      La clé, c'est la régularité. « L'idéal, c'est d'en faire tous les jours, et on considère que trois fois par semaine est un minimum pour avoir un réel impact cardiovasculaire. On commence avec des séances de 15 minutes, et on passe à 20, puis 30 minutes de travail. »

      L'Organisation mondiale de la Santé recommande de faire 30 minutes d'exercices d'intensité modérée, cinq fois par semaine. « Pour ce qui est de l'intensité, il faut trouver un juste milieu : un pédalage trop facile ou trop difficile ne donnera pas les résultats escomptés. » A chacun de trouver son rythme... Un kinésithérapeute, un cardiologue, ou un médecin du sport sont à même de vous donner des conseils pour démarrer. « On évite bien sûr de faire du vélo dans les trois heures qui suivent un repas, pour éviter l'hypoglycémie (baisse du taux de sucre dans le sang), ou à jeun, pour les mêmes raisons », rappelle Fabian Dandois.

      Bien choisir son vélo

      Pas facile de s'y retrouver dans l'offre des magasins spécialisés. Le modèle le plus simple coûte une centaine d'euros, et le plus sophistiqué, plusieurs centaines. Les nombreuses fonctionnalités de ces derniers ne sont pas nécessaires dans le cadre d'un entraînement normal. « Par contre, ce qui est essentiel, c'est la robustesse, la facilité et la précision du réglage de la résistance, et plus encore, la stabilité », insiste Fabian Dandois. Une astuce ? Pensez à eBay ou à d'autres sites de vente de seconde main : on y trouve régulièrement des appareils récents qui ont parfois.... très peu servi !

       


      Auteur: Gwenaëlle Ansieau | Mise en ligne: 26-01-2011 | Mise à jour: 26-01-2011
      http://plusmagazine.rnews.be/fr/sante/prevention/artikel/1224/le-velo-dappartement-lexercice-a-portee-de-pied-
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    • Faire du sport, ça fait maigrir !
      Vrai ou faux ?

      C'est faux

      Contrairement à une idée largement répandue, un régime ne suffit pas pour perdre du poids. Si vous voulez maigrir, il faut non seulement changer votre façon de manger mais également faire du sport. En résumé, pour maigrir, il faut diminuer les entrées (ce que l'on mange) et augmenter les sorties (ce que l'on dépense) de calories.

      Une heure de course à pied, de vélo ou de natation permet de dépenser 400 à 600 kilocalories (kcal). Pour comprendre ce que ces chiffres signifient, des repères sont nécessaires.

      Faire du sport n'entraîne pas de grosses dépenses énergétiques

      Marcher 1 kilomètre à pied fait dépenser 65 kcal, pour perdre 1 kilo en 1 mois (1 kilo de graisse = 8 000 kcal) il faut donc marcher 138 kilomètres dans le mois, c'est-à-dire faire 4,6 kilomètres tous les jours de façon soutenue.

      Un jogging à la vitesse de 8 kilomètres/ heure fait dépenser 80 kcal par kilomètre soit 640 kcal chaque heure (8 kilomètres). Pour perdre 1 kilo, il faut donc courir à cette allure pendant 12,5 heures.

      Prenons un autre exemple assez simple. Petit problème : Combien de temps doit-on courir pour brûler les calories apportées par une tartelette au pommes ? Réponse : au moins deux heures et demi. Autre problème : combien de temps doit-on nager pour le même résultat ? Réponse : 2 heures.

      Mince et musclé…

      Mais alors le régime seul suffit-il à maigrir ? Réponse : non. Le régime fait, avant tout, perdre des muscles (ce que l'on appelle la masse maigre), ce qui n'est pas le but recherché.

      Pour conserver ses muscles, il faut donc faire du sport et si l'on veut perdre les kilos de trop (la masse grasse) il faut manger moins. Il n'est pas facile de commencer une activité physique quand on est trop gros. En effet, plus on est gros, moins on se bouge. Maigrir est alors une affaire de temps et la seule manière d'y arriver est de reprendre une activité physique de façon très progressive.

      Allez-y progressivement !

      C'est dur au début, puis petit à petit ça devient de plus en plus facile jusqu'à ne plus pouvoir s'en passer.

      Allez-y donc doucement au début, pour ne pas être dégoûté, le principal étant de ne pas s'arrêter quand on a commencé. Quelle activité sportive choisir ? Si vous êtes gros, évitez de pratiquer un sport qui porte votre poids. La natation et le vélo sont donc des sports conseillés.

      Mais, n’oubliez pas que toute activité physique est utile : si possible faites vos courses à pied ou garez votre véhicule loin des commerçants ; évitez d'utiliser les ascenseurs, descendez une station de métro ou d'autobus avant votre destination et rentrez chez vous à pied…

      Dr Emmanuel Zinski

      Guide de la rentrée sans stress

       Forum Accidents sportifs
      Forum Sport et santé
      Forum Alimentation et santé

      http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2000/mag0901/nu_2229_vf_sport_maigrir.htm

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    • Les News Médicaments


      Réforme du médicament : les annonces ambitieuses de Xavier Bertrand


      Jeudi 23 juin 2011

       

      La confiance des Français sur les médicaments a été altérée par l'affaire Mediator ®. Afin d'évaluer et de corriger le système, les auditions et rapports se sont multipliés depuis 6 mois, prônant tous des changements plus ou moins radicaux. Xavier Bertrand a pris acte de ces analyses et a présenté le 23 juin les piliers d'une réforme qui devrait profondément changer le système actuellement en vigueur.

      "Il faut qu'il y ait un avant et après Mediator"
      L'affaire Mediator ® a montré les défaillances graves du fonctionnement du système du médicament. Ce constat, étayé par l'Igas en janvier dernier, a été suivi de la mobilisation de tous les acteurs du système de santé pour tenter d'améliorer la sécurité des produits de santé.

      Plusieurs rapports ont été établis, notamment un deuxième de l'Igas avec 41 propositions, le rapport de la mission parlementaire sur le Mediator et la pharmacovigilance présidée par le député Gérard Bapt et celui des Assises du Médicament, remis ces derniers jours. Ces rapports, ainsi que celui, à venir, du sénateur François Autain (rapporteur des travaux de la commission d'information du Sénat "Mediator : évaluation et contrôle des médicaments"), proposent tous d'améliorer la transparence, de réformer la gouvernance, de lutter contre les conflits d'intérêt et d'optimiser l'information.

      Des préconisations qui semblent avoir été entendues par le ministère de la santé et Xavier Bertrand, qui a affirmé que "les Français ont besoin d'avoir confiance dans leurs médicaments". Il a donc exprimé la nécessité de "changer un certain nombre de choses en profondeur et sans tarder". Pour cela, le ministre a annoncé de nombreuses mesures ambitieuses regroupées en 3 piliers de la prochaine réforme du médicament, réforme qui sera élaborée et votée d'ici fin 2011. Voici les principales propositions.

      Pilier 1 : prévention des conflits d'intérêt et transparence
      Comme l'ont souligné tous les analystes du système français du médicament depuis des mois, les conflits d'intérêts ont vicié les prises de décisions, ce qui a exposé les patients à des médicaments au rapport bénéfices-risques plus que contestable (Mediator ®, mais aussi Actos ®, Ketum ®, Vastarel ®, Nizoral ®, Champix ® et, il y a plus longtemps, le Vioxx ® ou le Distilbène ®).

      Le ministre de la santé a donc pris acte de ces carences de l'évaluation et a suivi les préconisations des analystes en annonçant :
      - la mise en place d'une déclaration publique d'intérêt (DPI) systématique pour les acteurs du monde de la santé : experts, mais aussi associations de patients, fonctionnaires impliqués, organismes de santé. Ces DPI seront consultables via une base de données publique. Leur absence sera passible de sanctions. La présence de conflits d'intérêt dans une commission prenant des décisions sera également sanctionnable.
      - Sunshine Act à la française : tous les financements et conventions passés entre l'industrie pharmaceutique et les médecins, experts, sociétés savantes, associations de patients et organes de presse spécialisés devront être publiés et consultables par tous, sous réserve de sanctions
      - ouverture à la pluridisciplinarité des commissions, avec par exemple l'intégration de représentants des associations de patients, ce qui était demandé depuis des années
      - transparence des débats et décisions des commissions sur les médicaments, avec enregistrement vidéo des réunions, limitation du nombre de membres et de leurs mandats, renforcement des capacités d'expertise en interne.

      A noter également un changement de nom de l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), qui deviendra l'ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé), ce qui ne change certes pas grand-chose sémantiquement mais correspond probablement à une volonté de marquer le changement...

      Pilier 2 : le doute doit systématiquement bénéficier au patient...
      ... et non aux fabricants des médicaments ! Cela semble évident mais pourtant, l'affaire Mediator ® a montré que l'on pouvait laisser sur le marché un médicament retiré dans d'autres pays en raison d'une toxicité cardiaque très fortement suspectée, probablement au nom d'intérêts industriels qui n'auraient jamais dû prévaloir sur la santé publique.

      Concrètement, pour inverser ce paradigme néfaste, Xavier Bertrand propose :
      - de renforcer l'exigence de données d'efficacité par rapport aux médicaments de référence pour délivrer l'autorisation de mise sur le marché (AMM). Cette AMM est, de fait, décidée au niveau européen dans 90 % des cas
      - d'autoriser le remboursement (au niveau national) seulement s'il existe des données scientifiques rigoureuses prouvant une efficacité au moins comparable à celle du médicament de référence remboursable. A l'inverse, les médicaments au service médical rendu insuffisant ne seront plus remboursés, "sauf avis contraire motivé du ministre".
      - d'encadrer les prescriptions hors AMM, qui devront être mentionnées sur l'ordonnance ("hors AMM" en face du médicament concerné). Ces prescriptions devront être suivies, répertoriées par les logiciels d'aide à la prescription des médecins et pourront faire l'objet de recommandations (d'usage ou de non usage).
      - de suivre le médicament "tout au long de sa vie", en favorisant et centralisant la notification d'effets indésirables, récemment ouverte aux patients par l'Afssaps. Comme les participants des Assises du médicament l'avaient préconisé, un numéro vert d'appel et l'adresse internet du site de l'ANSM (ex-Afssaps donc...) seront inscrits sur les boîtes, ainsi qu'un pictogramme (triangle noir ?) pour les médicaments sous surveillance renforcée.
      - de réévaluer l'ensemble de la pharmacopée, à commencer par les médicaments les plus anciens, comme demandé par exemple par les professeurs Even et Debré
      - de renforcer l'évaluation des dispositifs médicaux et d'encadrer leur publicité.

      Pilier 3 : mieux informer les patients et les professionnels de santé
      L'épisode de la grippe A a montré à quel point les discours des experts, des médecins traitants, des patients sur internet, dans les cabinets médicaux, voire de la ministre de l'époque pouvaient être contradictoires, mal sourcés, à l'origine de mauvaises interprétations, voire de théories du complot.

      Afin d'optimiser l'information sur les médicaments, Xavier Bertrand annonce donc :
      - la mise en place d'un portail public du médicament regroupant les informations des agences sanitaires et de l'Assurance maladie
      - des campagnes d'information auprès du grand public
      - la limitation (et non la suppression, comme le réclamait l'Igas) de la visite médicale à l'hôpital, avant de le faire également en ville, ce que contestent les industries du médicament (le Leem)
      - le renforcement de la formation initiale sur les médicaments, avec une évolution vers la prescription en dénomination commune internationale (DCI) et non en nom de marque (paracétamol 500 au lieu de Doliprane ® par exemple)
      - l'interdiction du financement direct de la formation des étudiants et des médecins par l'industrie pharmaceutique (remplacé par un financement indirect via une taxe), mesure également contestée par le Leem (mais qui semble approuver les autres mesures, dont le Sunshine Act)
      - la création d'un comité stratégique de la politique des produits de santé et de sécurité sanitaire, sous la présidence du ministre.

      L'ensemble des mesures annoncées par Xavier Bertrand le 23 juin :

      Mesures de la réforme du médicament - 23 06 11

      Une réforme ambitieuse et prometteuse
      Si les parlementaires votent toutes ces mesures, il s'agira effectivement, comme l'a souhaité Xavier Bertrand, de la "réforme la plus importante jamais entreprise dans le secteur du médicament".

      Le Dr Irène Frachon (deuxième lanceur d'alerte sur le Mediator ®, après le Dr Georges Chiche en 1999) s'est d'ailleurs dite "très heureuse" de cette réforme, qui représente pour elle une véritable avancée.

      Quant au député socialiste Gérard Bapt, qui s'est énormément investi au sein de la mission parlementaire sur le Mediator et la pharmacovigilance, il s'est également déclaré "satisfait" de ces annonces. Cependant il regrette "que cela arrive tard pour les victimes, notamment celles d'autres médicaments -Distilbène, Isoméride, Vioxx-, qui risquent d'être renforcées dans leur solitude". Pour ces dernières, il préconise l'instauration législative, non évoquée par Xavier Bertrand, d'"actions de groupe portées par les associations représentatives", qui seraient des équivalents des class actions américaines, mais sans la voracité bien connue des avocats d'Outre-Atlantique. ..

      Peut-être cela fera-t-il l'objet de compléments législatifs, lors des discussions sur cette loi ou après les prochaines élections ?

      Jean-Philippe Rivière

      Sources :
      - Mesures de la réforme du médicament annoncées par Xavier Bertrand, ministère de la santé, 23 juin 2011, résumé des mesures accessible en ligne sur le site du ministère. Discours du ministre.
      - Réactions d'Irène Frachon et de Gérard Bapt, recueillies après la conférence de presse
      - "Réforme de la politique du Médicament : le Leem entre convergences et réserves", communiqué de presse du Leem, 23 juin 2011

      Photo :
      - Xavier Bertrand le 15 janvier lors de la conférence de presse suivant la remise du rapport de l'Igas (illustration), © DURAND FLORENCE/SIPA
      - Le Dr Gérard Bapt, cardiologue et parlementaire socialiste, avril 2011, © LANCELOT FREDERIC/SIPA
      - Le Dr Irène Frachon, pneumologue, auteur d'une étude objectivant des valvulopathies caractéristiques chez des utilisateurs du Mediator ® (et qui s'est battue pour faire enfin reconnaître ces résultats par l'Afssaps), auteur également du livre "Mediator, combien de morts ?", janvier 2011, © JYLE/NOUVELOBS/SIPA



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    • Les facteurs de risque du cancer de la thyroïde

      Pourquoi une personne sera victime d’un cancer de la thyroïde et l’autre non ? La médecine peine un peu à identifier les causes d’une telle injustice. Cependant, quelques facteurs de risque ont été mis à jour. Découvrez-les avec le Pr. Jean-Louis Wémeau, président du Groupe Recherche sur la Thyroïde.

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      A l’occasion des premières rencontres multidisciplinaires sur le cancer de la thyroïde, le Pr. Jean-Louis Wémeau chef du service d’endocrinologie du CHU de Lille et président du Groupe Recherche sur la Thyroïde, a fait le point sur les facteurs de risque des cancers de la thyroïde. Rappelons cependant que ces cancers restent rares (près de 3 800 cas par an).

      Irradiation

      L’irradiation de la thyroïde pendant l’enfance est le principal facteur de risque et même la seule cause connue. L’irradiation peut être externe (utilisée pour traiter une autre maladie) ou lors d’une contamination (ingestion ou inhalation) par l’iode radioactif. Les études (suivi des enfants survivants de Hiroshima et Nagasaki, des sujets exposés à l’occasion d’essais nucléaires et après l’accident de Tchernobyl) semblent avoir montré que seules les enfants de moins de 15 ans sont sensibles à l’action cancérigène des radiations. Chez eux, le risque est d’autant plus grand que la dose est élevée. L’irradiation thérapeutique (pour des cancers du sang notamment) multiplie par deux ou trois le risque de nodules (corps dur et arrondi) et parmi eux le risque de cancers. Concernant la radiothérapie métabolique à l’iode 131 utilisée dans le traitement de certaines maladies de la thyroïde (utilisation d’un isotope radioactif qui va se fixer préférentiellement sur la glande), aucune augmentation du risque n’a été notée chez l’adulte.

      "Après l’accident de Tchernobyl, environ 3 000 enfants âgés de moins de 15 ans ou présents in utero dans le ventre de leur mère au moment de l’explosion, ont développé de tels cancers radio-induits. En revanche, il n’y a pas d’argument scientifique qui conduise à penser que l’incidence accrue des cancers de la thyroïde chez les adultes, constatée en Europe comme dans tous les pays du monde, a un quelconque rapport avec l’accident de Tchernobyl" précise le Pr. Wémeau.

      Prédisposition familiale

      Entre 3 et 5 % des patients atteints de cancer papillaire de la thyroïde (qui représentent 70 % des tumeurs de la thyroïde) ont un parent atteint lui-même d’un cancer de la thyroïde mais aucun marqueur génétique n’a été identifié. De plus, 25 à 30 % des cancers médullaires (qui représentent 7 % des tumeurs de la thyroïde) sont des formes familiales en rapport avec une mutation constitutionnelle d’un certain gène (le gène Ret). De rares maladies génétiques sont également associées à des cancers de la thyroïde : polypose colique, syndrome de Gardner, de Carney, de Cowden…

      Age, facteurs hormonaux et parité

      La majorité des cancers de la thyroïde se déclarent entre 30 et 50 ans. Les femmes sont deux à quatre fois plus touchées que les hommes par le cancer de la thyroïde. L’origine de cette inégalité sexuelle serait due à des facteurs hormonaux propres aux femmes, ainsi qu’aux grossesses qui favorisent la constitution de goitres et de nodules thyroïdiens.

      Maladie thyroïdienne pré-existante

      On suppose que le nombre de cancers de la thyroïde est plus important chez les porteurs de goitres, de maladie de Basedow et aussi quand l’hormone thyroïdienne TSH présente chroniquement des taux trop importants.

      Charge en iode

      On sait que la carence en iode peut favoriser l’apparition de maladie de la thyroïde mais il ne semble pas qu’il y ait de rapport entre l’apport alimentaire en iode et l’apparition de cancers de la thyroïde. "Cependant, l’augmentation de la charge en iode réduit la prévalence des cancers vésiculaires, au profit des cancers papillaires, plus facile à traiter" précise le Pr. Jean-Louis Wémeau.

      Surcharge pondérale

      Une augmentation des cancers de la thyroïde a été signalée en cas de surcharge pondérale, notamment aux îles Hawaï. Mais de plus amples études devront confirmer un tel lien.

      Alors que l’alcool et le tabac sont des facteurs de risques importants pour la plupart des cancers, aucune relation n’a été mise en évidence avec les cancers de la thyroïde. Mais beaucoup de questions subsistent concernant ces facteurs. De plus amples études devront quantifier la possible influence de polluants atmosphériques tels que le benzène, les dérivés organochlorés…

      David Bême

       Forum Cancer
       Forum Thyroïde et problèmes endocrinologiques

      Fhttp://www.doctissimo.fr/html/dossiers/cancer-thyroide/articles/9610-cancer-thyroide-facteurs-risques.htmorum Cancer

       

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    • Diététicien ou médecin nutritionniste ?

      Problème de surpoids, maladie chronique... Parfois, manger sainement ne s'improvise pas. Il est ainsi parfois nécessaire de consulter un médecin nutritionniste ou un diététicien, afin de mieux équilibrer son régime alimentaire. Doctissimo fait le point sur ces deux professions.

       

      Médecin nutritionniste ou diététicien ? Il n'est pas forcément évident de faire la différence. Pourtant, lorsque l'on est confronté à un problème de nutrition ou à une pathologie nécessitant un suivi particulier, il est important de trouver le bon interlocuteur.

      Diététicien ou nutritionniste : quelles formations ?

      Diététicien ou médecin nutritionniste ?Les diététiciens possèdent un diplôme d'Etat : BTS ou DUT de diététique. Ils exercent leur profession dans un cabinet, en libéral, ou bien au sein de divers établissements de santé ou de restauration collective. Ainsi ils partagent leur savoir-faire aussi bien en collaboration avec les médecins dans les hôpitaux, qu'au sein de collectivités telles que les écoles ou les entreprises.

      Le médecin nutritionniste a, quant à lui, suivi une formation médicale de base : endocrinologie, pédiatrie, médecine générale ou encore gastro-entérologie. Il a ensuite suivi une spécialité en nutrition au sein d'une université. Comme le diététicien, il consulte soit en libéral soit au sein d'un hôpital ou d'une clinique.

      Problèmes nutritionnels : quand consulter ?

      "Près de 80 % de mes patients viennent me consulter suite aux conseils de leur médecin généraliste" indique le Dr Guérin-Sacreste, médecin nutritionniste. A la différence d'une visite chez le diététicien en cabinet, la consultation d'un médecin nutritionniste est remboursée par la Sécurité sociale (à condition d'être envoyé par son médecin généraliste). De même, soyez attentif au tarif des consultations, car certains médecins pratiquent le dépassement d'honoraire.

      Le Dr Guérin-Sacreste explique "qu'une majorité de mes patients souffre d'obésité avec ou sans complications particulières. Mais je rencontre également des femmes pour des suivis de grossesse, ainsi que des personnes souffrant de diabète de type 2". Pour Anaïs Laffond, diététicienne à Paris, le profil des patients est différent : "Je reçois surtout des femmes de 20 à 40 ans, désireuses de perdre du poids, elles viennent me consulter spontanément ou suite aux conseils de leur médecin généraliste".

      Si les médecins nutritionnistes et les diététiciens exercent dans le même champ, seuls les médecins sont habilités à prescrire un traitement médicamenteux. Ainsi, pour les troubles du poids sans complications, vous pouvez consulter aussi bien l'un que l'autre. En revanche, pour les problèmes de diabète ou d'obésité avec hypertension par exemple, une consultation chez le médecin sera plus adaptée. Par ailleurs, "les diététiciens ont généralement une approche plus concrète et plus ciblée sur la pratique alimentaire. C'est d'ailleurs pour cela qu'ils agissent de façon complémentaire avec les médecins au sein des réseaux médicaux" précise Anaïs Laffond.

      Nutritionniste ou diététicien : bien choisir son interlocuteur

      "Il s'agit surtout d'une question de confiance, tel médecin généraliste conseillera un diététicien, tandis qu'un autre conseillera un médecin spécialiste en nutrition" précise le Dr Guérin-Sacreste.

      Qu'il soit diététicien ou médecin nutritionniste, il est primordial d'établir une bonne relation dès le départ avec votre interlocuteur. Selon Anaïs Laffond, "une bonne consultation se caractérise par un échange d'au moins une demi-heure à une heure, afin de connaître les habitudes alimentaires de son patient. Cette discussion est indispensable pour proposer un régime et un suivi personnalisés".

      Pour des kilos superflus ou bien la prise en charge d'une pathologie chronique, méfiez-vous des promesses miracles. Choisissez un professionnel qui saura fixer des objectifs simples et qui choisira un régime adapté à votre situation. Enfin, n'hésitez pas à demander conseil à votre médecin généraliste.

      Sarah Laîné, 14 avril 2009

      Surpoids et obésité
      Régimes

       Forum obésité
       Forum diététique et régimes
       Forum maigrir

      http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/dossiers/regimes/articles/13435-dieteticien-medecin-nutritionniste.htm

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    • Thrombose, phlébite, embolie : quels sont vos risques ?

      La phlébite et l'embolie sont deux affections graves et relativement fréquentes mais peu connues. A l'origine de ces phénomènes : la thrombose, un caillot de sang bouchant une artère. Comment surviennent de tels accidents ? Peut-on limiter les risques ? Le point avec Doctissimo.

       

      Lorsque des caillots se forment dans une veine superficielle, la prise en charge est simple. Par contre, lorsqu'il s'agit d'une veine profonde (phlébite), il y a urgence. Le caillot (appelé thrombus) risque, en se détachant, de provoquer oblitération brusque d'un vaisseau sanguin, c'est l'embolie, le plus souvent pulmonaire. D'où l'importance de bien connaître les facteurs de risque de cette maladie.

      Les situations d'urgence

      ThromboseSi vous avez une douleur profonde à un mollet, accentuée lorsque vous relevez votre pied, il faut penser à la phlébite. Une consultation rapide chez votre médecin traitant, suivie si besoin d'une échographie, permettra d'écarter (ou de confirmer) cette hypothèse.

      Les signes de l'embolie pulmonaire sont souvent trompeurs et peuvent retarder le moment de la consultation : douleur dans le thorax, rythme cardiaque augmenté, gêne respiratoire et toux. Dans d'autres cas, les symptômes sont beaucoup plus importants : essoufflement même au repos, forte douleur thoracique, cyanose. Dans tous les cas, il est urgent d'appeler immédiatement son médecin ou le SAMU et de s'assurer de soins rapides.

      L'immobilisation, le principal facteur de risque

      Outre le fameux syndrome de la classe économique qui a beaucoup fait parler de lui, toute immobilisation complète entraîne une stagnation du sang dans les veines, et donc un risque de formation de thrombus si la situation se prolonge.

      Aussi, ne vous étonnez pas si en cas d'alitement prolongé ou d'immobilisation par un plâtre, votre médecin vous prescrit des injections quotidiennes d'héparine de bas poids moléculaire (HBPM, voir une liste). Ces médicaments anticoagulants permettent de fluidifier le sang et ainsi d'éviter les risques de thrombose.

      A l'hôpital, tout séjour pour une maladie invalidante peut entraîner une thrombose : maladies cardiovasculaires (insuffisance cardiaque) et cancers (surtout s'il y a des métastases). Les situations les plus risquées restent les chirurgies orthopédiques, gynécologiques, cardiaques et neurologiques. Les médecins et le personnel soignant seront particulièrement attentifs à ce risque dit thromboembolique.

      Les autres facteurs de risques acquis

      L'âge, l'obésité, la grossesse et les suites de couche, une maladie veineuse importante (varices anciennes et nombreuses), une contraception oestrogénique ou des antécédents de thrombose doivent également inciter à la prudence.

      Les personnes présentant un de ces facteurs de risques doivent être vigilantes. N'hésitez pas à porter des bas de contention et à faire quelques pas toutes les 2 heures. Si vous présentez plusieurs facteurs de risque, un traitement par héparine peut vous être prescrit préventivement par votre médecin.

      Les maladies héréditaires sont aussi en cause

      Certaines maladies génétiques modifient la capacité du sang à coaguler correctement. Il existe ainsi des déficits en facteurs anticoagulants, nécessitant un traitement et une surveillance particuliers : déficit en antithrombine III, en protéine C ou en protéine S. Plus rarement il peut y avoir une résistance à la protéine C ou certaines mutations génétiques entraînant le même défaut de régulation de la coagulation.

      Il faut savoir que ces maladies sont rares, en général identifiées lors d'une phlébite ou d'une embolie pulmonaire survenue sans facteur favorisant.

      Et devant votre ordinateur ?

      L'e-thrombose existe bien ! Alors si vous êtes captivé(e) par votre petit écran le soir ou si vous travaillez toute la journée sur un PC, n'oubliez pas de vous dégourdir les jambes régulièrement…

      L'immobilisation est l'ennemi absolu des veines, donc un seul mot d'ordre : bougez si vous en avez la possibilité !

      Dr Jean-Philippe Rivière

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      http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2003/sem01/mag0627/sa_6870_thrombose_risques.htm

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      Les News Médicaments


      Médicaments : les patients peuvent déclarer directement les effets secondaires


      Jeudi 16 juin 2011

       

      Le Journal Officiel vient de publier les textes officialisant l'ouverture aux patients du système national de pharmacovigilance, système jusqu'ici réservé aux professionnels de santé. Pourquoi et comment signaler ces effets secondaires en pratique ?

      Elargir la pharmacovigilance aux patients
      Plusieurs expériences pilotes ont été menées par l'Afssaps depuis une dizaine d'années pour ouvrir le système national de pharmacovigilance aux patients. Ces phases pilotes ont été menées en 2006-2007 en collaboration avec les associations, en particulier sur les effets secondaires des antirétroviraux, du Distilbène ®, des statines et des vaccins contre l'hépatite B.

      Ces phases pilotes, qui "ont montré l'intérêt et l'implication des patients dans ce domaine", ont permis l'"élaboration des outils nécessaires à la mise en place d'un tel système", toujours selon l'Afssaps. Concrètement cela va permettre d'optimiser la surveillance des médicaments, ce qui pourrait déboucher sur une meilleure sécurité et éviter des retards de prise en compte d'effets secondaires graves, comme avec le Mediator ® par exemple.

      La parution au Journal Officiel de textes d'application de la loi Hôpital Patients Santé Territoires (HPST) stipulant notamment que "les patients et les associations de patients concourent à l'exercice de la pharmacovigilance" va donc permettre de généraliser ces phases pilote au niveau national.

      Quels symptômes faut-il déclarer ?
      Ce système permet désormais de déclarer des symptômes suspectés d'être liés à l'utilisation d'un ou plusieurs médicaments, quels qu'ils soient. Attention, la survenue d'un symptôme "inattendu" pendant un traitement peut aussi être liée à la maladie elle-même, ou la survenue d'une autre pathologie en même temps. C'est pourquoi l'Afssaps conseille de se rapprocher d'un médecin pour être écouté(e), examiné(e) "et, le cas échéant, qu'il fasse lui-même la déclaration de l'effet indésirable". L'Afssaps évoque aussi la possibilité de se rapprocher d'un pharmacien "afin qu'il déclare l'effet indésirable ou qu'il vous aide à remplir ce formulaire".

      Le patient peut cependant désormais effectuer lui-même cette déclaration, ou son représentant (parents dans le cas d'un enfant, tuteur, etc.). Les associations agréées que pourrait solliciter le patient peuvent aussi effectuer cette déclaration.

      La déclaration de l'effet secondaire, en pratique
      Après la survenue du ou des effets indésirables, il faut donc remplir un formulaire de déclaration spécifique -médicament suspecté, nature de l'effet indésirable, durée de la prise, etc.

      Ce formulaire est téléchargeable directement sur le site de l'Afssaps, ainsi qu'un guide d'utilisation complet.

      Il faut ensuite l'envoyer, pour le moment par courrier (on peut imaginer, ou souhaiter, que demain, toute la procédure puisse se faire à partir du site de l'Afssaps), directement au centre régional de pharmacovigilance (CRPV) dont le patient dépend géographiquement (toutes les coordonnées des CRPV sont indiquées sur le formulaire).

      En conclusion, cette initiative d'élargissement de la pharmacovigilance aux usagers de soins ne pourra a priori qu'apporter davantage de réactivité et contribuera probablement à recentrer l'utilisation des médicaments sur l'intérêt des patients.

      Jean-Philippe Rivière

      Sources :
      - "Les patients et les associations de patients peuvent désormais déclarer directement les effets indésirables des médicaments", Afssaps, 15 juin 2011, communiqué accessible en ligne
      - "Décret n° 2011-655 du 10 juin 2011 relatif aux modalités de signalement par les patients ou les associations agréées de patients d'effets indésirables susceptibles d'être liés aux médicaments et produits mentionnés à l'article L. 5121-1 du code de la santé publique", Journal Officiel, 12 juin 2011, accessible en ligne
      - "Formulaire de déclaration patient d'effets indésirables", téléchargeable en ligne
      - "Formulaire de signalement-patient d'effets indésirables susceptibles d'être liés à un médicament : Guide d'utilisation", Afssaps, juin 2011, téléchargeable en ligne



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